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la pensée et le mouvant

Publié le 14/04/2013

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Commentaire de philosophie Bergson La pensée et le mouvant Observations : Dans perception du changement, tiré de la pensée et le mouvant, Bergson aborde le thème de l'artiste révélateur et de la fonction de l'art. Selon le philosophe, l'artiste est le révélateur d'une voie différente car il a une perception plus large du monde que le commun des mortels et il nous montre ainsi ce que nous ne voyons pas naturellement. Pour commencer son argumentation, Bergson pose une question, qui est aussi une affirmation, à propos de la visée de l'art. Le terme « art « du latin Ars, artis « habileté, métier, connaissance technique «, qui désigne aussi bien le savoir-faire que la création artistique ou la recherche du beau, apparaît ici comme un moyen de mieux solliciter notre perception afin de mieux voir le réel. C'est un moyen de montrer « des choses qui ne frappaient pas explicitement nos sens et notre conscience «. On peut alors se demander en quoi l'art permet-il de s'ouvrir à la réalité.Deux facettes de l'artiste nous apparaissent au fil du texte. La première est celle de l'artiste en tant que révélateur, et la seconde est celle de l'artiste créateur. C'est au travers de ces deux visions que nous allons tenter de comprendre le texte de Bergson. Selon Bergson, L'artiste montre au philosophe la voie que devrait emprunter l'approche du réel. Cette vision n&apo...

« guides.

Mais pourquoi le commun des mortels n'a-t-il qu'une connaissance partielle de la réalité ? L'auteur semble suggérer que c'est parce-qu'il est conçu pour pratiquer une sorte de travail de sélection.

En effet, avant de philosopher, il faut vivre ; et la vie exige que nous nous mettions des œillères pour ne pas nous distraire de notre but.

Ainsi c'est droit devant que nous regardons, dans la direction où nous devons marcher et nous ne nous laissons pas distraire par « des choses qui ne frappaient pas explicitement nos sens et notre conscience ».L'art requiert un acte conscient pour être perçu, compris et apprécié.

Bergson amène une réflexion sur la perception, notre rapport au réel.

C'est par elle que nous pouvons nous imaginer et nous représenter, des paysages ou des objets inconnus.

Le regard que nous portons sur le monde est partiel, il ne retient que tout ce qui intéresse notre action sur les choses pendant que nous négligeons le reste.

En conséquence, c'est le rôle des artistes de nous montrer ce dernier car ils ont l'esprit plus ouvert et qu'ils parviennent à voir directement la réalité même des objets.

Grâce à leurs œuvres ils expriment des « choses » que l'on arrivent pas à atteindre sans leur aide.

Ce sont « des nuances d'émotion et de pensée » profondément enfouies en nous comme les photographies qui n'ont pas encore été plongées dans le bain où elles se révéleront.

Les artistes sont ces révélateurs.

« Le poète et le romancier expriment un état d'âme ».

En effet, la littérature enrichit la conscience de la vie intérieure.

A travers leurs œuvres, les auteurs expriment leurs sentiments et leurs états d'âme.

Ils créent en fonction de leurs perceptions et les textes qui en résultent servent en quelque sortes de miroirs aux lecteurs qui se retrouvent dans les écrits.

« Ne le créent certes pas de toutes pièces » autrement dit, l'écrivain ne crée pas totalement ce qu'il dépeint, mais il ne se contente pas non plus de l'imiter.

Il se trouve au juste milieu entre le modèle qui l'inspire et la création fantaisiste.

L'artiste est en constant renouveau dans son travail.

En effet, se contenter de reproduire les mêmes schémas ou la réalité ne pourrait pas lui permettre de transposer ces sentiments et nuances dans la littérature et la poésie entre autres.

En conclusion, certaines grandes œuvres ont aperçu dans la nature beaucoup d'aspects sous- jacents que nous ne remarquions pas et c'est pour cela qu'elles nous attirent et nous séduisent : elles arrivent à représenter l’intangible.

Dans certaines œuvres : ce que nous acceptons et admirons, n'est en fait que quelque chose de ce qu'ils nous montrent que nous avions déjà perçu auparavant.

Mais nous l'avions perçu sans apercevoir car ce n'était, pour nous qu'une vision fugace.

Le peintre a isolée cette dernière et il l'a si bien. »

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