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La pensée humaine peut-elle refuser l'irrationnel ?

Publié le 27/02/2008

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? Rationnel : « qui appartient à la raison, ou qui lui est conforme, en particulier aux sens B et D ». ? Irrationnel : A. Étranger ou même contraire à la raison, particulièrement aux sens B et H. ? La pensée humaine peut-elle refuser l'irrationnel au sens où elle ne pourrait le comprendre ? Mais pourrait-elle alors se comprendre elle-même ? ? L'idée que la pensée humaine pourrait exclure d'elle-même sans plus l'irrationnel n'est-elle pas solidaire de certaines appréhensions de « la pensée » et de « l'homme » qu'il convient de mettre en question ? ? L'idée que la pensée humaine pourrait exclure d'elle-même sans plus l'irrationnel n'est-elle pas solidaire de certaines appréhensions de la société et de ses évolutions possibles ? ? A la pensée mythique se substituerait un progrès de la raison (perspective éventuellement reprise des « Lumières »), un progrès de la pensée scientifique, s'épanouissant dans des techniques, permettant de devenir maître et possesseur de la nature (et de soi-même), permettant une appréhension transparente du réel. ? Se demander si la conception même de la possibilité d'une société humaine parfaitement rationnelle et régulée, fondée par la science, est une conception rationnelle, scientifique ou idéologique, « irrationnelle ». Cf.

« La pensée humaine peut-elle refuser l'irrationnel ? • Remarquer que l'on a affaire à ce qu'on appelle parfois un « sujet quelque peu indéterminé >> à cause, en particulier, de la mu ltiplicité de sens que peut recouvrir le terme «refuser ».

• La pensée humaine étant définie souvent par le fait qu'elle est (ou est capable de) raison et de rationalité il convient sans doute de définir avec quelque soin ce qu'on entendra par raison, raison nable, rationnel (et irrationn el).

• «Vocabulaire de la philosophie » de Lalande.

-R aison : « A.

Faculté de raisonner discursivem ent, de combiner des concepts et des propositions.

B.

Faculté « de bien juger » c'est-à-dite de discerner le bien et le mal, le vrai et le faux.

D.

Système de principes a priori dont la vérité ne dépend pas de l'expérience, qui peuvent être logiquement formulés, et dont nous avons une connai ssance réfléchie.

E.

Faculté de connaître d'une vue directe le réel et l'absolu, par opposition à ce qui est apparent ou acci dentel.

». »

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