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la peur est-elle une faiblesse

Publié le 03/11/2012

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Philosophie: La peur est-elle source de faiblesse ? Affolement, affres, angoisse, appréhension, aversion, couardise, crainte, effroi, épouvante, frayeur, hantise, horreur... Si, comme le suggère Evans-Pritchard, l'importance d'une chose se mesure au nombre de mots permettant de la qualifier le plus exactement possible, les langues européennes, à l'évidence, ne manquent pas de termes pour décrire les multiples gradations de la peur, de l'inquiétude à la terreur et de la répugnance à la panique. Et si l'homme peut avoir peur de tant de manières différentes, c'est que la liste de ce qu'il craint est presque infinie. Un coup d'oeil sur le catalogue de la Bibliothèque nationale de France nous ouvre au vertige d'un inventaire qui est aussi celui de nos douleurs : peur de la vie, peur de la mort, peur de soi, peur des autres, peur de tout, peur du vide, peur de la nature, peur des banlieues, peur des femmes, peur des représentations, des anges, du loup, des voyages, du rouge, de la vérité, d'apprendre, d'avoir peur. Moins que la peur, précisément, ce sont les peurs qui sollicitent l'approche ethnologique. Au sein d'une même culture et à une même époque, en effet, la peur n'existe qu'au pluriel, actualisée sous des formes diverses, valorisées de manière fluctuante et distinguant par exemple des peurs avouables, approuvées ou stimulées, et des peurs honteuses, déshonorantes ou découragées. Mais entre ces valences opposées, le balancement est permanent et si la peur se trouve parfois rapportée à un déficit quelconque (faiblesse, manque de courage, immaturité), l'absence de peur, quand il conviendrait socialement d'en éprouver, peut au contraire se voir stigmatisée comme un signe disqualifiant (d'inconscience, d'ignorance, d'aveuglement, d'arrogance, d'individualisme, d'insensibilité). Les problèmes suivants se posent donc: existe-t-il différents types de peurs ?si oui existe-t-il un moyen de les différencier et donc de les maitriser? Si la peur est source de souffrance existe-t-il des remèdes à ces souffrances ou au contraire sommes-nous condamnés à rester faible face à nos sens qui perçoivent des éléments nuisibles à l'épanouissement de l'homme en société ? La peur est-elle essence de l'homme? Qu'est-ce que la souffrance, l'homme est-il née pour souffrir ? Il convient alors de distinguer trois axes de réflexions. Premièrement la peur « do...

« Koulibali Djenebou ECE1 Il convient alors de distinguer trois axes de réflexions.

Premièrement la peur « donne des ailes », Ensuite le caractère excessif de la peur peut « freiner » l’épanouissement.

Enfin le courage un « escalier de secours ».

« Tous nous avons peur ; c'est la peur qui nous guide , mais la plupart d’entre nous l' ignorent .

» Charlotte Savary Dans toute société il faut reconnaître que la peur est normale en ce sens qu'elle est innée en l'homme, spontanée, brusque.

La peur est nécessaire parce qu'elle nous permet de réfléchir, de penser et de rester très prudent en face d' un danger, un ennemi ou une situation compliquée.

Elle est aussi créatrice en ce sens qu'elle nous aide à trouver des solutions aux problèmes auxquels nous sommes confrontés, elle aide l'homme à établir des plans face à un danger quelconque.

La peur est une émotion et comme toute émotion, la peur a un rôle positif.

La peur sert à se protéger du danger .

Quand la peur est là, le corps est paralysé un instant et donne le temps de décider.

Quand la peur est là, le sang afflue vers les muscles des jambes et cela donne des forces pour la fuite ou l'affrontement .

Avec la peur, la sécrétion des hormones permet ce corps tendu, en alerte, prêt à agir.

L'attention se fixe sur la menace et permet la décision appropriée.

En cela la peur est et reste utile .

Car la peur est en principe, liée à un danger réel et reconnaissable La peur est un capteur d’attention.

C’est une disposition qui, en l’homme, en considérant le monde dans lequel il vit, peut être tout à fait bénéfique.

La peur à son utilité, un peu comme la douleur physique.

La majorité des gens, lorsqu’ils souffrent d’une maladie physique, souhaitent voir la douleur disparaître au plus vite, même s’il faut pour cela simplement couvrir le symptôme.

Ici, on entre dans le monde de l’aspirine!… qui, précisons-le, n’était pas non plus prévue au départ dans les plans de la Création.

Dieu a créé l’homme mais pas l’aspirine ! L’homme a inventé l’aspirine parce qu’il a compris que tardivement que la douleur est aussi un capteur d’attention.

En effet, la douleur nous fait prendre conscience qu’il y a quelque chose en nous à transformer, qu’il y a dans notre attitude un danger pour notre intégrité.

C’est pourquoi le fait de nier la douleur, c’est nier un outil considérable qui permet à notre attention d’être attirée vers des choses à transformer. La peur, c’est un peu la même chose.

Elle nous permet de voir ou de percevoir un danger, elle nous permet d’avoir une attitude prudente, elle fait en sorte que notre attention soit bien éveillée par rapport à certains dangers auxquels nous pourrions être confrontés.

On voit bien qu’à ce moment-là, la peur devient intéressante parce qu’elle nous permet aussi d’amorcer une transformation. C’est pourquoi quand on a peur face à une situation, avant de penser qu’on souffre d’une pathologie et que c’est un aspect négatif qui risque de nous paralyser dans notre croissance et notre développement, nous devons nous poser d’abord la question : Est-ce que cette peur est justifiée ? Est-ce que cette peur ne vous amène pas finalement à prendre conscience de certains dangers qui sont en face de nous ? Evidemment, à ce moment-là, la peur doit être justifiée, elle doit être une réaction adaptée à une situation précise, ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas, généralement, lorsqu’on regarde la peur comme ce phénomène omniprésent de l’humanité.

En effet la peur est présente partout dans les collectivités et les sociétés, et cela existe à toutes les époques.

Comme toutes ces grandes peurs. »

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