Devoir de Philosophie

la philosophie

Publié le 06/11/2012

Extrait du document

philosophie
La philosophie La philosophie est le nom donné, à la fois, au domaine d'activité de la pensée qui s'assigne pour fin une réflexion sur les êtres, les causes et les valeurs envisagées au niveau le plus général, à l'ensemble des recherches et réflexions menées dans ce domaine, ainsi qu'aux discours historiquement issus de cette activité. Si l'action de philosopher se définit en soi par sa fonction de production de sens, diverses tentatives de classification ont néanmoins cherché à l'identifier par analogie, la ramenant diversement à une activité de type scientifique, à une activité de création littéraire, voire à une activité de nature spirituelle ou mystique. De nos jours, la philosophie est souvent présentée comme une science, définition qui rend toutefois sa caractérisation difficile et son intérêt obscur par l'absence d'une méthode et d'un objet d'étude déterminés. Certaines universités rangent son enseignement dans celui des disciplines scientifiques (c'est notamment le cas des laboratoires de philosophie analytique) et d'autres dans celui des disciplines littéraires (plusieurs chaires de philosophie dans le monde sont à ce titre des chaires de littérature comparée). Dans Qu'est-ce que la philosophie ?, Gilles Deleuze explique qu'un concept (« substance d'Aristote, cogito de Descartes, monade de Leibniz... «) n'est pas une affaire de vérité ou de fausseté, encore moins une affaire de plaisir ou de peine, mais une affaire de sens, et qu'un philosophe est caractérisé par son activité de conceptualisation. Aussi cette production de sens se distingue-t-elle tant de l'activité scientifique (dont la fonction est de produire des données pour la prévision et la maîtrise technique) que de l'activité artistique (dont la fonction est de produire des émotions). Certains distinguent au sein d'un système philosophique l'éthique, la théorie de la connaissance et l'esthétique, bien que ces découpages s'avèrent artificiels dès qu'il s'agit, par exemple, d'isoler chez un philosophe donné sa pensée éthique de sa théorie de la connaissance. D'autres partagent la philosophie d'après les objets auxquels elle est appliqu&e...
philosophie

« une tension vers un savoir ou une sagesse que l'on ne possède pas, et en ce sens elle relève d'un désir permanent : ainsi, Socrate, lors de son procès rapporté dans l' Apologie de Socrate , affirme être « ami de la sagesse », et non pas « sage ».

C'est ce qui l'amène à trouver dans sa condamnation à mort une chance ultime de séparation de son corps (proprement humain) et de son âme (proprement intellectuelle), cette âme pouvant alors peut-être contempler le savoir après la mort (voir Phédon ). « Désir de connaître et amour du savoir, ou philosophie, c'est bien une même chose ? » Platon, La République, II, 376b Pourquoi philosopher ? La philosophie n'est pas un savoir positif unifié, elle est r éflexion ouverte et permanente sur   les principes fondamentaux de la pens ée et de l'action qui concernent l'exp érience humaine   en ce qu'elle a d'universelle; cette r éflexion critique et rationnelle vise  à mettre  à l'épreuve les   croyances ou les opinions pour nous lib érer des pr éjug és et des illusions, afin de mieux de   mieux agir sur le monde et sur nous­m êmes; cette r éflexion est donc la condition pour vivre   d'une mani ère plus coh érente et plus lucide les contradictions universelles de la vie; elle est   recherche d'une plus grande autonomie car elle fonde nos choix et nos projets de vie sur le   refus des illusions et de la d épendance vis­ à­vis des impulsions individuelles et/ou collectives   aveugles et passionnelles; Elle recherche la ma îtrise de soi dans la prise de conscience et le   choix lucide de fondements plus rationnels et plus raisonnables de notre existence afin de ne   plus en subir passivement les contraintes et les difficult és, mais d'accro ître notre puissance   d'agir et notre joie de vivre, laquelle n'est autre que le plaisir de se reconna ître dans ce que   chacun pense et fait. La r éflexion philosophique intervient dans le contexte d'une crise qui   affecte les principes et les valeurs fondamentales d'une culture (la v érité, la justice, le bien, la   justice, la beaut é etc.) ; elle transforme le doute passif et angoissant en doute actif et joyeux,   le doute subi en doute volontaire. Ce doute philosophique tente de faire le bilan critique de la   validit é rationnelle des fondements de la culture  à tel ou tel moment de son  évolution afin de   produire des fondements plus rationnels, c'est  à dire plus propres  à convaincre les hommes   par del à la diversit é de leurs convictions subjectives particuli ères ou collectives et   irrationnelles (religieuses ou autres). Elle devient alors le ferment de l' évolution des pens ée et   des modes de vie dans un monde pluraliste et ouvert au changement et une soci été où les   individus sont invit és à prendre leur vie en main sans mod èles obli gato ires.  Or cet accord reste probl ématique : la philosophie n'a aucun pouvoir de menace et de   sanction ; elle propose mais n'impose rien : c'est  à chacun de juger, d'accepter ou de refuser   telle ou telle proposition et argumentation sur la base de son exp érience universalisable de la   vie et de sa facult é critique. C'est dire que la philosophie substitue le dialogue  à l'affrontement   des croyances et qu'elle permet  à chacun de comprendre l'autre  à défaut d'accepter ses   positions. La r éflexion philosophique vit de cette pluralit é des conceptions de la vie possibles :   elle permet  à chacun de remettre en question les pr éjug és et croyances toutes faites pour se   rendre plus autonome, plus coh érent et plus actif, conditions pour vivre plus heureux. . »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles