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La philosophie de Blaise PASCAL

Publié le 14/07/2011

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La pensée de Pascal, comme il arrive toujours, a été aussi tourmentée que son caractère. Si nous essayons néanmoins de nous figurer la marche et la suite de cette pensée, le mouvement de cet esprit, et d'où il semble partir, et où il aboutit, voici ce qu'on est le plus naturellement amené à imaginer.

Quand il se met volontairement hors la foi, sans du reste perdre jamais le dessein de s'y ramener, Pascal est d'abord un pur Montaigne, Sa pensée philosophique est tout entière dans l'Apologie de Raimond Sebond. Se convaincre, par mille observations morales, de l'imbécillité incurable de la nature humaine, de l'impuissance de l'homme à saisir quelque vérité que ce soit pour s'y appuyer: voilà la première préoccupation, impérieuse et ardente, de son esprit, Montaigne est en lui, le remplit, le tourmente, et ranime.

Les mêmes traits dont Montaigne marque la faiblesse de l'intelligence humaine reparaissent à chaque instant sous la plume de Pascal.

 

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« re du tube descend, mais pas jusqu'en bas.

Le jeune savant de vingt-quatre ans multiplie ses expériences et les diversi­ fie, utilisant des siphons, puis une seringue .

Il sélectionne huit de ses expériences et, le 4 octobre, les publie chez le libraire Pierre Margat, à Paris, sous le titre Expériences nouvelles touchant le vide.

L'ouvrage fait grand bruit et des polémiques s'engagent entre l'auteur et les jésuites, alors que dans le même temps d'autres savants sont vivement intéressés et tentent des expériences simi­ laires en Pologne, en Suède, en Hollande.

Toute l'Europe scientifique attend donc avec impatience les nouveaux travaux que Pas­ cal a décidé de conduire dans sa région natale, l'Auvergne , et de diriger depuis Paris.

Le samedi 19 septembre 1648, en PIONNIER DE LA MÉTHODE EXPÉRIMENTALE Blaise Pascal s'attache à ne rien affirmer qu'il n'ait auparavant contrôlé par l'expérience.

La logique et l'exigence intransigeante dont il fait preuve inaugurent une attitude nouvelle , quand théories et hypothèses faisaient jusqu'alors figure de lois scientifiques.

Il est le pionnier de la méthode expérimentale, dite « positive )), qui sera celle de la science moderne .

C'est cette rigueur qui le pousse après ses premiers essais en 1647, alors qu'il est déjà est convaincu que c'est la pesanteur de l'air qui fait remonter le mercure dans le tube, à continuer ses expériences : « Je me résolus donc de faire des expériences si convaincantes qu'elles fussent à l'épreuve de toutes les objections qu'on y pourrait faire )), explique-t-il.

présence de médecins et de magistrats, Florian Périer, son beau-frère , met en œuvre les instructions très précises qu 'il lui a fait parvenir .

Depuis le jar­ din du couvent des Minimes , à Clermont-Ferrand jusqu'au sommet du Puy-de-Dôme, en passant par une ancienne voie romaine , puis en redescen­ dant , Périer réalise dix-sept mesures à des altitudes diffé­ rentes.

Entre les altitudes extrêmes, soit sur une dénive­ lée de trois mille pieds, il enre­ gistre une différence de hau­ teur du mercure dans le tube de 3,3 pouces, avec une dé­ croissance régulière propor­ tionnelle à l'altitude .

Il en déduit ce que Pascal a prédit : un changement d'altitude ] entraîne une variation de pres- a.

sion de l'atmosphère .. »

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