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LA PHILOSOPHIE DE DESCARTES

Publié le 22/10/2012

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Car enfin c'est tout le raisonnement de Descartes. Dieu est infini ; donc il est un père parfait; donc il ne nous a pas trompés ; donc il faut croire en tous les moyens de connaissance qu'il a mis en nous. Or entre ces termes : infini et paternité parfaite, y a-t-il une connexion bien forte, une connexion ou prouvée ou évidente? Je ne trouve point. Le second pas de Descartes est mal assuré. Pourquoi l'a-t-il fait? Je l'ai dit tout d'abord et par provision: parce qu'il est chrétien. Il n'a pas introduit, comme je le disais tout à l'heure, parlant en philosophe, un Dieu moral dans son Dieu métaphysique; il a vu un Dieu moral dans son Dieu métaphysique, du même coup qu'il a vu son Dieu méta· physique

Très peu de temps après, soit qu'il se senttt insuffisamment libre en France pour penser, discuter et écrire ; soit que la Hollande, habitée par lui dix ans auparavant, lui eût agréé; soit que le foyer scientifique, philosophique et littéraire si brillant alol's dans ce pays l'attirât, il y retourne et il y séjourne, sans aucune interruption, ce me semble, pendant une vingtaine d'années. De là il correspondait avec toute l'Europe savante sur des questions de mathématiques, de physique, d'histoire naturelJe et de philosophie. Il avait à Paris une sorte de secrétaire très attentif à ne lui laisser rien ignorer et à ne laisser rien ignorer de lui, le Père Mersenne, son vieil ami du collège de La Flèche, devenu jésuite, professeur de philosophie et, comme dit Baillet, « le centre de tous les gens de lettres. «

Descartes a été moins admiré et suivi au xviiie siècle, qui se croyait très philosophique, et qui est le moins philosophique des siècles modernes, jusque-là qu'il est comme frappé d'une impuissance métaphysique. Aussi, à en excepter Fontenelle, resté cartésien impénitent et relaps, s'est-il écarté de Descartes, Malebranche, Spinoza et Leibniz pour s'engouer de Locke, infiniment inférieur, et pour en faire son oracle.
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« coup servir, tant à contenter les curieux qu'à faciliter tous les arts et diminuer le travail des hommes .» Ses études d ·enfant achevées, il voulut, avec une e xtrême ardeur, voir le monde et étudier les différents peuples ; car, si • la lecture de toÜs les bons livres \!St comme une conversation avec tous les plus hon­ nêtes gens des siècles passés ...

c'e st quasi le même d e converser avec ceux des autres siècles que de .

voyager, et il est bon de savoir quelque chose des mœurs de divers peuples , afin de juger des nôtres plus sainement.

..

» En conséquence, après avoir passé un a.n, peut­ être deux, à se dissiper à Paris et deux ans, peut-êtr e trois, à étudier en droit à Poitiers où il fut reçu bache­ lier en droit le 10 novembre i6i6 (Nobilissimus domi­ nus Rena tius Descartes ...

creatu1 fuit baccalaureus in utroquejure, dise nt encore les registres de la Fa culté ), il s'engagea, en Hollande, sou5 les ordres du prince Maurice de Nassau, qui reprenait les hostpités contre l'Espagnol (i62i ) et qui surtout« traînait partoutapr ès lui une escorte de mathématiciens et d'ingénieurs , (Fouillé e).

Il passa ensuite au service ou plutôt à la suite du duc-électeur de Bavière, Maximilien Jer, sur­ nommé le Grand dans son pays, qui' guerroyait pour l' empe reur Ferdinand II contre le roi de Danemark Christian IV et pour les Catholiques contre les Pro­ t .estants.

fjuittant rAiiernagne à une époque qui n ;a pas été ,j e ·. »

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