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La philosophie existentielle

Publié le 29/04/2011

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philosophie

0. INTRODUCTION Notre approche se veut une présentation de l'existentialisme, courant philosophique qui considère l'existence comme centre de réflexion. L'existentialisme se présente en ce sens comme un courant de pensée au sujet de l'existence humaine et de la façon dont nous nous positionnons dans le monde. Crée au XIXeme par Sôren Kierkiegaard, ce courant de pensée ne s'est pas immédiatement imposé. Mais il s'est consolidé par la suite et a connu un retentissement considérable durant les années d'après-guerre. « C'est Kierkegaard qui est à l'origine de sa forme actuelle ; il lui a d'ailleurs donné une extension incomparable. Après avoir fait sensation, dans son temps à Copenhague, il fut bientôt oublié, et il n'a été redécouvert que peu après la guerre mondiale ; son influence n'est toute fois devenu décisive qu'aujourd'hui « . Ce courant de pensée a rassemblé plusieurs penseurs au XXeme siècle parmi lesquels nous citons Gabriel Marcel, Jean-Paul Sartre et Albert Camus en France ; Karl Jaspers et Martin Heidegger en Allemagne. Notre tâche et selon que cela nous a été demandé, est de présenter le condensé de ce courant philosophique existentiel. Pour ce faire, nous allons en premier lieu présenter l'existentialisme dans sont aspect général, ensuite nous décortiquerons brièvement les particularités des quelques auteurs cités ci-haut qui ont contribué au développement de ce courant. Nous terminerons notre approche, bien entendu, par une petite note conclusive.   

philosophie

« protestante particulièrement austère.

C'est le premier philosophe dont l'oeuvre peut être qualifiée de "philosophieexistentielle".

Sa philosophie est à la fois anti-hégélianiste et anti-ecclésiale. Contrairement à l'idéalisme de Hegel pour qui le rationnel est le réel, il croit que c'est l'existence qui est le domainedu réel, de l'homme pour soi (sujet), du temporel et du mouvement.

Pour lui, l'essence est le domaine de l'immuableet de ce qui a été.C'est chez Kierkegaard que l'on retrouve cette expression de l'en-soi qui est l'objet.

On peut décrire l'objet, mais onne peut dire pourquoi il est là.

Le pour-soi est le sujet: le sujet est un projet.

Kierkegaard éclaire donc l'oppositionentre l'abstrait et le concret.

Dans cette perspective il peut définir la foi non comme la croyance en des dogmesimmuables et définis éternellement, une fois pour toutes, mais comme une communication existentielle avec Dieu.Car chez lui l'accent est mis sur l'instant, point d'impact de l'éternité dans le temps, point de décision du choixexistentiel.Sôren Kierkegaard fut le premier à mettre en scène l'existence subjective de l'homme au prise avec la problématiquede la foi, de l'angoisse et du désespoir.

Pour ceci il est le père de l'existentialisme.

Pour lui, l'angoisse et le désespoirsont des éléments moteurs de la vie.

L'angoisse, c'est l'impossibilité de trouver ici-bas des réponses humaines auxquestions fondamentales.

« L'angoisse de Kierkegaard est celle de la liberté, de la possibilité de choisir entre le bienet le mal sachant que le péché originel met l'homme en situation de permanente culpabilité.

L'angoisse est alorscréatrice de valeurs, sorte de garde-fou de la liberté, mais effrayant vertige qui mène au désespoir.

» Cetteexpérience douloureuse de la finitude est un appel de l'absolu, une ouverture sur le divin. II.

1.

2 Gabriel Marcel (1889-1973)Il est un théiste avoué: il est généralement tenu pour le principal représentant de l'existentialisme chrétien.

Sapensée peut se résumer en ce que l'être ne peut se détacher dans sons essence de la réalité humaine dans laquelleil s'incarne : « L'existence précède donc pour l'essence ou, mieux, le mystère l'emporte toujours sur l'être et laproblématique » .En d'autre termes, trois sphères entourent notre existence terrestre : celle de l'avoir dans laquelle nous trouvons lamatière, le corps ou même la corporéité ; celle de l'être qui jaillit comme un principe spirituel, une conscience pureet dure qu'on peut expliquer par l'âme ; et celle du mystère sur lequel nous butons inéluctablement. II.

2.

Le courant athéeII.

2.

1 Martin Heidegger (1889-1976)Il semble athée, car il développé sa philosophie en dehors de toute référence à Dieu.

Heidegger affirme quel'angoisse est indépassable.

Face à elle, l'homme est sans recours et doit penser son existence dans l'horizon de lamort.

Il ne peut fuir cette angoisse que dans l'inauthenticité d'une vie banale et ordonnée.

Ceci veut que « face à ladéréliction et à a déchéance dans lesquelles la quotidienneté font tomber le Dasein, face à l'existenceinauthentique, il y existe un sentiment qui est une révélation privilégiée de l'être du Dasein : l'angoisse.

Bien entenduil ne s'agit pas d'une angoisse psychologique mais une angoisse métaphysique qui naît l'être-au-monde, enéprouvant le néant.

L'angoisse ne s'angoisse pas devant un étant déterminé : c'est la peur qui a peur de quelquechose.

Ce qui angoisse l'angoisse est complètement indéterminé.

» II.

2.

2 Jean-Paul Sartre (1905-1980)Lecteur assidu du philosophe allemand Martin Heidegger, Jean-Paul Sartre sera influencé par sa notion de Dasein,d'être-dans-le-monde et écrira : « Il est absurde que nous soyons nés et il est absurde que nous mourrions ».L'existentialisme athée, qu'il représente, est plus cohérent.

Il déclare que si Dieu n'existe pas, il y a au moins un êtrechez qui l'existence précède l'essence, un être qui existe avant de pouvoir être défini par aucun concept...

cet être,c'est l'homme.

Alors qu'est-ce que signifie ici que l'existence précède l'essence?Cela signifie que l'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde, et qu'il se définit après.

L'homme, telque le conçoit l'existentialiste, s'il n'est pas définissable, c'est qu'il n'est d'abord rien.

Il ne sera qu'ensuite, et il seratel qu'il se sera fait.

Nous voulons dire que l'homme existe d'abord, c'est-à-dire que l'homme est d'abord ce qui seprojette vers un avenir, et ce qui est conscient de se projeter dans l'avenir.

L'homme est d'abord un projet qui sevit subjectivement, au lieu d'être une mousse, une pourriture ou un chou-fleur; rien n'existe préalablement à ceprojet; rien n'est au ciel intelligible, et l'homme sera d'abord ce qu'il aura projeté d'être.

« Cette existence surlaquelle Sartre s'interroge est d'abord « mon » existence.

Les choses sont « en soi » et non « pour soi ».

J'existe etpa ma conscience je fais exister l'univers.

« L'existence, dit Sartre, précède l'essence ».

Il s'agit ici de l'existencehumaine radicalement différente de celle des objets fabriqués.

Mais tant dis que le propre d'une chose est d'être cequ'elle est, l'homme est ce qu'il ne pas et ne pas ce qu'il est.

Il est toujours, par ses projets, au-delà de toutesituation et toujours, par sa conscience, au-delà de lui-même » . L'existence précède l'essence, par cette formule Sartre exprime sa conviction fondamentale que l'humain est libre.Puisqu'il n'y a pas de nature humaine qui définirait tous les humains et puisque Dieu n'existe pas, l'homme estcondamné à être libre.

La liberté est donc le pouvoir qu'à la conscience de néantiser, c'est-à-dire d'annihiler lesdivers déterminismes dont elle peut être l'objet (se soustraire à la chaîne des causes et 'échapper auxdéterminations naturelles).

Cette liberté, qui constitue l'être de l'homme, se manifeste dans tous les actes qu'ilpose.

L'individu ne peut qu'être libre.Par conséquent, l'homme est responsable de ce qu'il est.

Ainsi la première démarche de l'existentialisme est demettre tout homme en possession de ce qu'il est et de faire reposer sur lui la responsabilité totale de son existence.Et quand nous disons que l'homme est responsable de lui-même, nous ne voulons pas dire que l'homme estresponsable de sa stricte individualité, mais qu'il est responsable de tous les hommes.

Choisir d'être ceci ou cela,. »

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