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La philosophie recherche-t-elle la vérité ou le sens ?

Publié le 08/10/2005

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·         Aussi, est-il probable que la question de l'utilité de la philosophie est une question qui lui est étrangère, une question qui ne peut lui être posée que de l'extérieure. Il semble nécessaire de prendre du recul par rapport à cette question, pour se demander comment on peut être amené à ne plus s'interroger sur le pourquoi de la philosophie. Comment passe-t-on du non-philosophique au philosophique, comment dépasse-t-on l'obstacle de l'inutilité de la philosophie ?

·         Faire de la philosophie / sortir de l'opinion = Le problème épineux du passage à la philosophie s'exprime avec clarté dans l'opposition classiquement admise entre opinion et philosophie. La philosophie se caractérise dès sa naissance par une critique et une dénonciation de l'opinion au nom d'une exigence de vérité et de fondement plus haut.

·         Mais pour comprendre l'abandon de l'opinion au profit de la philosophie, pour mettre eu jour la nécessité du passage à la philosophie, il faudrait encore que fussent établies l'insuffisance, la contradiction interne, l'absence de viabilité de l'opinion. Or, le propre de l'opinion est d'être satisfaite elle-même, de s'accommoder fort bien de l'absence de fondement des propositions qu'elle fait siennes. En effet, être dans l'opinion, c'est précisément ne pas se poser la question du fondement, et ainsi, ne pas comprendre les reproches adressés par la philosophie. De la doxa à la philosophia, le chaînon reste manquant.

L'ambition essentielle de la philosophie est la recherche de la vérité. Mais, les sciences contemporaines partagent ce souci. Pour la philosophie, la question est surtout de savoir quels sont les enjeux de la connaissance: est-elle le moyen de parvenir à la sagesse cad au sens de l'existence ? Quelle est donc la fonction de la philosophie ? Peut-on, en  droit, trancher entre l’alternative qui met en jeu vérité d’un côté et sens de l’autre ? La recherche de la vérité n’implique-t-elle pas toujours la recherche d’un sens, et ce de manière réciproque ? Peut-on effectivement définir le rôle de la philosophie, c’est-à-dire restreindre son champ d’extension légitime à l’un ou l’autre domaine ? Il s’agit donc de mettre à la question l’objet propre, légitime et naturel de la philosophie comme discipline autonome.

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« créées de toute éternité par Dieu. - Descartes , Méditations métaphysiques, VI è réponse. - Leibniz , Discours de métaphysique. Sens = Il s'agit là d'un synonyme de signification.

La direction d'un mouvement, l'orientation d'un processus ; la destination des êtres humains et de leur histoire, la raison d'être de leur existence etdes leurs actions, le principe conférant à la vie humaine sa valeur. - Nietzsche , La généalogie de la morale, 3 e dissertation, §28. - Merleau-Ponty , Phénoménologie de la perception, 3 e partie, ch.

3 + Humanisme et terreur, 2e partie, ch.

1. · Angles d'analyse Il s'agit donc ici de s'interroger sur la fonction et le rôle de la philosophie quant au domaine de la connaissance.Est-elle une quête de vérité ou une quête de sens. Il faudra bien évidemment s'interroger sur les raisons d'une telle alternative.

Ne peut-elle donc pasêtre les deux ? En quoi la quête de vérité diffère-t-elle de la quête de sens ? C'est donc a fortiori la nature de la discipline qui est ici mise à la question.

Il faudra donc s'interrogeraussi, a fortiori, sur les motivations qui poussent à philosopher.

En réalité, on se demande ici à quoisert la philosophie : à trouver des vérités ou à donner trouver un sens à l'existence tant du mondeque de notre propre être. Problématique Quelle est donc la fonction de la philosophie ? Peut-on, en droit, trancher entre l'alternative qui met en jeuvérité d'un côté et sens de l'autre ? La recherche de la vérité n'implique-t-elle pas toujours la recherche d'un sens,et ce de manière réciproque ? Peut-on effectivement définir le rôle de la philosophie, c'est-à-dire restreindre sonchamp d'extension légitime à l'un ou l'autre domaine ? Il s'agit donc de mettre à la question l'objet propre, légitime etnaturel de la philosophie comme discipline autonome. Plan I- Le besoin de philosophie comme s'apparentant à un besoin de vérité · La philosophie est apparaît d'abord essentiellement comme une façon de s'interroger sur les fondements et la cohérence des contenus de pensée, aux antipodes d'une foi aveugleet définitive dans ces idées.

La philosophie demeure une forme de pensée, une attitude quia souvent reçu le nom d'esprit critique.

Elle est avant tout une expérience qui agit enretour sur l'esprit qui s'y exerce. · La philosophie ne peut répondre à un besoin de philosophie dans la mesure exacte où elle ne constitue pas essentiellement une réponse.

Cette mise au point nous ramène àl'inutilité de la philosophie. · Aussi, est-il probable que la question de l'utilité de la philosophie est une question qui lui est étrangère, une question qui ne peut lui être posée que de l'extérieure.

Il semblenécessaire de prendre du recul par rapport à cette question, pour se demander commenton peut être amené à ne plus s'interroger sur le pourquoi de la philosophie.

Commentpasse-t-on du non-philosophique au philosophique, comment dépasse-t-on l'obstacle del'inutilité de la philosophie ? · Faire de la philosophie / sortir de l'opinion = Le problème épineux du passage à la philosophie s'exprime avec clarté dans l'opposition classiquement admise entre opinion etphilosophie.

La philosophie se caractérise dès sa naissance par une critique et unedénonciation de l'opinion au nom d'une exigence de vérité et de fondement plus haut. · Mais pour comprendre l'abandon de l'opinion au profit de la philosophie, pour mettre eu jour la nécessité du passage à la philosophie, il faudrait encore que fussent établiesl'insuffisance, la contradiction interne, l'absence de viabilité de l'opinion.

Or, le propre de. »

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