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La question de la conscience

Publié le 04/01/2016

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Philosophie La question de la conscience À tout seigneur tout honneur, de Descartes P.24 Notion du doute au cœur du scepticisme de Pyrrhon, N°7 P.308-309 Seconde version du codigo ergo sum de Descartes, N°18 P.363-364 Le roseaux pensant de Pascal, N°7 P.399 N°11-12 P.32 N°2 P.495 N°5 P.27-28 N°6 P.28 N°13 P.33 N°2 P403-405 N°14-15-16 P.33-34-35 N°4 P.27 N°8 P.99 Qu'appelle-t-on conscience ? (Analyse, définition, problématisation) A L'étymologie du terme et son enseignement U Le terme de conscience est directement dérivés du terme latin « conscientia » terme qui pour être compris demande à être décomposé : « avec savoir » Toutefois ce sens d'origine peut être interprété de plusieurs façons : Avec savoir peut être interprété comme ce qui est accompagné de savoir Cela peut s'interpréter comme ce qui accompagne le savoir Soit avec savoir peut signifier ce qui est au fondement d'un savoir commun'un savoir communeut signifier ce qui est au fondement duned'un savoir communeut signifier ce qui est au fondement dune, qui peut être partageable et communicable, donc l'échange. Le rappel de cette ethymologie permet de constater deux choses, l'existence d'une indécision et plus encore d'un flottement de l'interprétation du sens de la portée exact de ce sens d'origine, ce qui appèlera nécessairement d'une clarification conceptuelle de la notion de conscience. Cette ethymologie n'en témoigne pas au moins d'un premier enseignement de toute importance : elle indique d'un rapport tout à la fois étroit et spécifique entre l'ordre de la conscience et celui du savoir. A ce titre l'étymologie nous avertie qui contrairement à l'opinion commune les expressions « être conscient » ou « avoir conscient » ne sont pas synonyme de « être doué de penser » voire de « penser ». En effet, d'une manière beaucoup plus stricte, l'étymologie indiqué à comprendre qu'être conscient ou avoir conscience ......... La conscience traduit une certaine prise de distance ou de recul à l'égard de soi-même Sans donc qu'un être de conscience ne coïncide purement et simplement à lui même ce qui lui interdirai de pouvoir se connaître lui même. Exemple Si je regarde par la fenêtre, j'aperçois un bâtiment et un arbre, c'est une perception du monde qui est extérieur à moi même, mais j'ai la encore conscience de cette perception je peux saisir en moi même que je suis occupé à percevoir un arbre ou un bâtiment dans la cour et ce second exemple suffit pour nous apprendre que pour la pensée c'est donc une seule et même chose que de s'exercer par exemple et de se ressaisir elle même dans on propre exercice. Par conséquent ces deux exemples nous permettes de conférer une signification plus stricte aux expressions commune d'avoir conscience ou être conscient. En effet, avoir conscient c'est apercevoir c'est à dire ressaisir ce qui fait en nous même en matière de pensée. Et d'autre part être conscient c'est pour l'homme être présent à sa propre activité de penser, pouvoir se ressaisir sois même. Proposition de définition Le recours à l'étymologie du terme et l'analyse qui peut en découler perdent d'entendre par conscience une aptitude particulière de l'homme, une capacité d'apercevoir en lui même qu'il pense. Il convient d'entendre une capacité du sujet humain à se penser lui même, en pouvant donc prendre une part de distance envers lui même. Et par suite cette capacité du sujet humain à se prendre lui même comme objet de sa propre pensée et donc, comme objet d'une connaissance possible. Cette compréhension de la conscience est précisément celle de Descartes, qui l'a met au centre même de la définition qu'il propose de la pensée (Pensé, Descartes, 1re partie, texte 9). « Par le mot de penser, j'entends tout ce qui se fait en nous de tel sorte que nous l’apercevons immédiatement en nous même; c'est pourquoi non seulement, entendre, vouloir, imaginer, mais aussi sentir est la même chose ici que penser ». « Tout » est important ici, il renvoie à : Entendre : entendement (raison) Vouloir : volonté (choix+décision) Imaginer : imagination (faculté de création d'image mentale : imagination reproductrice de la perception + créatrice) Sentir : (sensations + sentiments) Descartes s emploi à définir la pensée d'une manière complètement originale. Descartes ne définie pas la pensée par la disposition et l'exercice de tel ou tel faculté, dans l'exact mesure où certaines de ces facultés peuvent être présente chez l'animal, notamment la sensibilité voir l'imagination elle même. Mais Descartes ne définie par davantage la pensée par la réunion de ses facultés en un seul être dans l'idée que cette conjonction serait propre à l'homme et à l'homme seul, par différence avec l'animal qui lui n'en posséderait que quelques unes. Tout différemment et de manière pleinement originale, Descartes définie la pensée triplement : Il la définie comme une activité et non pas comme une substance, c'est la qu'indique le choix du verbe aux lieu du substantif correspondant la pensée, cette activité suppose l'existence du sujet pensant. C'est d'ailleurs en ce sens que dans le texte dit du codigo par l'expérience du doute méthodique, Descartes n'établit pas seulement l'existence certaine de la pensée mais également conjointement celle de l'existence du sujet qui pense, c'est à dire du « je » du « je pense ». Descartes définie la pensée comme cette activité spécifique du sujet de ressaisir ce qui fait en lui même, ses sensations, ses sentiments, ect. De là, la précision décisive à valeur définitionnelle apportée par Descartes de tel sorte que nous l’apercevons en nous mêmes. En cela Descartes comprend la pensée comme cette activité qui rend le sujet présent à ce qui se passe en lui même, qui le rend présent à lui même. Descartes précise que cette activité permet au sujet permet au sujet de savoir tout ce qui se fait en lui même, permet de se connaître lui même. A ce triple titre, Descartes pose donc que penser au sens stricte, tel que la pensée s'exerce chez l'homme, c'est toujours penser qu'on pense, selon un redoublement possible de la pensée sur elle même, c'est donc pouvoir penser ce que l'on pense, et être en mesure de se connaître sois même. A ce titre, Descartes définit strictement la pensée comme activité d la conscience donc il établit une véritable équation, une équivalence entière sans reste entre la pensée et la conscience, ce qu'il formule explicitement par ailleurs dans une lettre à l'un de ses correspondant le père Gilbieuf en date du 19/01/1942 dans laquelle il dit « pensée ou conscience ». Par là même, la pensée définit par Descartes constitue l'expression d'une véritable prise de position, donc d'une thèse. Pour Descartes la pensée c'est la conscience, et réciproquement, la corcier et c'est la pensée, c'est à dire la pensée ressaisit dans son essence même, ce qui implique que pour Descartes il n'y a et ne saurait y avoir de pensée authentique que consciente d'elle même, à savoir comme activité consciente elle même. Conséquence de la détermination cartésienne de la pensée comme conscience Avec cette définition de la pensée, Descartes adopte donc une position philosophique singulière de type conscientialiste, qui identifie toute la pensée avec l'activité de conscience donc en affirmant une équivalence, sans reste entre la pensée et la conscience. Ce qui signifie que pour Descartes que toute pensée s’accompagne nécessairement de la conscience elle même. Cette prise de position conscientialiste conduit à produire à l'idée d'une conscience cristalline, c'est à dire transparente, l'idée donc d'un sujet pensant entièrement transparent à lui-même, capable de se connaître parfaitement lui-même. En effet, si comme l'affirme Descartes je peux prendre conscience de tout ce qui se fait en moi même, alors rien de ce que je pense n'échappera à ma conscience donc rien ne pourra me demeurer inaccessible ou seulement obscure dans mon effort de prise de connaissance de moi même. Et à ce titre Descartes peut affirmer que la conscience de sois même constitue le principe d'une connaissance possible de sois même pleine et entière. Ce qui fait bien de l'homme un sujet pensant transparent à lui même, c'est à dire capable de se connaître lui même par lui même de manière exhaustive et véritable. Cette même prise de position conscientialiste conduit également Descartes à concevoir la volonté humaine comme une faculté parfaitement souveraine, toute puissante, par suite elle conduit Descartes à se représenter l'homme comme un sujet qui peut se rendre parfaitement maître et responsable de lui même, et à ce titre véritablement libre. Si comme l'affirme Descartes, je puis prendre conscience de tout ce qui se fait en moi, alors je suis en mesure, d'examiner, d'évaluer, de juger et donc d'accepter aussi bien que de refuser tout motif d'action qui se présente à moi et qui pourrait éventuellement venir m'influencer et me contraindre. Je suis donc en mesure de décider par moi même et par moi seul, par le seul exercice de mon jugement, par la seule force de ma volonté, de ce que je conscent à faire ou refuse d'accomplir car rien ne serait échapper au prise de ma conscience, à sa vigilance, ni donc s'imposer à ma volonté. C'est en ce sens que Descartes est amené à concevoir la volonté humaine comme une puissance intérieure absolument souveraine, qui pour Descartes n'est rien d'autre que la marque en l'homme de la toute puissance divine. Cette compréhension de la volonté conduit à comprendre l'homme comme une être capable de se connaître lui même mais plus encore comme un être capable de déterminer lui même. Il peut décider d'adopter ou de refuser ses actions par la seul force de sa volonté. Par conséquent, cette théorie conscientialiste est une représentation où figure l'homme tout à fait imminent ou sublime qui ne peut être contraint par rien. Notamment par aucune cause, aucun motif extérieur ou étranger à s volonté d'origine aussi bien corporel que social et qui pourrait venir s'imposer à q lui en le contraignant. La théorie cartésienne de la conscience et de la volonté engage à comprendre l'homme comme ...

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« peux saisir en moi même que je suis occupé à percevoir un arbre ou un bâtiment dans la cour et ce second exemple suffit pour nous apprendre que pour la pensée c'est donc une seule et même chose que de s'exercer par exemple et de se ressaisir elle même dans on propre exercice.

Par conséquent ces deux exemples nous permettes de conférer une signification plus stricte aux expressions commune d'avoir conscience ou être conscient. En effet, avoir conscient c'est apercevoir c'est à dire ressaisir ce qui fait en nous même en matière de pensée.

Et d'autre part être conscient c'est pour l'homme être présent à sa propre activité de penser, pouvoir se ressaisir sois même. 2.

Proposition de définition Le recours à l'étymologie du terme et l'analyse qui peut en découler perdent d'entendre par conscience une aptitude particulière de l'homme, une capacité d'apercevoir en lui même qu'il pense.

Il convient d'entendre une capacité du sujet humain à se penser lui même, en pouvant donc prendre une part de distance envers lui même.

Et par suite cette capacité du sujet humain à se prendre lui même comme objet de sa propre pensée et donc, comme objet d'une connaissance possible.

Cette compréhension de la conscience est précisément celle de Descartes, qui l'a met au centre même de la définition qu'il propose de la pensée ( Pensé , Descartes, 1 re partie, texte 9).

« Par le mot de penser, j'entends tout ce qui se fait en nous de tel sorte que nous l’apercevons immédiatement en nous même; c'est pourquoi non seulement, entendre, vouloir, imaginer, mais aussi sentir est la même chose ici que penser ». « Tout » est important ici, il renvoie à : o Entendre : entendement (raison) o Vouloir : volonté (choix+décision) o Imaginer : imagination (faculté de création d'image mentale : imagination reproductrice de la perception + créatrice) o Sentir : (sensations + sentiments) Descartes s emploi à définir la pensée d'une manière complètement originale.

Descartes ne définie pas la pensée par la disposition et l'exercice de tel ou tel faculté, dans l'exact mesure où certaines de ces facultés peuvent être présente chez l'animal, notamment la sensibilité voir l'imagination elle même. Mais Descartes ne définie par davantage la pensée par la réunion de ses facultés en un seul être dans l'idée que cette conjonction serait propre à l'homme et à l'homme seul, par différence avec l'animal qui lui n'en posséderait que quelques unes. Tout différemment et de manière pleinement originale, Descartes définie la pensée triplement : o Il la définie comme une activité et non pas comme une substance, c'est la qu'indique le choix du verbe aux lieu du substantif correspondant la pensée, cette activité suppose l'existence du sujet pensant.

C'est d'ailleurs en ce sens que dans le texte dit du codigo par l'expérience du doute méthodique, Descartes n'établit pas seulement l'existence certaine de la pensée mais également conjointement celle de l'existence du sujet qui pense, c'est à dire du « je » du « je pense ». o Descartes définie la pensée comme cette activité spécifique du sujet de ressaisir ce qui fait en lui même, ses sensations, ses sentiments, ect.

De là, la précision décisive à valeur définitionnelle apportée par Descartes de tel sorte que nous l’apercevons en. »

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