Devoir de Philosophie

La raison s'agit-elle de notre devoir?

Publié le 13/11/2012

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Mélanie Mouawad PHI 1502 B M. Mathieu Bras Le 12 avril 2010 Rédiger pour l'entraînement seulement. Question - Traitez l'un des deux sujets suivant, en adoptant un plan dialectique : 1) La raison nous indique-t-elle toujours notre devoir? 2) Faut-il légaliser l'euthanasie? La raison s'agit-elle de notre devoir? Qu'est-ce que la morale? La morale est un ensemble de règles relatives au bien et au mal pouvant caractériser un individu ou une collectivité. Pour les philosophes, la source de la morale n'est pas toujours celle de la raison, ce qui insiste que la raison ne nous indique pas toujours notre devoir. Si nous examinons les théories des trois philosophes suivants : Emmanuel Kant, John Stuart Mill et Zénon de Cithium ; nous réaliserons que chacun a une source de morale distincte. Pour Kant (théorie kantienne) c'est la raison, source de la morale ; celle de Mill (théorie utilitariste) piétine sur la raison pour mettre en place le calcul de la sensation ; quant à Zénon de Cithium (théorie stoïcienne) c'est une entente de raison et de sensation qui illustre une cause à effet. Pour commencer, Kant - qui reprochait à David Hume que les sentiments sont instables, ambigus, et en réalité indifférents au bien et au mal - était à la recherche d'un critère stable. Ce critère enveloppait la science de la nature, et alors établissait les lois universelles accessibles par la raison. L'universalisation ne peut pas nuire la nature et l'espèce humaine. Nos actions lorsqu'on les universalise, elles aussi conservent la nature et le genre humain, ce modèle peut être transposé dans la morale. Par exemple, si on voulait universaliser le mensonge et que tous mentent, il faut tenir en compte que le fait de mentir c'est d'être cru par les autres. Pourtant, sans vérité le mensonge n'existe point. Ceci dit, le mensonge est impossible sans la vérité, donc on ne peut pas l'universaliser. En conséquence, l'universalisation de l'action doit être logiquement possible. Cette première impérative est simplifiée par ce proverbe : « Agis toujours d'après la maxime, qui fait que tu puisses vouloir, en même temps, qu'elle devienne une loi universelle. « Le devoir est ainsi connu par ce qui puisse être universalisable. Une deuxième impérative explique que nous sommes libres avec tous ces devoirs ...

« explique que nous sommes libres avec tous ces devoirs : puisque notre raison aperçoit notre devoir, malgré cela nous sommes tous libres de choisir à ne pas le suivre.

De ce fait, la liberté est universelle, donc elle est morale.

Contredire la liberté, c’est contredire la morale.

Il faut respecter la liberté chez soi et chez autrui.

Dans nos actions vis-à-vis d'autrui, nous devons toujours garder à l’esprit leur liberté.

Si nos actions ne tiennent pas compte de cette liberté, à ce moment-là, elles contredisent l’universel.

Donc, elles ne sont pas morales.

Par exemple, si vous allez voir une prostituée qui utilise son corps comme un moyen pour se faire de l’argent, même si elle s'empare de ton argent, vous – le client avez pris avantage de ses moyens.

Alors, dans ce cas-ci, vos intentions n'ont été qu'à ôter sa liberté.

Cette deuxième impérative est condensée par ce dicton : « Agis de façon telle que tu traites l’humanité, aussi bien dans ta personne que dans la personne d’autrui, comme une fin et non comme un moyen.

» Le devoir devient de traiter les autres aussi bien que vous, vous aimeriez être traité (la Bible).

En somme, la raison s’agit de notre devoir tant qu’elle soit universalisable et retient des intentions non-destructrices, elle est morale, selon la théorie kantienne. Par contre, de son côté, Mill critique la pensée de Kant, il trouve que c’est le résultat qui compte et non l’intention avec laquelle on agit.

Ainsi, ce n'est que la sensation qui est la source de nos actions, puisqu'on vise le plaisir et non la raison.

Cette théorie utilitariste a été fondée par les influences finalistes du monde et de la nature humaine d'Épicure et d'Aristote.

Ce fut Aristote qui prononça: « Le bonheur est la fin de l’homme.

» Les utilitaristes reprennent le raisonnement finaliste de ces deux philosophes, mais lui donne un autre contenu : la finalité de l’homme ne va pas être de réaliser sa nature intelligente – comme l'a indiqué Aristote – mais de satisfaire ses plaisirs.

Pour ce faire, on pèse et on compare nos actions, et on recherche l'action qui a le plus grand excédent de plaisir ; car c'est celui-là qui nous apportera notre bonheur.

Pour mieux expliquer le conséquentialisme, voici l'équation: on calcule toutes les actions qui nous apportent du plaisir, en addition à celles-ci, toutes les actions qui nous apportent de la peine pour aboutir au résultat qui promet notre bonheur.

Une telle finalité nous impose l'hédonisme : la doctrine du plaisir, où il faut maximiser le plaisir et minimiser la douleur.

L’homme réalise son bonheur en accomplissant sa fin spécifique – cette fin n'est pas égale avec celle des plantes et des animaux, qui est d’être rationnel.

La formule utilitariste établit que ce n'est pas seulement notre bonheur que nous cherchons.

Notre calcul doit aussi inclure le plaisir des autres.

Mais satisfaire à tout le monde est impossible, du moins, nous pouvons rechercher la satisfaction maximale du plus. »

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