La rationalité scientifique et la Question de la Technique

«  Le progrès est lié à une sélection plutôt qu’à une addition ; le vrai c’est ce qui reste quand toutes les erreurs auront été supprimées.

Pour progresser, il faudra que la science soit capable à poser des nouveaux types de question.  Savoir déplacer les questions permet d’obtenir de nouvelles réponses.  Progrès par épigenèse et non par préformisme.  L’évolution est un déploiement de ce qui est déjà présent dans l’ œuf.

Tout s’effectue ab ovo. La vie consiste à ce déploiement.  Pour l’épigenèse, la vie n’est pas contenue dans l’ œuf, tout s’effectue ex ovo .  La science est profondément liée à l’histoire.

« Une science qui n’a pas d’histoire n’est pas une science.  Exemples = l’expérience première.

L’expérience à quelque chose d’attachant, mais en même temps elle peut se révéler trompeuse.  Le substantialisme est un autre obstacle.

L’obstacle « réaliste », le « chosisme » l’atome.

L’atome est d’abord un concept, un système de relation : c’est un concept scientifique plutôt qu’une chose réellement cachée dans les profondeurs de la matière.

Méfions-nous du substantialisme.  L’obstacle verbal et unitaire.

Bachelard fait allusion à Freud, qui a mis au point une psychanalyse première.

Freud a montré le pouvoir de l’inconscient qui est en quelque sorte actif.

La psychanalyse de Freud à en quelque sorte analysé la conscience subjective.  Bachelard à une imagination qui n’est pas seulement formelle, mais qui est aussi matérielle.  L’idée de Bachelard c’est que la matière elle-même contient des images.  Les formes s’achèvent, les matières jamais.

La matière est le schème des rêves indéfinis.  Dans la rêverie l’esprit ne conçoit rien de précis.  Bachelard est d’un côté épistémologue, physicien, homme de la raison, et d’un autre côté, il se passionne pour la poésie et son œuvre est donc divisée en deux grandes séries d’ouvrage.  L’imagination est maitresse d’erreurs et de faussetés.

D’autant plus fourbe, qu’elle ne trompe pas toujours.  Pour prouver il faut d’abord trouver, et donc imaginer.

L’imagination semble donc bien partit prenante dans le domaine de la connaissance.

L’imagination rend possible l’irréel.

L’esprit humain n’est pas enfermé dans le réel, c’est pour cela qu’il peut le connaitre.  L’imagination n’est pas un obstacle à la connaissance, mais on pourrait lui attribuer le pouvoir de connaitre la réalité autrement que le fait la science.

La poésie peut elle aussi être un mode de connaissance de la réalité.

La poésie et la science ne sont pas ennemies, puisque toutes deux contiennent une connaissance du monde.

Il peut y avoir une connaissance qui peut venir de l’imagination elle-même.

La poésie est justement une forme de connaissance du monde par le moyen de l’image et de l’imaginaire.  L’art et la poésie font appel, à l’imagination dans ce cas le monde se découvre, à nous à travers des images poétiques qui nous permette de saisir quelque chose du monde.  Une combinaison d’image nous permet l’expérience d’une ouverture.  L’art et la science ne s’opposent pas.

Plutôt que l’imagination peut permettre dans la poésie comme dans la science une certaine connaissance du monde, par le moyen de l’imaginaire.  Que ce soit dans la science ou dans la poésie l’imaginaire est un moyen de se rapprocher du réel.  C’est même un moyen indispensable de trouver ce qu’est le réel.  Le monde est inimaginable.

Toute image risque de réduire ce qu’est la réalité.. »