« La religion est l'opium du peuple » - Analyse de ''La Critique du droit de Hegel'' de Marx

La foi permet à l'homme d'effacer sa crainte de la mort, question existentielle et obsédant ce dernier, elle l'annihile en promettant l'existence d'une vie après la mort. Le maître mot est l'espoir, elle le permet et l'encourage à travers les mythes qu'elle crée et les écrits datant de plusieurs siècles. Elle est vue ici comme une manipulation des masses populaires, c'est cette manipulation qui permet d'établir un autre lien avec les sectes : toutes deux, afin d'obtenir de nouveaux fidèles font appel aux techniques les plus innovantes tel que la séduction par les mythes. Mais les sectes sont plus radicales dans leur manières, elles sont dans une logique de chiffres, raisonnent en critères quantitatifs et non qualitatifs. Marx met également en évidence les rapports entre religion et pouvoirs, entre clergé et membres de l'exécutif : cette relation a toujours existé depuis l'expansion du Christianisme en Europe et c'est celle la même qui décrédibilise la religion car un conflit d'intérêts entre ces deux entités est évident. Le pouvoir afin d'endormir le peuple se servait de la religion comme d'une drogue et pouvait ainsi s'épanouir sans contestation assez puissante pour le faire plier. La religion allait même jusqu'à s'occuper de l'éducation des enfants de la nation afin de les endoctriner dès leur plus jeune âge. Marx formule ici une critique égale à l'encontre du christianisme, du judaïsme ou de l'islam : il englobe toutes les religions sans distinctions.