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la révolution

Publié le 22/05/2013

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LA RÉVOLUTION     Introduction :   -du latin « revolvere «= « rouler en arrière «, qui a donné en italien le verbe « rivoltare «= retourner, renverser. -terme de révolution= s’applique dans le langage courant à des domaines variés : on parle souvent de révolution culturelle, économique, technique ou scientifique. Ex : -révolution industrielle= au 19e, qui se répand en Europe et substitue à l’agriculture l’industrie et le commerce= véritable transformation qui affecte profondément les sociétés et leur environnement (comme chacun le sait). -De la même manière, on parle de la révolution copernicienne, lancée par les travaux de Copernic, qui a, entre le 16e et le 18e siècle, bouleversé les représentations anciennes de l’univers = a engendré une transformation des méthodes scientifiques et des idées philosophiques. ÞDe manière générale, on appelle révolution tout changement, toute innovation qui modifie l’ordre établi, dans un domaine quelconque. Sur le plan politique, de la même manière, la révolution implique et provoque (en théorie du moins) un bouleversement important et brusque dans la vie d’une nation. Plus précisément, elle correspond à une remise en question radicale et souvent violente des autorités en place par un groupe d’individus (il n’y a de révolution que collective). De sorte qu’elle substitue à l’ordre établi un ordre nouveau, et ce de manière irréversible (c’est là essentiellement ce qui distingue la révolution de la simple révolte ou du soulèvement). Ce qui caractérise avant tout la révolution politique (à ce qu’il semble), c’est l’ampleur et la rapidité des changements (on parle souvent des trois « R « de la Révolution : réalisme des fondements, radicalité du changement et rapidité d’action).   -Pourtant, la notion de révolution recouvre de profondes ambiguités, et le concept même est loin d’être nettement établi. Preuve en est, il donne lieu à de nombreuses confusions, de sorte que trop souvent on prend la révolution pour ce qu’elle n’est pas. Ex : Nous parlions tout à l’heure de la Révolution industrielle, dont l’appellation a été contestée par des historiens, notamment Fernand Braudel, qui note que le caractère brutal qu’implique le mot « révolution « ne peut véritablement s’appliquer qu’au Royaume-Uni et que, pour les autres pays, il convient mieux de parler d’ « industrialisation «, terme qui met en avant une idée de processus plus progressif. ÞIllustre bien l’écart entre usage courant de la notion et ce qu’elle représente véritablement. = fonde la complexité du concept.   ÞQu’est-ce que la Révolution ? C’est ce que nous allons tenter d’élucider, mais poser la question de manière serait sans doute réducteur. J’ai donc réfléchi à la question suivante, tout aussi simple en apparence : « Pourquoi la Révolution ? « ; Qu’est-ce qui pousse un groupe d’individus au soulèvement, à la remise en question de tous les fondements d’une société ? Nous verrons que la question n’a rien de l’évidence !! -       Est-ce en vue d’un progrès ? Nous verrons que celui-ci n’est jamais garanti. -       Ce qui conduira  à une remise en question de la notion même de révolution : Parler de révolution, n’est-ce pas chimérique, fictionnel ? -       Pour autant, la répétition, dans l’Histoire, des évènements révolutionnaires (cf révolutions arabes) nous contraint à pousser plus loin la recherche d’un intérêt à la révolution : Comment expliquer cet enthousiasme apparemment inextinguible pour l’acte révolutionnaire ? On s’intéressera donc dans une troisième partie à l’acte même de révolte, dont l’importance et la charge symbolique, on va le voir, égale largement celle des résultats effectifs du soulèvement.     I- est-elle valable ?  efficace ? vaut-elle le coup d’être menée ?   ®Toute révolution, on l’a dit, implique une remise en question, une négation même, de l’ordre établi. Toutefois, elle constitue toujou...

« souvent des trois « R » de la Révolution : réalisme des fondements, radicalité du changement et rapidité d'action).   -Pourtant, la notion de révolution recouvre de profondes ambiguités, et le concept même est loin d'être nettement établi.

Preuve en est, il donne lieu à de nombreuses confusions, de sorte que trop souvent on prend la révolution pour ce qu'elle n'est pas. Ex : Nous parlions tout à l'heure de la Révolution industrielle, dont l'appellation a été contestée par des historiens, notamment Fernand Braudel, qui note que le caractère brutal qu'implique le mot « révolution » ne peut véritablement s'appliquer qu'au Royaume-Uni et que, pour les autres pays, il convient mieux de parler d' « industrialisation », terme qui met en avant une idée de processus plus progressif. ÞIllustre bien l'écart entre usage courant de la notion et ce qu'elle représente véritablement.

= fonde la complexité du concept.   ÞQu'est-ce que la Révolution ? C'est ce que nous allons tenter d'élucider, mais poser la question de manière serait sans doute réducteur.

J'ai donc réfléchi à la question suivante, tout aussi simple en apparence : « Pourquoi la Révolution ? » ; Qu'est-ce qui pousse un groupe d'individus au soulèvement, à la remise en question de tous les fondements d'une société ? Nous verrons que la question n'a rien de l'évidence !! -       Est-ce en vue d'un progrès ? Nous verrons que celui-ci n'est jamais garanti. -       Ce qui conduira  à une remise en question de la notion même de révolution : Parler de révolution, n'est-ce pas chimérique, fictionnel ? -       Pour autant, la répétition, dans l'Histoire, des évènements révolutionnaires (cf révolutions arabes) nous contraint à pousser plus loin la recherche d'un intérêt à la révolution : Comment expliquer cet enthousiasme apparemment inextinguible pour l'acte révolutionnaire ? On s'intéressera donc dans une troisième partie à l'acte même de révolte, dont l'importance et la charge symbolique, on va le voir, égale largement celle des résultats effectifs du soulèvement.  . »

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