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La science nous délivre t-elle des mythes ?

Publié le 05/05/2014

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mythes
Le philosophe, physicien et mathématicien Thalès s’est rendu célèbre en prévoyant l’éclipse de Soleil de 585 avant J.C. Ici se situerait l’acte fondateur de la science, la connaissance et l’explication du monde et de ses phénomènes selon des principes rationnels. En prédisant un événement céleste par le seul calcul, il rendait caduque la prétention explicatrice des mythes. Ces grands récits fondateurs, portés par la foi des hommes, transmis de générations en générations, mettant en scène des puissances surhumaines (dieux, héros, ancêtres, etc.) cherchaient à rendre compte de l’ordre du monde. Or si une éclipse ne survient que par un mécanisme totalement prévisible par la raison, c’est donc que ce phénomène n’est pas le fruit d’une intervention divine. Ainsi, la connaissance scientifique nous  « délivrerait » (au sens de « libérer ») de l’emprise de l’ignorance, de la superstition, des illusions religieuses. Cependant, n’est-il pas quand même un peu naïf de penser que l’histoire de la science se réduit à une marche triomphale vers la Vérité ? Force est de constater que la connaissance scientifique peut tenir le rôle, à son tour de nouvelle « mythologie » ! Ainsi, bien des gens aujourd’hui font référence au trop fameux « Bing Bang » , sans rien y comprendre, comme jadis on invoquait la « Genèse » ! Les théories scientifiques seraient-elles des « vérités » à croire comme des dogmes ? Et si la science, à son tour, nous « délivrait » (au sens de « fournir ») des « mythes » ?! La science nous délivre-t-elle des mythes… ou nous en délivre-t-elle de nouveaux ?               Nous,  êtres humains vivant sur terre avons une définition bien peu précise du mot science. Or la connaissance scientifique est  une avancée  dans le monde et nous permet d’être sans cesse informé sur ce que nous vivons. Mais qu’est-ce que la connaissance, et surtout la connaissance scientifique ? La connaissance est une activité par laquelle l’Homme prend acte des données de l’expérience (qui est une preuve matérielle) et cherche à les comprendre où à les expliquer. Alors que la connaissance scientifique est un ensemble de propositions qui obéissent à des lois rationnelles unifiées, c’est-à-dire des lois de la raison universelle. En effet, le mot « science » vient du latin « scientia » voulant dire le « savoir ». C’est le fait d’expliquer rationnellement les phénomènes naturels par des lois mathématiques en excluant toute explication par des éléments surnaturels. La science exclurai alors toute part de mythologie, croyance imaginaire, voire mensongère, exprimant une conception ou une idée abstraite. La mythologie est donc l’inverse de la rationalité philosophique et scientifique. Ainsi, nous pouvons dire que la connaissance scientifique nous libère, elle donne une explication rationnelle aux questions que se pose l’humain. Il y a sans cesse une profonde recherche de la Vérité grâce aux travaux scientifiques. Le physicien réalise donc des expériences pour vérifier ses hypothèses et ainsi dégager une loi. Les travaux de Nicolas Copernic, un astronome polonais, permettent d’exposer sa théorie « héliocentrique » du mouvement des astres. Ce fut le premier à proposer ce modèle où ce n’est pas la terre qui est le point immobile et central des mouvements célestes, mais le soleil, la terre prenant le rang de simple planète.  Copernic était en désaccord avec Aristote et Ptolémée qui défendaient un modèle géocentrique, ce bouleversement de situation est à l’origine de la révolution scientifique du XVIIème siècle.  En affirmant que « les scientifiques sont les travailleurs de la preuve », Bachelard, philosophe montre que le raisonnement scientifique est construit, on ne peut pas s’improviser physicien, le réel, le vraisemblable se constitue à mesure que la science progresse. Par ailleurs, Bachelard, affirmait également le fait que  « rien n’est donné. Tout est construit » ; rechercher la vérité, c’est quitter une approche approximative et irréfléchie du réel pour une élaboration proprement scientifique du problème dont il est question.&...
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« universelle.

En effet, le mot « science » vient du latin « scientia » voulant dire le « savoir ».

C'est le fait d'expliquer rationnellement les phénomènes naturels par des lois mathématiques en excluant toute explication par des éléments surnaturels.

La science exclurai alors toute part de mythologie, croyance imaginaire, voire mensongère, exprimant une conception ou une idée abstraite.

La mythologie est donc l'inverse de la rationalité philosophique et scientifique.

Ainsi, nous pouvons dire que la connaissance scientifique nous libère, elle donne une explication rationnelle aux questions que se pose l'humain.

Il y a sans cesse une profonde recherche de la Vérité grâce aux travaux scientifiques.

Le physicien réalise donc des expériences pour vérifier ses hypothèses et ainsi dégager une loi.

Les travaux de Nicolas Copernic, un astronome polonais, permettent d'exposer sa théorie « héliocentrique » du mouvement des astres.

Ce fut le premier à proposer ce modèle où ce n'est pas la terre qui est le point immobile et central des mouvements célestes, mais le soleil, la terre prenant le rang de simple planète.  Copernic était en désaccord avec Aristote et Ptolémée qui défendaient un modèle géocentrique, ce bouleversement de situation est à l'origine de la révolution scientifique du XVIIème siècle.  En affirmant que « les scientifiques sont les travailleurs de la preuve », Bachelard, philosophe montre que le raisonnement scientifique est construit, on ne peut pas s'improviser physicien, le réel, le vraisemblable se constitue à mesure que la science progresse.

Par ailleurs, Bachelard, affirmait également le fait que  « rien n'est donné. Tout est construit » ; rechercher la vérité, c'est quitter une approche approximative et irréfléchie du réel pour une élaboration proprement scientifique du problème dont il est question.   Ainsi, dans la science, il y a une part de réflexion et de remise en question pour construire une théorie, c'est le fruit de la recherche du scientifique. La connaissance scientifique s'écarte des mythes, les faits peuvent être démontrés car une hypothèse scientifique n'acquiert le statut de vérité scientifique   qu'à partir du moment où elle a été vérifiée (par l'expérience).

Nous pouvons alors dire que la science s'oppose à la religion,  d'ailleurs Galilée, physicien de l'âge classique qui défendait l'héliocentrisme s'était opposé à l'idée de l'Eglise, qui elle avait une vision géocentrique du mouvement des astres.

Cela changerait toute la conception de l'époque puisque la terre n'est plus au centre de l'univers mais elle devient véritablement une planète ! Il faut s'imaginer le bouleversement que constitue cette découverte scientifique, les astronomes n'avaient pas de preuves formelles de la théorie du. »

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