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La science permet-elle de tout savoir ?

Publié le 27/02/2008

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                2.Les limites de la science a)                      Pour Hume, la science ne fournit pas tant un savoir qu'une croyance. Rien ne permet d'affirmer qu'une loi scientifique existe. Elle procède d'après lui par inférence, c'est-à-dire, qu'elle infère d'une répétition d'évènements concomitants une relation de causalité. Par exemple, si j'ai à plusieurs reprises vu un évènement A suivre de B, je vais inférer A comme cause de B. C'est l'habitude qui fait croire que cette relation est une loi qui existe véritablement. Ainsi, rien ne m'assure que le soleil se lèvera demain. La science ne peut rien savoir.  b)                      Kant va essayer de sauver la causalité en en faisant une vérité a priori. Néanmoins dans la Critique de la raison pure  il s'agit de donner ses limites à la science, c'est-à-dire de répondre à la question Que puis-je savoir ?

« différents domaines du savoir.

Nous allons à présent considérer les limites de la science. 2.Les limites de la science a) Pour Hume, la science ne fournit pas tant un savoir qu'une croyance.

Rien ne permet d'affirmer qu'une loi scientifique existe.

Elle procède d'après lui par inférence, c'est-à-dire, qu'elle infère d'unerépétition d'évènements concomitants une relation de causalité.

Par exemple, si j'ai à plusieurs reprises vu unévènement A suivre de B, je vais inférer A comme cause de B.

C'est l'habitude qui fait croire que cetterelation est une loi qui existe véritablement.

Ainsi, rien ne m'assure que le soleil se lèvera demain.

La sciencene peut rien savoir.

b) Kant va essayer de sauver la causalité en en faisant une vérité a priori.

Néanmoins dans la Critique de la raison pure il s'agit de donner ses limites à la science, c'est-à-dire de répondre à la question Que puis-je savoir ? Or, la limite qu'il assigne à la science est le monde des phénomènes, c'est-à-dire au monde tel qu'il m'apparaît par le prisme déformant, ou plutôt formant, des catégories de l'intuitions et del'entendement.

Je ne peux rien dire du monde des choses en soi.

Je ne peux répondre par la science auxquestions de morales ou à la question de Dieu parce que sur ces domaines je n'ai pas les données del'intuition.

Par contre, je peux tout connaître du monde des phénomènes. Néanmoins, en transformant le statut de la science en un rassemblement de sciences ne peut-on pas envisager une science qui nous délivre un savoir sur les domaines de l'action humaine, de la psyché.

S'agit-ilalors toujours de savoir ? 3.

Les domaines de la science. a) On reconnaît généralement une distinction entre ce que l'on nomme les sciences dures : physique et mathématique et sciences molles.

On reconnaît à la première une rigueur plus grande que laseconde.

Néanmoins, le positivisme du XIX, qui pensait que la science pourrait tout expliquer, constituer unsavoir positif, placer dans la sociologie et dans les sciences humaines en général un grand espoir. b) Il faut néanmoins reconnaître que cet espoir restait de l'ordre de la croyance et de la foi.

A ce titre, le statut de la science a changé et on reconnaît aisément aujourd'hui que le statut actuel des scienceshumaines ne fait pas d'elles des sciences au même titre que par exemple la physique.

Le domaine auquel elless'appliquent ne permet pas d'acquérir le même type de certitude.

Il n'existerait donc pas une science mais dessciences ou plus précisément la vraie science et les pseudo sciences. c) Mais, en réalité, les sciences prétendument dures ne peuvent prétendre de droit à constituer un savoir positif.

Même si les modèles scientifiques des sciences sont plus satisfaisants que ceux des scienceshumaines, les théories scientifiques demeurent hypothétiques. Conclusion: Non seulement la science ne peut pas tout savoir, mais il n'est pas dit qu'elle puisse savoir au sens de découvrir des certitudes.

Hume avait peut-être raison de ne reconnaître à la science qu'un statut de croyance.Néanmoins, au moins la science formule-t-elle, en reconnaissant son statut hypothétique, un savoir sur sonpropre savoir, la seule certitude acquise par la démarche scientifique contemporaine est que ses fondementsne sont jamais qu'hypothétiques et que le savoir ne peut jamais être qu'un espoir ; une foi qui tourne la sciencedu côté de la recherche.. »

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