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La tolérance doit-elle, et peut-elle, être sans limite ?

Publié le 22/01/2020

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- On confirmera par des exemples historiques d’intolérance (religieuse, politique, artistique). La philosophie elle-même, dans l’Antiquité (cf. le traitement réservé au « barbare »), n’est pas un modèle d’ouverture aux pensées et aux individus autres.

- L’idée de tolérance est donc tardive. L’égalité de tous les hommes affirmée par le christianisme est très longtemps demeurée strictement théorique (ou « abstraite »). Rappeler Montaigne (« Des Cannibales ») et les luttes pour la tolérance au XVIIIe siècle.

« 168 LA PRATIQUE ET LES FINS ou de lutte contre ce qui, dans l'autre, apparaît comme menaçant l'inté­ .

grité.

- On confirmera par des exemples historiques d'intolérance (reli­ gieuse, politique, artistique).

La philosophie elle-même, dans l' Antiquité (cf le traitement réservé au« barbare»), n'est pas un modèle d'ouverture aux pensées et aux individus autres.

- L'idée de tolérance est donc tardive.

L'égalité de tous les hommes affirmée par le christianisme est très longtemps demeurée strictement théorique (ou « abstraite » ).

Rappeler Montaigne ( « Des Cannibales ») et les luttes pour la tolérance au XVIII' siècle.

[Il.

Les difficultés du relativisme intégral] - Dans la pensée moderne, la tolérance se définit comme devoir de res­ pect envers l'autre (ce qui est plus que la simple faculté de supporter ses différences partielles).

Et cet autre est bien, radicalement, un non-moi.

D'où l'affirmation, après sa revendication, d'un «droit à la différence», et la redéfinition de l'humanité comme constituée d'écarts.

- Question : cela oblige-t-il désormais à tout (attitude, institution, opi­ nion) tolérer ? Exemple : dans le domaine politique, une mentalité tolé­ rante(= démocratique) ne risque-t-elle pas de se condamner à disparaître, si elle tolère les opinions et les actes qui la contestent au point de vouloir la détruire ? - L'intolérance ne peut en effet que se fortifier quand elle ne connaît pas d'obstacle.

D'où la nécessité de n'en admettre que des formes «faibles », capables de s'insérer dans un débat, compatibles avec un prin­ cipe de libre expression régissant l'ensemble du social.

- Rappeller que le contrat social prévoit l'expulsion de celui qui, sous prétexte d'imposer sa volonté aux autres, rompt le pacte fonda­ mental.

[Ill.

Les atteintes à la personne] - La tolérance suppose la réciprocité.

En l'absence de celle-ci, l' intolé­ rable apparaît, même pour l'esprit tolérant (camps d'extermination, géno­ cides, torture ...

).

La tolérance ne peut être synonyme d'un relativisme absolu des valeurs, qui supprime toute exigence éthique.

- Un tel relativisme est de plus contradictoire (suicidaire) : sous pré­ texte de tout admettre, il ne peut contester ce qui chercherait à le détruire.

- Le relativisme culturel affirme que les comportements s'enracinent dans des cultures (histoires et justifications idéologiques) différentes.

Cela ne signifie pas que tout est justifié.

Doivent demeurer intolérabfos les pra­ tiques (de quelque culture qu'elles soient) qui mettent en cause l'intégrité de la personne humaine.

La tolérance se veut du côté de la raison et de. »

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