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La vérité rend-elle heureux ?

Publié le 27/02/2008

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« L'inconscient est ce chapitre de mon histoire qui est marqué par un blanc ou occupé par un mensonge : c'est le chapitre censuré. Mais la vérité peut être retrouvée. » Lacan, Écrits I, 1966. Le départ à effectuer entre vérité et mensonge est donc plus complexe qu'il y paraît, ce qui sous-entend que le bonheur et le malheur se trouvent eux-mêmes dans une constante intrication, qui ne peut définitivement associer un sentiment à l'autre : "Là où l'on ne peut rien savoir de vrai, le mensonge est permis... L'énonciation de la vérité à tout prix est socratique." Nietzsche, Le Livre du philosophe. « Les certitudes inébranlables sont des ennemis de la vérité, plus graves que le mensonge. » Nietzsche. Il ressort de ces analyses qu'en fait il est question simultanément de deux types de vérité : l'une éternelle, intemporelle et qui touche les grandes choses. Il faut que l'homme sache dans le domaine de la physique afin d'interpréter justement le fonctionnement du monde.

Atteindre à la vérité est toujours pensé comme la suprême vertu, voire la suprême valeur. Il apparaît donc singulier que la vérité soit associée à l’idée de malheur, qu’avec elle puisse surgir la souffrance. Il semble donc que les hommes soient souvent désireux que les choses les plus éprouvantes leur soient cachées, non qu’elles leur soient révélées, comme on aurait pu le croire en première approximation.

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