La violence est-elle étrangère à la violence ?
Publié le 15/02/2016
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En théorie, le droit, dans une démocratie, ne peut pas être fondé sur la violence. Il doit être une émanation de la loi morale et, comme tel, s'imposer par la seule reconnaissance et le seul respect que les citoyens lui vouent. Dans la pratique, on trouve toutefois souvent deux cas de figure qui font qu'il est utopique de concevoir un droit sans violence. Le premier concerne les États non démocratiques, dans lesquels les
Droit du plus fort
On peut ajouter un autre cas de figure dans lequel le droit repose sur la force (économique en l'occurrence): c'est lorsque, dans un contexte de «mondialisation» des échanges, deux conceptions différentes de la justice s'opposent. On a vu récemment une célèbre
superstructures juridiques, comme le dit Marx, ne font que refléter les intérêts de la classe dominante et légitimer l'usage de la violence par celle-ci à l'encontre de la majorité opprimée. Dans le second cas de figure, un État de droit est obligé de recourir à une certaine forme de violence (sanctions, châtiments, police) pour faire respecter la loi par les citoyens qui ne lui obéissent pas spontanément.
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