La volonté n'est-elle rien de plus que la force de nos sentiments et de nos idées ?
Publié le 15/09/2014
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devienne une force, il faut qu'elle emprunte cette force au sentiment ou, plus exactement, qu'elle s'agrège, qu'elle s'incorpore à tout l'ensemble de notre personnalité. D'autre part, si elle demeure isolée, l'idée peut devenir tout aussi impulsive que le sentiment : c'est le cas de l'obsession ou de l'idée fixe. Il y a encore, en ce cas, carence de l'inhibition
Conclusion. Dans les deux cas, nous sommes conduits à la même conclusion. Nos idées, comme nos sentiments, sont, en quelque sorte, les matériaux de la volonté; mais elles ne suffisent pas. Il n'y a proprement volonté que s'il y a eu inhibition temporaire, ce qui n'est possible que grâce à cette activité de synthèse qui est la forme la plus haute de notre activité psychique
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