l'ame et le corps
Publié le 21/05/2013
Extrait du document
«
Fin de l’ascension – Image de l’éducation
On comprend qu’il met du temps à voir le Soleil.
Progressivement cela devient de moins en moins
douloureux.
Comme l’éducation d’un homme qui se fait par étapes progressives, mais il y a un
moment où l’on doit faire violence : qqch d’inhabituel.
Bonne attitude : par étapes.
Soleil : point culminant, finalité de voir la lumière.
Important particulièrement chez les Grecs car
représente le Beau (dieu du soleil : Apollon = beauté et lumière).
C’est justement de regarder le
Beau et ce qu’il y a de plus vrai, il permet de tout voir ; c’est la cause de tout ce qui existe.
Vie,
saisons : rien n’existerait sans lui, cause de lui-même et explique tout, l’homme à tout compris à ce
stade.
L’individu veut contempler cette beauté, on ne veut plus de changement.
On ne peut le voir sans lunette, oui, mais dehors il y a les couleurs, des contours nets, claire : aucune
envie de voir des choses nettes et grises.
Finalement l’homme libre se souvient de la caverne.
Jeu des prisonniers, intelligence et mémoire.
Homme libre ressent de la pitié pour les autres prisonniers, mais aussi du mépris quant à leur moyen
d’occupation dans la caverne.
Jeu, compétition : anticipation de la prochaine ombre, cela demande
de la mémoire, car il y a une régularité dans leur passage, en outre bonne vision nocturne
(nyctalope) et surtout l’esprit de compétition (aimer dominer autrui, pour gagner), i.e.
il ne faut pas
être spécialement doué.
Ce jeu n’a aucun intérêt, aucune répercussion : juste être le meilleur.
Cite
Homère : "être un valet de ferme au service d'un paysan pauvre".
Plutôt que de se livrer à ce jeu-là et être le roi parmi les autres, autant être le dernier en haut, plutôt
que d’avoir du pouvoir au fond de la caverne.
« Etre borgne au pays des aveugles ».
Juste besoin de mémoire, un animal en a aussi, ici les hommes tels des animaux n’ont pas la
capacité d’hiérarchiser leurs souvenirs.
Les gens malades ont aussi une mémoire prodigieuse, mais
ne sont pas intelligents (ne sélectionnent pas leurs souvenirs).
Aucune compréhension de ce qui se
passe : A suit B, sans le comprendre, ils le retiennent.
Le Bonheur est-il relatif ?
A-t-il raison de plaindre ses ex-compagnons ? Est-ce une forme de bonheur ?
Il est clair pour le ressortissant que non, car il a connu autre chose.
Tout dépend en effet du point de
vue, eux pensent être heureux.
En changeant de situation, parfois on se rend compte qu’on n’a pas été bien.
Les prisonniers ne
peuvent s’imaginer autre chose que ce qu’ils vivent.
Compétition : on est moins malheureux que les autres, ce qui nous rend heureux.
Bonheur de
comparaison.
L’autre possède moins que moi, ce qui me rend mieux.
Si les ombres étaient belles :
pas de telle compétition.
=> Schadenfreude
Bonheur chez les Grecs
Sans activité physique, l’homme ne pourrait être heureux, très importante pour les grecs.
Prisonnier
« couch-potato » : si il fait du sport par hasard, se rendra compte que le critère du bonheur c’est
notre nature.
On a en nous même le critère et mesure de notre bonheur.
Les jeux des prisonniers
servent juste à passer le temps.
Dans notre société actuelle, on insiste sur la compétition, aimée par les grecs également, mais
désapprouvée par Platon, qui joue sur l’amour de la lumière et du corps libre, la compétition étant
une sorte de cache-misère.
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