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L'anarchisme

Publié le 01/08/2013

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Travail d'encyclopédie de la philosophie L'anarchisme Pourquoi les hommes pensent-ils à l'anarchisme ? Depuis que les hommes se regroupent en sociétés, depuis que l'oppression existe, depuis que des personnes ou groupes de personnes prennent le pouvoir sur autrui, et surtout depuis que les penseurs existent, l'idée de l'anarchisme est présente. Bien entendu, cette idée n'a pas toujours eu le même nom, la même signification ni le même but. Le mot anarchie apparait au XIX? siècle avec Proudhon. C'est un mot dérivé du grec « ??????? « « anarkhia «, composé du préfixe privatif « an « et du mot « ???n « « arkhè « signifiant principe. An-archie signifierait donc l'absence de principe et plus particulièrement l'absence de gouvernement, une société en autogestion complète n'ayant pas de maîtres. L'anarchisme est le courant de philosophie politique correspondant à l'anarchie. Mais si nous pensons que Proudhon, Bakounine ou Stirner sont les premiers anarchiste nous nous pourvoirions. Ce courant de pensée est en effet bien antérieur, nous pouvons la remonter aux cyniques grecs avec Diogène de Sinope comme fer de lance de ce mouvement voir même aux origines bibliques, remontant au VIII siècle ACN. Bien entendus nous ne pouvions alors pas encore parler d'anarchisme tel que nous le considérons aujourd'hui mais nous pouvons affirmer que ce sont eux qui ont posé les bases de l'anarchisme de nos jours. Mais un aspect est très certainement communs à tous, le désir de liberté. Car oui, l'anarchisme vise à créer des sociétés sans dirigeant, sans ordre sociaux mais sur la coopération d'hommes libres pour assurer un épanouissement de la société avec également un épanouissement de l'individu. Cette doctrine n'est par ailleurs en aucun cas contre l'ordre, au contraire elle estime que l'anarchie permet de créer un ordre bien plus puissant qu'avec du pouvoir, tel que l'affirme très bien Proudhon dans un de ses articles : « L'anarchie, c'est l'ordre sans le pouvoir «. Comme nous l'avons dit plus haut, nous retrouvons des traces d'anarchismes dans l'Ancien Testament. La pensée juive est en effet ancrée dans un univers anarchiste ne se basant tout d'abords que sur sept lois (« les sept lois noahides «) n'étant en réalité que des lois d'ordre moral, se rapprochant du concept ...

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« « […]10 Samuel rapporta toutes les paroles de l’Eternel au peuple qui lui avait demandé un roi ; 11 et il dit : « Voici comment procédera le roi que vous voulez avoir : vos fils, il les prendra pour les employer à ses chars à sa cavaleries, les fera courir devant son char, 12 en fera des officiers de mille, des officiers de cinquante ; les forcera de labourer, de moissonner pour lui, de fabriquer ses armes et l’attirail de ses voitures.

13 Vos filles, il les exploitera pour la préparation de parfums, pour sa cuisine et pour son pain.

14 Les meilleurs de vos champs, de vos vignobles et de vos plants d’olivier, il les prendra pour les donner à ses serviteurs.

15 Il lèvera la dîme de vos grains et de vos vignes, pour la donner à ses courtisans et à ses esclaves.

16 Vos esclaves à vous et vos servantes, et l’élite de vos jeunes gens, et vos ânes, il les prendra pour les employer à ses travaux.

17 Il prélèvera la dîme de votre menu bétail, et vous-même deviendrez ses esclaves.

18 Vous vous lamenterez alors à cause de ce roi que vous avez désiré ; mais l’Eternel ne vous exaucera point ce jour-là. 19 Le peuple refusa d’accéder à la voix de Samuel, et il répondit : « Non, il nous faut un roi ! 20 Nous voulons être comme les autres peuples, nous aussi ; et notre roi nous jugera, et il marchera à notre tête, et il combattra avec nous ! […] » 2 Ici, le pouvoir est réellement contesté au profit d’une société sans chef.

Et d’ailleurs, ce qu’avait prédit Samuel se réalisa, annihilant ainsi toutes les libertés individuelles. Le courant de pensée anarchiste et libertaire c’est également développé avec l’apparition des cyniques grecs dont le premier était Antisthène mais Diogène de Sinope en est le représentant le plus célèbres de par le grand nombre d’anecdote à son sujet.

Diogène prônait un mode de vie différent du mode de vie grec standard avec pour icone le chien car il considérait qu’il vivait comme un chien.

Il désirait détruire les valeurs des gens ainsi que leurs mœurs pour leurs permettre d’avoir un autre regard sur le monde et donc de se diriger vers le bonheur.

Pour ce faire il avait l’habitude de vivre en choquant sans se soucier du regard des autres : « Il entrait au théâtre par la porte de sortie et comme on s’en étonnait, il déclarait ‘ je m’efforce de faire de ma vie le contraire de tout le monde.

‘ » 3 De par son habitude de combattre les mœurs et les préjugés il pouvait atteindre un autre degré de pensée et de philosophie qui n’était freiné par absolument aucun aspect extérieur.

Son non-respect des normes sociales et son autosuffisance lui permettait d’arriver à un très grand niveau de liberté si bien qu’il ne condamnait ni l’inceste ni le cannibalisme.

Bien entendu la seul fois où il s’essaya à la viande humaine, il ne put se retenir de vomir.

Cependant ce n’est pas parce qu’il ne pouvait vraiment être cannibale qu’il ne pouvait se questionner sur la raison du dégout profond auquel est sujet le cannibalisme et plus particulièrement l’antropophagie.

22 Inconnu, La Bible , Samuel I, ch.9, 10-20 trad.

fr.

membres du Rabbinat Français sous la direction du Grand- Rabbin Zadoc Kahn, Tel-Aviv, nouvelle édition, Sinaï ,1994, p.

519-520. 33 Diogène Laerce, Vie, Doctrines et Sentences des Philosophess Illustres.

, VI-64, trad R.Genaille, Garnier Flammarion, 1965 , Cité par Larre J-P. 2. »

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