L'apparence peut-elle dire la vérité ?

« fi n'y a pas de vérité des apparences Celui qui se fie aux apparences ignore la vérité.

Nos sens ne nous permettent pas de saisir le vrai.

La réalité n'est pas telle qu'elle nous apparaît.

Il n'existe qu'un monde vrai: le monde des Idées.

Les apparences sont toujours trompeuses r est bien en s'éle- vant au-dessus des connaissances sen- sibles que les hommes «Ceux qui promènent leurs regards sur la multitude des belles choses, mais n'aper- çoivent pas le beau lui- même (...) opinent sur tout mais ne connaissent rien des choses sur lesquelles ils opinent.» Platon, La République sont parvenus à dé- jouer les pièges de l'ap- parence.

L'horizon for- me une ligne droite et le soleil semble tourner autour de la terre.

Pour- tant, les Grecs, au temps d'Aristote, savaient que la Terre étaient ronde et non pas plate.

Trois degrés sépa- rent les appa- rences de la véritc ans La République, Platon prend l'exemple des «trois lits» pour montrer que les apparences n'ont aucun contenu de vé- rité.

Le lit que repré- sente le peintre est une copie du lit du menui- sier, lequel, à son tour, est une copie du lit en général, de l'«Idée» de lit, laquelle est im- muable, universelle et donc vraie.

Seules les Idées sont vraies elon la distance qui me sépare d'un ob- jet, selon sa grandeur, l'espace plus ou moins étendu dans lequel il se déplace, je peux avoir l'impression que sa vi- tesse est élevée ou faible.

Platon, tout comme l'homme de science, ne s'intéressera qu'à l'Idée de vitesse.

Ce ne sont pas les phénomènes qui sont vrais en soi, mais ce «monde des Idées» dont ils dé- coulent.

Ce sont les lois de la pesanteur qui sont vraies, non le fait que tel objet semble lourd pour un enfant et léger pour un adulte.

Il n'y a de vérité que dans les principes qui expliquent ce que nous percevons.. »