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l'art est il une belle expression de la réalité ?

Publié le 21/05/2013

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L'art est-elle une belle expression de la réalité ? S'il est une idée qui semble aller de soi aujourd'hui, c'est bien que l'idée que l'art, représentation est un  moyen d'évasion. Elle va tellement de soi, que la plupart d'entre nous ne faisons même plus la différence entre les productions de la société de consommation qui ont pour vocation le divertissement et les créations artistiques qui impliquent, de la part de leur créateur, comme de la part de l'amateur d'art, un véritable investissement, voire une vraie passion. Nous voyons dans l'art une sorte de moyen de nous procurer des sensations. Cependant, c'est oublier les efforts surhumains déployés par l'art pour dénoncer, dépasser, élever, transfigurer la réalité elle-même. Ce qu'on appelle réel est le résultat d'un consensus présent dans la conscience humaine. La question qui se pose est : Quel rapport l'art entretient l'art avec la réalité ? Est-il de la sublimer ou au contraire de le détourner ? L'enjeu est de comprendre la façon dont l'art exprime et manifeste la réalité. Dans un premier temps, nous verrons l'art comme une réponse à une vie non épanouissante. Puis, que l'art sublime le réel. Enfin, nous verrons que l'art va au-delà de la réalité. I.L'art comme réponse à une vie monotone A.Définition de la réalité Partons de l'opinion commune. Le plus souvent, « la réalité « est un mot qui est employé dans l'attitude naturelle pour désigner l'ordre des faits et l'ordre des choses en tant qu'il est séparé du moi, qu'il existe en soi, qu'il est indépendant du moi et surtout qu'il s'impose massivement à nous. C'est la "réalité" de tous les jours. Nous allons donner un nom à cette réalité, nous l'appellerons réalité empirique, ce qui souligne qu'elle est posée au niveau de la sensation, mais surtout à travers une d'opposition brutale entre le sujet et l'objet. On ne fait que subir cette réalité. La réalité, c'est oppressant par nature. Elle est terne, monotone, abrutissante, souvent absurde, mais c'est comme çà, il faut s'incliner. Elle est constituée de l'intérieur par la conscience. Elle est pensée, choisie, voulue, elle est aussi l'effet d'un conditionnement social. Cela nous l'oublions trop souvent. Nous pensons que la réalité va de soi. Pour rendre justice à la réalité, je ne peux pas seulement compter sur la représentation objective. Il est par contre indispensable de considérer toute la complexité de l'expérience subjective. Comment remédier à cette perception de la réalité négative ?&l...

« récompensée.

  Mais fuir la réalité, n’est-ce pas là le signe d’un profond malaise installé au cœur de la vie ? Cette représentation de l’art n’a-t-elle pas un caractère névrotique ? Le besoin de fuir la réalité dans l’art n’est-il pas le symptôme d’une sorte de maladie de la vie ? Les thèses de Nietzsche sont sur ce point assez radicales.

Dans un monde dominé par la représentation objective de la science, dans un monde où la vérité devient accablante, dans un monde où le nihilisme montre son visage hideux, nous avons, dit Nietzsche, « besoin de l’art pour nous sauver de la vérité ».(vie et vérité) L’art masque la vérité blessante du monde , il est le terreau d’illusions qui permettent à la vie de supporter sa propre réalité.

Nietzsche justifie l’art comme illusion en disant que sans illusion, la vie serait insupportable, l’illusion répondrait alors à une nécessité de survie et l’art serait donc une sorte d’exutoire, permettant de conjurer les tendances du nihilisme, négation totale de toute hiérarchie des valeurs.

  L a réalité est décevante, la vie est frustrante, mais il y a l’art pour nous en délivrer pour nous permettre de rêver, de satisfaire sur le plan imaginaire les désirs inconscients.

L’artiste crée et c’est pour lui une délivrance, car il peut sublimer ses pulsions, sous la forme d’une œuvre et d’une certaine façon, il devrait alors pouvoir « trouver le chemin » du retour à la réalité, et être plus « adapté ».

Il cherche à voir le réel sans falsifications.

L’illusion est donc nécessaire et bienfaisante.

« Nous avons l’art pour ne pas périr de la vérité », Nietzsche, vie et vérité .

L’art doit être le grand stimulant de la vie.

Cependant, l’art peut-être vu comme n’exprimant pas la réalité comme elle devrait l’être. C.

Un art médiocre n’exprimant pas la réalité mais qui est une pâle imitation Platon se méfiait des artistes quand il condamnait dans La République l’artiste pour son illusionnisme .

  Par art Platon entend tout à la fois la création divine, qui rassemble les manifestations variées de la Nature, et la création humaine.

Si la création humaine est seulement un art de copier la Nature ; une copie, restera une simple imitation cherchant à reproduire les proportions et les couleurs de son modèle.

Mais la Nature fera toujours mieux que ce que l’art produit par simple imitation.

Ou bien l’art est une manière de créer des simulacres, comme une fausse porte peinte qui donne tellement une impression de vérité, que l’on se dirigerait vers elle pour sortir.

Le simulacre donne l’illusion de l’objet quand celui- ci ne peut-être purement et simplement copié .

Mais l’intention dans l’art de créer des illusions est encore plus discutable que celle de produire des imitations, car c’est l’intention de plonger le spectateur dans une représentation qui n’est qu’un fantasme.

Ce type d’art ne vise que le plaisir de séduire, de flatter, de plaire pour seulement distraire au moyen d’illusions qui remplacent la réalité.

Il est donc sophistique par essence.

Ce n’est plus seulement du mensonge, c’est une volonté de détourner du réel, de distraire, de divertir dans un monde d’illusion le spectateur, l’irréel prenant alors le pas sur le réel . Mais, il semblerait que même si l’irréel prend le pas sur la réalité, les artistes cherchent toujours à la sublimer.

II.

L’art sublime le réel A.

« Peindre le Beau » La nature met en certains hommes le don de créer du beau artificiel, c’est un dérivé du beau naturel.

  L’œuvre d’art se doit impérativement de manifester la beauté et c’est par la beauté qu’une œuvre d’art peut-être repérée, reconnue, nommée comme œuvre d’art.

Les arts classiques sont les beaux arts , les arts du beau.

Le Beau est l’idéal dont participe toute œuvre d’art, et qui la définit comme une œuvre.

C’est là un langage que nous devons à Platon.

Dans. »

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