l'art et la technique
Publié le 21/08/2013
Extrait du document


«
histoires.
» Ainsi, l’on aurait toujours besoin de lire des romans.
En effet, par définition, le personnage de
roman relève de la fiction.
Ainsi, le lecteur qui s’apprête à lire un roman semble vouloir s’attendre à quelque
chose sortant de l’ordinaire, ressentir quelque chose qu’il n’a pas l’habitude de ressentir.
Car lire un roman
nous apporterait quelque chose que l’on aurait pas au quotidien, une part de fantaisie qui nous échappe.
L’on s’attend donc à être stupéfait, à lire une histoire
extraordinaire.
Lire l’histoire de la vie banale d’un protagoniste sans grand intérêt ne nous intéresserait pas.
Car du moment que l’on fait la démarche d’acheter un roman, l’on admet la part de fiction de l’œuvre et par
conséquent, l’on parle de quelque chose qui n’est pas réel.
L’on chercherait donc dans le roman un exutoire,
une porte de sortie à notre quotidien plutôt banal, pour se plonger dans un autre monde et y rêver.
Mais plus que de lire l’histoire d’un protagoniste quelconque, le lecteur chercherait à s’y identifier, à se
retrouver dans les sentiments du personnage.
Car généralement, le roman et ses personnages plaisent au
lecteur dans la mesure où il peut s’identifier aux héros.
Telle ou telle personne achèterait donc un roman
plus qu’un autre, car elle pourrait se reconnaître dans l’histoire que vit un personnage.
Car le roman met
certes, en avant des situations exceptionnelles, parfois tragiques, d’autres fois heureuses, mais les
personnages restent toujours des êtres humains, constitués comme tout le monde.
Chaque personnage de
roman a ses qualités et ses défauts, qui font de lui quelqu’un chez qui n’importe qui pourrait se retrouver.
Dans la littérature anglaise du 19eme siècle, l’on connaît des œuvres telles qu’Orgueil et Préjugés de Jane
Austen, Jane Eyre de Charlotte Brontë.
N’importe quelle jeune femme, même de notre époque, pourrait se
reconnaître dans le caractère déterminé d’Elizabeth Bennet, ou encore se trouver des points
communs avec Jane Eyre, qui a vécu dans un pensionnat pour filles.
Ainsi, tout un chacun peut se
reconnaître dans un personnage de roman.
De même, pour aller plus loin dans l’identification du lecteur au personnage, l’on peut aussi voir, comme le
suggère André Bellessort, que l’on voudrait aussi se voir tel que « nous voudrions être » dans le personnage
du roman et non, justement tel que nous sommes.
Car si il semble que nous pouvons nous retrouver dans
les caractères des personnages, les histoires qu’ils vivent, elles, sont peu anodines et nous arrivent
rarement.
Par exemple, dans Manon Lescaux, de L’Abbé Prévost, nous avons un exemple de passion
absolue, celle de De Grieux pour Manon, qui se fâche avec son père et part en Amérique pour une femme
qui l’a trompé plusieurs fois.
Bien que le sort de Manon soit tragique, qui n’a pas un jour rêvé de vivre une
histoire d’amour passionnée ? Les histoires d’amour que nous lisons dans les romans sont toutes
exceptionnelles.
Qui n’a pas rêvé de vivre un jour le coup de foudre comme celui de la princesse de Clèves.
»
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