L'autre est-il le fondement de la conscience morale ?
Publié le 09/02/2004
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Selon Hegel, comme le maître refuse de donner son statut d'homme à l'esclave, c'est finalement lui qui devient inhumain: sa liberté est celle du désir, elle l'enchaîne en fait au plaisir et à la jouissance. Faisant d'autrui un moyen d'assouvir ses désirs, et non une fin en soi, le maître méconnaît la liberté véritable: je ne suis véritablement libre que si je reconnais qu'autrui, malgré toutes ses différences, est le même que moi. La moralité ne se fonde donc pas sur un prétendu "droit à la différence", bien au contraire: c'est parce qu'autrui, malgré ses différences, appartient au même, cad à l'humanité, que j'ai des devoirs moraux envers lui.
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