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Le bonheur est-il seulement l'absence de souffrance? ?

Publié le 27/02/2008

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·         Cette définition est-elle suffisante ? Non, puisque l'on ne parle pas ici de souffrance, mais de douleur, physique qui plus est. ·         L'absence de souffrance devrait donc inclure une aponie et une ataraxie. Seulement, selon les épicuriens, cette combinaison est une stabilité du corps et de l'esprit. Le bonheur donc, en tant qu'il est lui-même stable et continu. ·         On pourrait donc, par ce biais considérer que l'absence de souffrance est le bonheur. ·         Néanmoins, l'ataraxie n'est pas une absence de douleur pour l'esprit, mais un repos de l'esprit, atteint par le sage. Ce repos, bien sûr, peu supposer une absence de douleur, mais pas seulement. ·         Aussi, l'absence de souffrance reste un état permanent, peut-être même hors de  la sensation. Et nous ne pouvons oublier la possibilité la plus à même de répondre à une demande d'absence de douleur : la mort.

Analyse du sujet. ·         Tout d’abord, le sujet doit ici être compris comme incluant à l’idée du bonheur celle d’absence de souffrance. Cette dernière a donc une valeur définitionnelle. ·         Aussi, somme nous face à un paradoxe, car ce qui est aussi définit par l’absence de souffrance, c’est la mort (repos eternel). Le bonheur doit donc être mis en relation avec la mort. ·         Ensuite, le bonheur, lui même, dans les définitions générales que l’on en donne, est un état stable et durable, voir un état de désirs comblés. ·         Il n’y est pas fait mention d’absence de souffrances, mais soit d’une absence de désir, soit d’un total accomplissement de ces mêmes désirs. ·         L’absence de souffrance peut alors être comprise comme l’une ou l’autre de ces possibilités : o   Ne pas souffrir parce que l’on ne désir rien (un désir non comblé étant une souffrance) ; o   Ne pas souffrir parce que tous les désirs sont comblés. ·         L’absence de souffrance peut aussi être un désir, alors parmi d’autres. ·         Ainsi, nous devrons regarder cette idée d’absence de souffrance sous plusieurs angles possibles et tenter de comprendre quel impacte elle peut avoir sur le bonheur. ·         De même, le bonheur devra conserver à la fois les définitions générales que nous avons aperçues et cette idée d’absence de souffrance. ·         Il ne faudra pas non plus oublier que le sujet ne consiste pas seulement à dire si oui ou non l’absence de souffrance suffit au bonheur. ·         Il faudra en effet aussi s’assurer d’une délimitation convenable de ce qu’est le bonheur : qu’est ce qui y appartient. ·         Enfin, il s’agira peut être aussi de remettre ultimement en cause l’appartenance au bonheur d’une absence de souffrances. Problématisation. Le bonheur se caractérise la plupart du temps comme étant un état de satisfaction absolue. Cependant, cet état peut être contrarié par une souffrance, physique ou morale. La maladie, le décès d’un proche, ces événements nous font souvent penser qu’il suffirait qu’ils n’existent pas pour que nous soyons heureux. Mais à quoi se limite le bonheur ? Que signifie une absence de douleur ? Est-ce ne pas être touché par la maladie ou ne plus rien sentir du tout ? Enfin, une absence de souffrance permanente peut-elle réellement s’apparenter au bonheur ?

 

« Proposition de plan. 1.

Le bonheur peut-il se limiter à un seul axe définitionnel tel que l'absence de souffrance ? · Le bonheur se définit comme étant un état stable et durable. · On pourrait, dans un premier temps, penser que la souffrance est opposée à toute stabilité, et que, de ce fait,l'absence de douleur eut suffire au bonheur. · Pour autant, peut-on oublier les désirs et autres besoins dans la définition du bonheur ? · En effet, si l'état est stable et durable, c'est avant parce que, d'une façon ou d'une autre les désirs sont résolut :parce qu'ils sont tous comblés, ou parce qu'ils sont éliminés. · Les désirs peuvent donc être compris comme un point central au bonheur.

Spinoza, dans son Ethique donned'ailleurs une définition cruciale de ce point de vue : le désir est l'essence même de l'homme.

Il est ce qui tend àaugmenter notre puissance d'agir et de jouir.

Notre joie donc. · Pour Spinoza, s'accomplir ainsi signifie s'approcher de la stabilité (de l'éternité), et donc du bonheur. · Mais la joie ne peut connaître la souffrance.

Cette dernière y est absente, semble-t-il du moins. 2.

Que signifie l'absence de souffrance ? · L ‘absence de souffrance peut se traduire en grec par aponie , terme utilisé par les épicuriens pour désigner l'absence des douleurs du corps, le plaisir stable du corps. · Cette aponie fait cependant immédiatement écho (toujours dans l'école épicurienne) à l 'ataraxie , le plaisir stable de l'âme. · Cette définition est-elle suffisante ? Non, puisque l'on ne parle pas ici de souffrance, mais de douleur, physiquequi plus est. · L'absence de souffrance devrait donc inclure une aponie et une ataraxie .

Seulement, selon les épicuriens, cette combinaison est une stabilité du corps et de l'esprit.

Le bonheur donc, en tant qu'il est lui-même stable et continu. · On pourrait donc, par ce biais considérer que l'absence de souffrance est le bonheur. · Néanmoins, l' ataraxie n'est pas une absence de douleur pour l'esprit, mais un repos de l'esprit, atteint par le sage.

Ce repos, bien sûr, peu supposer une absence de douleur, mais pas seulement. · Aussi, l'absence de souffrance reste un état permanent, peut-être même hors de la sensation.

Et nous nepouvons oublier la possibilité la plus à même de répondre à une demande d'absence de douleur : la mort. · Mort, on ne souffre plus, ni de corps, ni d'esprit. · Mais de même, on ne sait si le bonheur est atteint (la foi peu nous en convaincre, mais pas la raison).

3.

Est-il possible de penser que l'absence de souffrance puisse être le bonheur ? · L'absence de souffrance, si elle considérée comme étant un état de mort, opposé au vivant, ne peut convenir àdéfinir le bonheur. · Quelle absence de souffrance alors ? Celle de l'état du sage qui, ayant atteint un état de l'âme stable, qui ne sesoucie plus de ses désirs et qui ne connaît plus la souffrance du corps ? Peut-être. · Mais cette idée suffit-elle à définir le bonheur ? Car, nous devons nous prononcer pour savoir s le bonheur c'estcela, rien que cela, ou autre chose en plus. · Le bonheur, dans sa stabilité ne correspond pas avec le vivant.

Il est une fin, un but, qui ne peut être atteintfermement, mais par touches successives.

Spinoza avait dans l'Ethique présenté ce fait : « Il faut considérer ici que nous vivons dans un changement continuel et qu'on nous dit heureux ou malheureux,suivant que nous changeons en mieux ou en pire.

» ( Ethique ) · Sachant que tout change tout le temps, nous en pouvons que tendre vers le bonheur. · Cette tension s'effectue lorsque nous désirons et que notre joie augmente. · L'absence de souffrance est indubitablement centrale à cette tension.

Mais elle n'est pas tout ce qui produit lebonheur.

Car même durable, elle n'offre pas le bonheur, mais son origine. Conclusion. Le bonheur se définit par une absence de souffrance.

Cependant, nous avons vu que, à part si l'on veut penser que le bonheur estdans la mort, cette absence de souffrance ne peut résoudre la question du bonheur.

Il faut atteindre le bonheur, or on ne peut le. »

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