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Le bonheur existe-t-il ?

Publié le 16/08/2012

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A moins que le problème viennent des citoyens. L'homme semble être incapable d'éprouver la satisfaction, et s'attache plus facilement à ce qui lui manque qu'à ce qu'il possède. Pour Shopenhauer, le bonheur est impossible à cause de cette nature insatiable de l'homme. Pour lui, la conscience ne mesure que la souffrance de la privation, du manque. Ainsi, lorsque nous mangeons, nous ne ressentons pas avec la même intensité, la satiété, que la douleur de la faim. Ainsi il y a constamment chez l'homme une oscillation entre le sentiment de manque, et l'ennuie dût au manque de souffrance. L'homme ne peut se satisfaire de ce qu'il acquiert, car ce dont il a besoin c'est de sentir qu'il ne possède pas tout ce dont il a envie. En effet, l'homme doit constamment chercher à atteindre un but, et s'il l'atteint un jour, alors il s'ennuie. Il semble que bien que l'homme souhaite être heureux, plus il s'approche de la plénitude, plus il cherche à y échapper. Cela expliquerait ses désirs superflus, et ses changements constants. L'homme n'est pas un être stable, mais un être dans le temps, qui change constamment. Comment un être en changement constant peut-il être stable et heureux ? Le bonheur n'est qu'une excuse en réalité, afin d'obliger l'homme à se contraindre à des lois, des règles, et une vie juste. Mais même en se séparant de ce but utopique, l'homme peut s'améliorer et ne pas être victime de l'ennuie ou de l'insatiabilité. 

« spirituellement, et faire ses choix parfois à l'encontre du déterminisme naturel.

L'homme est libre, c'est là sa plus grande qualité, que la société doit prendre en compteet préserver au risque de voir l'homme malheureux.

Car un homme aliéné par la société, ou injustement jugé par elle, ne peut être considéré comme libre, et donc, nepeut pas être heureux.

Il faut donc une société juste, dans laquelle les hommes peuvent s'accomplir, et être juste à leur tour sans perdre leur liberté.

Où ils respectentla loi tout en se respectant eux - même et les autres.

Le bonheur se trouverait dans l'échange, le partage et le respect des autres.Marx reprend les idées principales de l'Utopie pour parer au taylorisme de son temps, en déclamant qu'il est nécessaire d'engager une lutte des classes afin de leshommes retrouvent leur dignité, et leurs identité propre.

En effet, pour lui, afin d'atteindre la plénitude, l'homme doit tout d'abord se réaliser.

Et pour ce fait, il doit sereconnaître dans ses productions.

Avec le taylorisme, le travail devient aliénant, et les hommes ne se reconnaissent plus dans leurs productions qui sont uniformisées,et dans leur travail qui devient répétitif.

Il s'agit donc de renverser les rôles de chacun dans la société lors d'une révolution afin de rendre à chacun sa dignité.

Le butétant d'accéder à une société basée sur une production collectif, et sur la préservation des libertés et des droits de chacun.

Une société juste.

L'homme doit sereconnaître dans sa société afin de pouvoir se réaliser, et ainsi, accéder à la plénitude.Mais là où le bonheur est le plus lié à la communauté, et au respect de l'autre, c'est dans la religion chrétienne.

En effet, dans la religion, le bonheur sembleétroitement lié à l'Eden, ou au Paradis.

C'est un but à atteindre pour tout croyants, qui passe par le respect des préceptes de Dieu.

« Tu ne pêcheras point ».

La viereligieuse ce doit être vertueuse.

Cependant, la vertu lors de la vie terrestre ne signifie pas être heureux, mais promet un bonheur après la mort.

L'homme, de ce fait,se préparerait à être heureux tout au long de sa vie.

Cependant, contrairement au plaisir, la vertu est souvent lié à la souffrance, parfois physique.

En outre, ces vertusseraient même l'exacte opposés des désirs qu'elles visent à maîtriser : la prudence ( permet à la raison pratique de discerner en toute circonstance le véritable bien et àchoisir les justes moyens de l'accomplir ), la tempérance ( assure la maîtrise de la volonté sur les instincts et maintient les désirs dans les limites de l'honnêteté,procurant l'équilibre dans l'usage des biens ), le courage ( dans les difficultés la fermeté et la constance dans la poursuite du bien, affermissant la résolution de résisteraux tentations et de surmonter les obstacles dans la vie morale ), la justice ( consiste dans la constante et ferme volonté de donner moralement à chacun ce qui lui estuniversellement dû ).

Le respect de ces vertus, tout au long de la vie d'un homme, doit lui permettre de rejoindre le paradis.

Ou tout du moins, permet aux hommes dene pas commettre d'injustice, de crime, ou de faire preuve d'égoïsme et d'envie de possession exacerbée. Malgré tout, aucun de ces exemples n'a pu prouver de son efficacité à permettre à l'homme d'atteindre le bonheur.

Cependant, ils ont tous permis une améliorationmorale.

Nous pouvons de ce fait nous demander si le bonheur n'est pas juste une excuse, un mot sans signification, permettant à l'homme de s'améliorer moralement ? Nous constatons que malgré les améliorations dans le domaine morale, politique, et dans la justice, l'homme est constamment en train d'en demander plus.

Au coursde l'histoire, les réclamations se sont multipliées et encore aujourd'hui, des changements dans la société semblent être indispensables.

Nous pouvons nous demanderjusqu'où peut aller l'amélioration de la société.

Après la Révolution, les hommes ont cherché à avoir de plus en plus de droit, et atteindre un équilibre de plus en plusparfait entre les individus.

Que ce soit entre les individus de différentes origines, ou de sexe opposés.

Cette équilibre entre les individus est indispensables pour quechacun trouve son équilibre personnelle et puisse être entièrement libre.

Mais cela prouve aussi d'une constante insatisfaction.

Comment les hommes sauront qu'ilspossèdent une société parfaite ? Est-ce réellement possible ? Après tout, à ces réclamations suivent d'autre réclamations afin de les modifier encore, et encore.L'histoire des sociétés est marquée par ces changements parfois révolutionnaires, et rarement parfaitement durable.

Cela prouve qu'il n'existe ni de lieu du bonheur, nide société juste.A moins que le problème viennent des citoyens.

L'homme semble être incapable d'éprouver la satisfaction, et s'attache plus facilement à ce qui lui manque qu'à cequ'il possède.

Pour Shopenhauer, le bonheur est impossible à cause de cette nature insatiable de l'homme.

Pour lui, la conscience ne mesure que la souffrance de laprivation, du manque.

Ainsi, lorsque nous mangeons, nous ne ressentons pas avec la même intensité, la satiété, que la douleur de la faim.

Ainsi il y a constammentchez l'homme une oscillation entre le sentiment de manque, et l'ennuie dût au manque de souffrance.

L'homme ne peut se satisfaire de ce qu'il acquiert, car ce dont ila besoin c'est de sentir qu'il ne possède pas tout ce dont il a envie.

En effet, l'homme doit constamment chercher à atteindre un but, et s'il l'atteint un jour, alors ils'ennuie.

Il semble que bien que l'homme souhaite être heureux, plus il s'approche de la plénitude, plus il cherche à y échapper.

Cela expliquerait ses désirs superflus,et ses changements constants.

L'homme n'est pas un être stable, mais un être dans le temps, qui change constamment.

Comment un être en changement constant peut-il être stable et heureux ? Le bonheur n'est qu'une excuse en réalité, afin d'obliger l'homme à se contraindre à des lois, des règles, et une vie juste.

Mais même en seséparant de ce but utopique, l'homme peut s'améliorer et ne pas être victime de l'ennuie ou de l'insatiabilité.Car le bonheur est un chemin bien incertain.

Nous ne savons pas ce qui nous rend heureux, nous ne savons pas si le bonheur existe, nous ne pouvons que fantasmer lebonheur, en espérant le trouver un jour, mais cela enferme l'homme dans une spirale de désirs superflus et dans l'ignorance.

Mais depuis Socrate, les philosophesinsistent sur l'importance de la vérité, même si elle doit nous faire souffrir.

Il y aurait donc bien plus important que le bonheur dans la vie de l'homme.

Laconnaissance, la vérité, satisfont plus profondément l'âme.

L'homme doit ainsi se libérer de ses désirs illusoires ( être heureux, être immortel ), et se consacrer à ladécouverte de la vérité et à la philosophie, qui est un savoir bien plus important, et bien plus satisfaisant.

L'homme doit donc se consacrer à l'exercice de la raison, et àson devoir.

Ainsi il doit avant toute chose, s'élever moralement, et chercher la vérité.

Son devoir exige une volonté propre et contrairement au bonheur, n'a pasd'intérêt ou de motif pour l'atteindre.

Il s'agit d'aller au-delà du matérialisme, ou de l'égoïsme, et chercher à faire le bien, à être bien.

La recherche du bien est plus sûrque l'envie de trouver le bonheur.. »

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