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Le caractère. La personnalité. La reconnaissance d'autrui et les rapports entre les personnes.

Publié le 23/02/2012

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« C'est cependant la culture chinoise qui s'est acquis, et probablement à juste titre, la réputation d'avoir fait de l'étiquette et de ses rites « le fondement de l'ordre unique qui, né de la civilisation, préside à la vie universelle, aussi bien sociale que cosmique «. Les livres qui en traitent formeraient à eux seuls une vaste bibliothèque, et partout où elle s'est répandue, elle a laissé une profonde empreinte dans ce sens ...

« -246- La Bruyère dans ses Caracteres compose ainsi des traits distinc­ tifs qui ont à la fois une signification logique et une valeur psycho­ logique, c'est-à-dire sont en même temps portrait de l'individu et de la catégorie par l'évocation de dominantes perceptibles en des situa­ tions particulières.

Le problème psychologique pratique - et sans doute premier - a toujours été de savoir : à qui ai-je à faire ? que puis-je en attendre ? Et physiologistes, médecins, autant qu'observateurs des conduites glo­ bales, se sont révélés anciennement par des représentations systéma­ tisées des tempéraments et des caractères.

Ces deux notions portent, la première une indication principalement biologique, la seconde une base établie surtout au niveau de la psychologie.

C'est ainsi que la théorie des « humeurs :.

, déjà courante dans la médecine antique, suppose que le tempérament est régi par la prédominance de tel liquide 01·ganique dans l'économie individuelle : le sang, la lymphe, la bile, et l'atrabile ou humeur noire.

Mais on constate tout de suite que nous nommons encore des sanguins, bilieux, atrabilaires, etc., d'après quelque fonctionnement physiologique in'Siuffisant ou excessif, supposé caractéristique en tout cas, qui transparaîtrait dans les con­ duites et en déterminerait l'orientation.

Platon, pour noter l'importance des rapports entre les parties constituant l'organisme, se sert d'un mythe.

Il admet que dans l"homme trois animaux : le serpent, le lion et l'hydre, représentent les fonctions de pensée, de passion, de besoins primitifs ou, si l'on veut, correspondent à la tête, au thorax et au ventre.

Ces animaux veillent ou dorment tour à tour; ils peuvent encore entrer en lutte ou l'un d'eux prédominer habituellement sur les deux autres, faisant ainsi paraître une constante de la conduite chez l'individu en cause.

Aujour­ d'hui encore nombre d'opinions rapportent à une structure anatomo­ physiologique les comportements de base, qui représentent certes le tempérament, mais sont souvent identifiés aux manifestations du caractère.

Selon une distinction, longtemps classique, entre vie active, vie affective et vie intellectuelie, la psychologie a voulu, d'une façon glo­ bale, composer des types de comportement.

De là procède, en particu­ lier la célèbre classification de Heymans et Wlersma, bien souvent reprise et divulguée en particulier par Le Senne, puis Berger.

II s'agit d'exprimer le caractère par la relation existant chez un individu entre I'EmoUvlté, l'Activité et le Retentissement : Les deux premiers termes sont clairs par eux-mêmes : un émotif,. »

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