« Le christianisme », de Diderot

« Le croyant apparait comme un être faible et naïf, poursuivant un but qu’il ne pourra jamais atteindre, victime d’une religion cruelle. • Deuxième paradoxe : l.14 à 16 « En ce conformant aux maximes d’une religion toutes saine, toute ennemie de la cruauté, d’une religion qui c’est accrue par le sang de ses martyrs » Le message originel de paix, s’oppose aux actes « guerres de religions » l.1. « C’est accrue par le sang de ses martyrs », la religion apparait comme un monstre assoiffé de sang 2.

Contournement de la censure. Diderot doit faire face à la censure très importante à cette période. • Il utilise l’ironie. Hyperboles faisant un éloge du christianisme : l.10 « L’autorité la plus respectable qui soit sur la terre, je veux dire l’Eglise catholique » et l.

10-11 « une religion toute sainte et toute ennemie de la cruauté » Elles sont utilisées pour permettre à Diderot de faire passer plus librement ses idées « véritables » • Critique des autres religions. l.

6-7 « La religion rend le païen superstitieux et le mahométan fanatique » La critique du christianisme est appliquée aux autres religions, ce qui la rend plus général et en diminue les effets. Conclusion : Diderot à donc une position ambigüe par rapport à la religion, cet article laisse à penser qu’il prône l’athéisme.

Cependant il le fait de façon implicite pour des raisons de censure.

Il utilise pour cela des hyperboles caractérisant l’Eglise catholique de façon élogieuse.

Mais ce n’est qu’ironie dont il se sert pour condamner plus généralement les dérives violentes et superstitieuse des religions. Nous pouvons à présent nous interroger sur les raisons qui peuvent conduire au fanatisme religieux ainsi que ses impacts dans la société actuelle. »