Le confucianisme encourage·t·il la soumission au pouvoir ?

« i~ confilcianisme n'encourag_: fX1S la soumission à l'autorité f 4H•H• - Confucius enseignait la sagesse et la vertu.

Sa morale est avant tout personnelle.

Comme Platon, il souhaitait que les souverains soient justes et sages.

Il n'est pas responsable du fait que son enseignement est devenu la doctrine officielle des mandarins.

Confucius prône une morale humaniste V ertu, bienveillance et justice, fidélité et indulgence , piété filiale , politesse , goût de l'ordre et de la paix : telles sont •Se vaincre soi-même, rendre à son cœur l'hon­ nêteté qu'il tenait de la nature, voilà la vertu par­ faite.

( ...

) Il dépend de cha­ cun d'être parfaitement ver­ tueux.• Confucius, Entretiens les valeurs enseignées par Confucius.

Sa morale est humaniste et per­ sonnelle .

Il est con­ vaincu que les hommes sont fondamentale- ment bons et qu'il suf­ fit de leur enseigner la bonne voie pour qu'ils donnent le meilleur d'eux-mêmes .

Le confucianisme n'est pas une doctrine d'État C omme Platon , Confucius souhaite avant tout développer ces vertus chez les princes.

Il est convaincu que du bon gouvernement découlera le bonheur des citoyens, comme d'une vie vertueuse le bonheur individuel.

Il pense certes que l'ordre doit régner au sein de la famille et de la société, que l'on doit respecter les lois ; mais jamais Confucius n'a voulu fon­ der un système ou une doctrine d'État .

Le confucianisme valorise le mérite C onfucius pense que la hiérarchie entre les hommes est naturelle.

Mais celle-ci ne doit en aucun cas être figée .

En mettant l'accent sur le développement des ver­ tus individuelles , il ouvre la voie à une société fon­ dée sur la reconnaissance des mérites .

Ainsi , même un homme du peuple peut devenir ministre, pourvu qu'il soit doué et cultivé.

Le confucianisme ne prétend pas être une doctrine d'État, mais enseigner une sagesse individuelle.

Aux souverains, il demande d'être vertueux.. »