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Le Desir

Publié le 16/12/2012

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desir
1. Définitions   Le désir est le mouvement vers un objet que l’on considère comme une source de satisfaction.   1.1 Désir et volonté   Le désir est différent de volonté. Il suppose que l’on se donne les moyens d’atteindre telle ou telle fin. Il s’agit de mettre en œuvre l’intelligence qui se donne un but précis et met au point la façon d’y parvenir. Il peut y avoir du désir dans la volonté mais la volonté le maîtrise rationnellement.  EPICTETE, stoïcien du Ier siècle après J-C ne laisse pas voir ses sentiments. Il maîtrise les désirs par la volonté. On fait la différence entre les choses qui dépendent de nous et les choses qui ne dépendent pas de nous. • Les choses qui dépendent de nous sont, les pensées, les opinions, les désirs, les actions, refuser, approuver, se lamenter ou se réjouir. • Les choses qui ne dépendent pas de nous sont la réputation, la dignité, le corps (la santé), la richesse, la gloire. Pour pouvoir être heureux, il ne faut désirer que ce qui dépend de nous. EPICTETE était esclave, le maître lui a cassé le bras, il est resté stoïque. DESCARTES, Le Discours de la Méthode, troisième partie. DESCARTES décide de douter de tout le savoir. Il a malgré tout besoin de principes qui vont le guider dans la pratique quotidienne. C’est le but de la morale par provision de se donner des maximes utiles pendant cette période de doute. Changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde. Le début rappelle le principe stoïcien selon lequel ne dépend de nous qu ce qui est de l’ordre de la pensée. Nous savons que le monde, que les lois, que les coutumes, que les autres ne sont pa...
desir

« lequel ne dépend de nous qu ce qui est de l'ordre de la pensée.

Nous savons que le monde, que les lois, que les coutumes, que les autres ne sont pas en notre pouvoir mais nous avons en notre pouvoir le désir de posséder telle ou telle chose.

Il ne faut désirer que les choses que nous pouvons avoir.

Le désir n'est pas une force obscure.

Le désir désigne ici les moments de la volonté.

La volonté chez DESCARTES est la faculté de dire oui ou non, de prendre parti.

Elle est indivisible, infinie, illimitée et c'est par la volonté que nous ressemblons à Dieu.

L'entendement, c'est le pouvoir de connaître et par nature la volonté ne se détermine que vers ce que l'entendement lui a présenté comme un bien.

Il faut distinguer les choses extérieures qui ne dépendent pas de nous entièrement de celles qui sont extérieures.

Ces choses extérieures ne le sont pas toutes au même degré et certaines nous échappent complètement et il est facile d'y renoncer.

Certaines choses sont moins extérieures et nous échappent de justesse.

Les premières nous paraissent irréelles et nous ne les désirons pas alors que les secondes nous paraissent possibles.

En désirant ce qui est possible, nous réglons le désirable sur l'accessible et ainsi, nous modifions notre rapport au monde sans nous résigner mais plutôt qu'être déçus devant notre impuissance à changer le monde, nous connaîtrons le bonheur qui résulte du pouvoir sur soi.   1.2 Désir et besoin   Le besoin est nécessaire alors que le désir est contingent (ce qui s'est produit mais qui aurait pu ne pas se produire), facultatif.

Le besoin doit être satisfait, il peut être comblé, mesuré.

Le désir est presque une envie, il est illimité, déréglé.

Il y aurait des besoins nécessaires à l'organisme pour survivre et des désirs qui seraient illégitimes.

Donc pour être sage, il faut se tenir à ce qui est strictement nécessaire. EPICURE, Lettre à Ménécée, IIIe siècle avant J-C. La canonique est la vérité, la physique la nature et l'éthique (bonheur, individuelle, conseils) est presque la morale (prescriptive, universelle, ordres).

La vérité est une sensation, le corps émet des simulacres (fines particules).

On effectue un tri entre les désirs :. »

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