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Le désir et la loi

Publié le 18/07/2012

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Catégorique (tu dois parce que tu dois) et non hypothétique.(si tu veux obtenir tel relsutat fais ainsi). Sans condition il ne repose sur rien de sensible. L’action n’est pas bonne suivant ses résultat mais bonne en soi quand elle est faite par devoir. « agis uniquement d’après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle «. Par ailleurs le devoir commande le respect de la personne, de l’être raisonnable en tant que valeur absolue : l’humanité que ce soit la sienne ou celle d’autrui, doit toujours être respectée comme une fin absolue, et jamais traitée comme un moyen. Seule cette volonté morale est autonome dans le sens où elle répond à la loi de raison qu’elle trouve en elle ( ce qui exige de nous plier à l’universalité) et non à des exigences sensibles, naturelles et empiriques qui nous rendent dépendant hétéronomes : dans ce cas c’est l’expérience qui commande et non la volonté rationnelle. Si la raison peut déterminer elle-même la volonté, cela signifie en terme kantiens que seule la forme de la loi morale doit déteminer la volonté indépendamment de toute matière de la faculté de désirer 

« recherche du bonheur peut fournir des maximes personnelles d'action, mais non des lois à la volonté, même si l'on prend pour finalité le bonheur de tous.

Ladéfinition générale du bonheur est subjective, donc variable et changeante.

On pourrait au mieux en tirer des règles générales mais pas des règles universelles(valables toujours et nécessairement).

Car la base en est l'expérience et ce qu'on l'en en ressent.

La recherche du bonheur ne peut donc aboutir qu'à une ethiquecomportant des règles pratiques communes à tout être raisonnable.

A la difference des ethique eudemoniste qui s'en remette à la subjectivité de chacun pourapprécier le bonheur, la loi morale doit être valable pour toute volonté raisonnable.

La morale repose sur de slois universelles et nécessaires (valables pour tous etqu'on a le devoir de respecter).

A la question que dois –je faire ? la morale répond le devoir uniquement le devoir.

Le souverain bien n'est pas le bonheur mais labonne volonté, c'est-à-dire la bonne intention, désintéressée, l'intention de faire le bien pour le bien ou encore de faire le bien par devoir.

Elle repose sur un impératifCatégorique (tu dois parce que tu dois) et non hypothétique.(si tu veux obtenir tel relsutat fais ainsi).

Sans condition il ne repose sur rien de sensible.

L'action n'estpas bonne suivant ses résultat mais bonne en soi quand elle est faite par devoir.

« agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même tempsqu'elle devienne une loi universelle ».

Par ailleurs le devoir commande le respect de la personne, de l'être raisonnable en tant que valeur absolue : l'humanité que cesoit la sienne ou celle d'autrui, doit toujours être respectée comme une fin absolue, et jamais traitée comme un moyen.

Seule cette volonté morale est autonome dansle sens où elle répond à la loi de raison qu'elle trouve en elle ( ce qui exige de nous plier à l'universalité) et non à des exigences sensibles, naturelles et empiriques quinous rendent dépendant hétéronomes : dans ce cas c'est l'expérience qui commande et non la volonté rationnelle.

Si la raison peut déterminer elle-même la volonté,cela signifie en terme kantiens que seule la forme de la loi morale doit déteminer la volonté indépendamment de toute matière de la faculté de désirer : le simplerespect pour la loi morale doit l'emporter sur toute autre considération, indépendamment de nos désirs.

Il s'agit de se conformer à l'impératif catégoriqueéventuellement contre nos désirs lorsqu'ils se trouvent en contradiction avec cet impératif.

Le désir doit se subordonner à la loi morale parce que les impératiftechniques (règle de l'habileté) et pragmatiques (conseils de la prudence) ne sont que des impératifs hypothétiques : ce sont des préceptes soumis à conditions carl'action n'y est nécessaire que comme moyen en vue d'une fin consistant par exemple à satisfaire un désir.

Ils doivent se subordonner inconditionnellement àl'impératif catégorique, qui seul nous donne des commandements.

Ce dernier doit être notre unique principe d'action car les conseil de prudence dans la recherche dubonheur ne définissent en aucune manière la moralité. Cela n'aboutit nullement à la condamnation du désir.

On ne peut en effet juger ou condamner que ce qui relève d'un choix.

Or le désir appartenant à notre naturesensible, nous ne sommes jamais responsables du fait de désirer mais nous le sommes de choisir, de ne pas obéir uniquement à nos désirs.

Kant introduit unedistinction formelle entre le raisonnable et le pathologique.

Le raisonnable est entendu non plus comme une connaissance théorique, mais comme conscience dudevoir.

En opérant cette distinction on oppose ce qui est de l'ordre de la volonté et ce qui rélève que du sentiment.

Le désir n'a ni structure ni fonction sauf peut-êtredans l'histoire.

Le désir est la nature en l'homme.

Or cette nature doit se subordonner lorsqu'elle lui est contraire à la loi émanant de la raison.. »

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