Devoir de Philosophie

Le doute est il un frein ou un moteur pour l'existence ?

Publié le 12/04/2005

Extrait du document

·         La certitude est en effet un frein tout aussi puissant que le doute sceptique pour l'existence. Si l'on est sûr de tout ce que l'on connaît, comment admettre de nouvelles découvertes ? ·         Ainsi, les certitudes concernant le fait que la Terre soit Plate au moyen âge, la vie des dieux dans l'antiquité ont été éliminées grâce au doute. Par ailleurs, les évolutions mathématiques sont la preuve d'une capacité du doute à servir de moteur à l'existence : en effet, comment passer des mathématiques d'Euclide à celles de Newton, puis à Einstein sans douter ?   3.      Comment peut-on concevoir le doute comme moteur de l'existence sans qu'il en devienne un frein ?   ·         Le doute sceptique empêche l'action, tout en s'opposant à la certitude. Amis nous avons pu voir que Descartes concevait le doute comme un outil permettant d'avancer, et non comme un frein à notre existence. ·         C'est en bornant le doute dans le temps qu'il peut y parvenir. En doutant, Descartes cherche à remettre en cause la totalité de ce qu'il croit savoir, y compris le réel, y compris lui-même.

 

Nous pensons que le fait de douter, de temps à autre, nous permet d’avancer dans notre vie et notre réflexion. Pourtant, il existe un danger dans le doute : celui de la stagnation. Si l’on est plus sûr de rien, comment continuer à avancer ? Alors, qu’est ce que le doute ? Un frein ou un moteur pour l’existence ? Le doute n’est-il pas finalement une stagnation absolue de l’existence, qui doute de tout et ne croit plus en rien ? Ou, à l’inverse, ne permet-il pas de nous débarrasser de certaines certitudes pesantes ? Mais alors, quelle fonction pour le doute ? Comment peut-il être un moteur sans freiner l’existence ?

 

« · Cependant, nous pouvons voir par l'argument principal des sceptiques ce qui leur posait problème : le dogmatisme.

Ils affrontaient les sophistes en ce que ce dernier affirmait et posaientleurs connaissances comme étant des acquis. · Si le doute sceptique est une aporie, une voie sans issue, il apparaît aussi que ce que ce doute combattait relevait du même acabit.

Le doute est le seul moyen de s'opposer à une série decertitudes qui, parce qu'elles s'imposent comme des vérités, empêche la découverte, l'expériencenouvelle. « Pour examiner la vérité il est besoin une fois en sa vie, de mettretoutes choses en doute autant qu'il se peut.

» Descartes Comment puis-je savoir que ce que je pense est vrai ? Je croisdétenir des preuves.

Pour approcher de la vérité de l'être, uneréflexion sur le savoir semble le meilleur moyen.

En soumettant sonentendement à l'expérience du doute hyperbolique, c'est-à-dire ensuspendant son jugement sur l'ensemble de ses perceptions, surl'existence même de ses sens, Descartes est conduit à découvrirun critère certain de la connaissance. · Descartes n'est pas un descendant des sceptiques.

Il met cependant en pratique un doute systématique dans un but bienprécis : trouver un fondement sûr pour la raison et l'esprit. · Le doute cartésien n'est pas permanent, il est à faire à un moment dans sa vie.

Dans ce sens, il ne s'oppose pas à l'action,mais à la certitude. · La certitude est en effet un frein tout aussi puissant que le doute sceptique pour l'existence.

Si l'on est sûr de tout ce que l'onconnaît, comment admettre de nouvelles découvertes ? · Ainsi, les certitudes concernant le fait que la Terre soit Plate au moyen âge, la vie des dieux dans l'antiquité ont été éliminéesgrâce au doute.

Par ailleurs, les évolutions mathématiques sont la preuve d'une capacité du doute à servir de moteur à l'existence : en effet, comment passer desmathématiques d'Euclide à celles de Newton, puis à Einstein sans douter ? 3.

Comment peut-on concevoir le doute comme moteur de l'existence sans qu'il en devienne un frein ? · Le doute sceptique empêche l'action, tout en s'opposant à la certitude.

Amis nous avons pu voir que Descartes concevait le doute comme un outil permettant d'avancer, et non comme un frein ànotre existence. · C'est en bornant le doute dans le temps qu'il peut y parvenir.

En doutant, Descartes cherche à remettre en cause la totalité de ce qu'il croit savoir, y compris le réel, y compris lui-même. · Mais cette remise ne cause n'est pas permanente.

Il s'agit de douter pour un temps afin de trouver ce qui est vrai.

Les bornes que Descartes impose au doute ne sont pas dans le doute lui-même, mais dans sa durée. · Il nous faut alors comprendre que le doute est nécessaire à la continuation de l'existence. Cependant, le fait de douter absolument et en toute occasion est un frein.

C'est un doutesystématique mais rationnel qui doit donc être le moteur de notre existence.

Sans empêcher l'action,il doit pouvoir remettre en cause les certitudes afin de faire de nouvelles découvertes. Avec Descartes, le doute n'est plus sceptique mais devient méthodique.

En effet, pour le philosophe, on peutlibrement entreprendre de douter dans le but de construire une vérité indubitable.

Dès lors le doute n'apparaît nonpas comme une fin en soi mais comme un moyen d'accéder à la vérité.

Il s'agit donc de remettre en question toutesnos certitudes et nos croyances si nous voulons avoir accès à la vraie connaissance.

« […]je déracinais cependantde mon esprit toutes les erreurs qui s'y étaient pu glisser auparavant.

» ( Discours de la méthode ) Car c'est par la destruction même de ces croyances « comme en abattant un vieux logis », que nos raisonnementspeuvent prétendre à une plus grande justesse et une plus grande clarté et ainsi nous permettre de construire uneconnaissance plus solide. Il ne s'agit donc pas pour Descartes de douter pour douter.

Bien au contraire, le doute, comme méthode (dans lesens d'effort pour atteindre une fin) est alors constructif et devient absolument indispensable pour la recherche dela vérité Conclusion. Aristote nous disait que « Le doute est le commencement de la sagesse.

».

Nous avons vu combien le doutesceptique était une exagération de la méfiance nécessaire au dogmatisme.

Combien ce doute là était un frein à. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles