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Le droit est-il la production propre du politique ?

Publié le 08/07/2010

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droit

 

Lorsqu’une personne a la citoyenneté d’un pays, l’opinion commune s’attendra à ce que celle-ci bénéficie des droits garantis par le pays dont elle à la citoyenneté. On a, certes, dans chaque pays des droits différents, mais il convient d’approuver qu’il existe un droit directement issu du politique.

   Cependant si l’on demande à un groupe de personne dans la rue une définition, un exemple de droit beaucoup penseront aux Droits de l’Homme qui ne sont pas acceptés et ratifiés par toutes les politiques. On a donc à faire à une idée du droit pour l’opinion commune qui dévie, qui n’existe pas dans certains contextes politiques.

En se demandant si le droit est la production propre du politique, on peut jouer sur les différentes idées qui découlent du terme « propre «.

 On peut alors se demander s’il n’existe pas un autre moyen de produire du droit que le politique, s’il n’existe pas un droit différent qui ne provient pas d’une mise en communauté de l’homme.

Mais on peut aussi s’interroger plus spécifiquement sur le rôle du politique dans la conception du droit, et sur sa tache de révélateur et de protecteur de droits qui ne sont pas ses productions propres.

Enfin, après un tel raisonnement, peut-on se demander si la production du droit définit le politique ? Est-ce sa création la plus grande et la plus noble ? L’idée de production (unique) ne doit-elle pas être remise en cause ?

 

droit

« force cesse.

On ne respecte pas ce droit parce qu'on le trouve bon pour nous mais parce que l'on est obligé, on necède que par nécessité.

Il convient donc de dépasser l'idée d'un droit qui ne peut agir que par la force.

Les intérêtsnaturels de chacun ne sont en effet, à l'Etat de Nature seulement conservé par la force.

En réponse aux problèmesposés il faudrait trouver un moyen de développer ces droits réels, naturels qui révèlent la nature de l'homme, dictéspar la morale bonne des hommes, en développant pour cela la raison des hommes qui n'existe pas à l'Etat natureltout en sortant du cercle du droit du plus fort.Cette remise en question du droit naturel dans l'Etat de nature, nous montre qu'il existe un droit en dehors dupolitique, que la production de droit ne lui est pas propre, mais elle renforce aussi l'idée d'un droit issu du politique,qui permettrait de dépasser les inconvénients du droit naturel développé auparavant.

L'homme est naturellement bon car il est « infiniment perfectible ».

Il faut qu'il développe sa raison à l'intérieur de lasociété, même si ce développement est imparfait.

Les hommes décident donc de former tous ensemble une sociétépolitique.

Chaque homme le veut pour devenir libre grâce à l'instauration de droits et d'un jugement impartials'appliquant équitablement à tous.

C'est donc dans cette optique que l'homme se met en communauté, de son pleingré et non à cause du fait qu'il est un être social.

Kant avance même la notion d'insociable sociabilité qui expliqueque l'homme cherche à s'unir aux autres pour assurer sa sécurité.

Ajoutons que selon Hegel, il s'agit donc d'unaccord universel, on obtient donc un dépassement du droit du plus fort à l'état de nature évoqué précédemment.Même si le droit naturel est, selon Rousseau, déterminé à partir des valeurs idéales, qu'il est transcendant parrapport à l'ordre empirique des choses, l'homme doit développer sa raison pour se distinguer de l'animal et pours'adapter aux accidents naturels.

Ce développement va par la suite lui permettre de construire un droit public solide.Hobbes montre que les hommes cherchent à atteindre ce qui ne leur est pas donné, pour définir ce qu'ils sont.

Ici onvoit que ce qui ne leur est pas donné c'est la protection de leurs intérêts personnels, ils se mettent encommunauté selon Rousseau par volonté, et ici c'est la volonté de préserver leurs intérêts personnels.

Le politique apparaît tout d'abord comme générateur de droits personnels.

On peut penser le premier des droits etdes intérêts singuliers à préserver comme étant le droit à la liberté, qui doit être considéré pour Hegel comme ledroit suprême.

Le politique peut être le producteur de ce droit principal, et ce par le droit d'être membre de l'Etat etd'appartenir à une communauté, l'homme développe son droit à la liberté.

Prenons par exemple une personnecondamnée par la justice à une peine de prison, pour Hegel elle jouie d'une grande liberté car elle est considéréecomme un membre à part entière de l'Etat.

Le fait d'être jugé montre son appartenance à l'Etat et à ses institutions,elle n'est donc plus considérée comme un animal.Au-delà de son rôle de générateur de droit, le politique permet aussi de dépasser son état naturel.

Ledéveloppement de la vie en communauté permet par le contact à la liberté et à l'égalité de développer l'hommesocialement et culturellement.

On remarque en effet que le pacte social établit l'égalité entre les citoyens, ilss'engagent sous les mêmes conditions et doivent tous jouir des mêmes droits.

Le pacte social permet d'atteindrel'idée que l'homme s'était fixé en vue de changer son statut et d'augmenter positivement la place initiale qu'il avaitdans le monde.

Par cela l'homme dépasse donc le statut de nature.

On entre donc dans le droit positif, quis'intéresse au bien public, et assume une fonction instrumentale.

Il s'agit d'un moyen au service d'une fin : le droitnaturel.

L'homme développe donc sa raison dans le politique c'est ce qui lui permet de rentrer dans le droit positif quipermet de faire régner l'ordre social au sein du politique.

Cependant lorsque l'on développe cette idée, on remarqueque ce que l'on pensait être un droit découlant du politique s'avère plus précisément être, à une plus grandeéchelle, une production de la raison.

La raison, en se développant permet en effet de modifier l'idée du droit naturelqui seul, n'est pas préservé.

Par leur raison, les êtres ont donc choisit leur politique et sont donc entrés dans ledroit positif, car ainsi ils peuvent préserver leurs intérêts personnels.Pour Hegel, le but du politique est l'intérêt des êtres singuliers.

Un droit se crée de façon légitime de par sonadéquation avec la volonté personnelle qui devient par son addition, volonté générale.

Cette dernière est toujoursdroite et tend toujours selon Rousseau à l'utilité publique.

La nature ne fonde pas le droit, le politique n'est quel'espace propice à la création, c'est la convention fondée sur la volonté générale qui le fait.

En effet, selon lui, lacondition fondamentale de légitimité du droit et du pouvoir qui l'institue, c'est sa conformité restreint l'idée à lavolonté générale La législation sociale doit avoir son origine dans l'individu.

Rousseau, dans son contrat social,montre une communauté dominée par un législateur qui doit faire en sorte que les forces naturelles des citoyenssoient anéanties et que chacun ne puisse rien sans la force des autres, afin que l'institution soit au plus haut pointde la perfection qu'elle puisse atteindre.

Cette idée illustre l'addition des volontés personnelles qui engendrent lavolonté commune sans laquelle on ne peut avancer.

Sans aucun doute, cette volonté commune ne peut exister en. »

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