Devoir de Philosophie

Le finalisme dans l'histoire.

Publié le 18/02/2016

Extrait du document

histoire

Millénarisme

 

Doctrine que l’on retrouve sous une forme ou une autre dans de nombreuses civilisations anciennes. Le millénarisme considère que tout les mille ans, le monde est appelé à être anéanti.

« Depuis la convulsion messianique des premiers chrétiens, par-delà les hérésies et les révoltes, il y a toujours eu ce désir de l'anticipation de la fin

 

Jean Baudrillard,

 

L'Illusion de la fin

histoire

« L'hi stoire de l'humanité n'obéit à au c une finalité supérieure ·~[·]~1 L'histoire des hommes n'est que l'histoire de leurs doutes, de leurs erreurs, de leurs découvertes.

L'homme peut très bien disparaître, emportant avec lui L'histoire n'est qu'une continuelle errance A partir du moment où l'homme n'a plus été soumis à l'instinct, c ' est-à-dire qu'il est devenu un être de conscience, il n'a cessé de s'interroger sur le sens de son existence.

•Comme la vie elle-mime , l'histoire nous appareil un spectade fuyant, mouvant, fait de l'entrelacement de probiWnes ineldrlcablernelt milés ( ...

).• Fernand Braudel , Ecrits s ur l'histoire La diversité des réponses qu'il a pu donner té­ moigne d' une chose: à son propre passé.

chaque époque de l'his ­ toire, l'homme a remis en cause ses ce rtitudes, s'ap e rcev ant qu 'il e rre bie n plu s qu 'il ne sait .

Les prévisions historiques sont toujours erronées L es thèses milléna ­ ristes n'ont jamais été confirmées par les faits.

H ege l, au XIX e siècle, a évoqué la fin de l'histoire.

Or , la réa­ lité montre bien qu'elle continue.

A chaque fois que les prophètes , et même les philosophes , ont évoqué une finalité supérieure , ils ont été d é menti s par le s évé­ nem e nt s.

L'homme peut disparaître comme il est apparu L' univers , la terre , la vie ont existé bien avant l'apparition de l'homme .

De nom­ breuses espèces ont dis­ paru, alors que l'homme n'était pas encore là pour les exterminer.

Si ce qui s'est passé pour les dino­ saures se passe pour l'es­ pèce humaine, il es t total e m e nt dép lacé de parl er d ' un e finalit é histo rique sup érieure.

L'h istoi re n'a ppart ien t qu 'a ux hom mes qui la fon t.

Or, l'homme est l'ê tre qui dou te, qui sait qu e so n sa voi r est limit é, qui sait égal e men t q u 'il p eut dispar aître à tout m om en t.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles