LE MENSONGE ?

. Hormis chez le mytomane, fabuliste pour qui le mensonge est quasi permanent (est-ce dc un mensonge?), le  mensonge est un moyen en vue d'une fin 3.    Pourquoi ment-on? ·       Pour soi: confortable, pour que les autres portent à un intérêt à soi (Felix Krüll) ·       Pour les autres: pour préserver autrui  (enfant malade)             Critique possible: Mentir pour les autres: soit ne pas vouloir subir la souffrance des autres soit se mettre en position de supériorité. Mensonge essentiellement narcissique, plaisir trompeur voire pervers à tromper -> Diable, Mephistophele divisent le vrai et le langage : on présuppose la vérité de l'autre dans toutes discussions; c'est la possibilité même du langage qui est ici remise en question!   II.  CONDAMNATION DU MENSONGE 1. Omniprésence de cette condamnation. ·       Morale populaire: Schiller, Caballe et Amour ·       Thème de la bonne conscience: le Jiminy Criquet de Pinocchio/ Pascal : anecdote de l'évêque/ thématique du remords (Thrasymaque) 2. Condamnation esthétique et éthique du mensonge ·       Condamnation du mensonge esthétique: République de Platon ·       Condamnation éthique du mensonge Mensonge, rupture de la confiance, rupture de ce postulat inhérent à toute communication (impératif catégorique: si tout le monde ment, plus de communication possible). Menteur exige e l'autre la vérité tout en la transgressant Volonté perverse dans le mensonge: méchanceté et intentionnalité Kant condamne radicalement le mensonge sans exception.