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Le moi est-il toute la conscience ?

Publié le 22/02/2012

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conscience
                       Le « moi » pourrait simplement être défini par notre faculté à s'adapter à la réalité . S'identifier sous entend que l'on cherche à confondre deux choses ,  En revanche , s'il fallait définir ce qu'est la conscience , il nous serait possible de la définir comme la simple perception chez l'Homme de sa propre existence  et du monde qui l'entoure . Mais alors , la conscience est-elle une partie ou juste la totalité de « moi » ? C'est alors dans une première partie que nous analyserons s'il faut entendre le « moi » comme le lieu de la conscience , le « cogito cartésien » . Dans un second mouvement ,nous verrons avec Freud , l'opposition du « ça » et du « surmoi » dans la deuxième topique  et pour terminer cette étude nous verrons s'il ne faut pas inclure à tout ça l'inconscient .
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« ses pensées et de ses actes , puis la conscience morale ( apparue avec Socrate et Platon ) : c'est la capacité qu'à l'Homme de pouvoir juger de la valeur morale ses pensées et ses actes .

La conscience possède trois stades bien distincts , tout d'abord elle fait état de spontanéité , on appelle « conscience spontanée » la perception directe des objets , elle vient avant tout de notre présence au monde .

Ensuite , il y a ce que l'on appelle la « conscience réfléchie » plus communément appelée « conscience de soi » , elle correspond au centre qui permet de rassembler le divers des impressions sensibles .

Puis , pour finir , il y a la « conscience réflexive » , autrement dit , c'est lorsque la conscience se prend elle-même pour objet de pensée . Descartes , philosophe du XVIIème siècle à comme habitude de tout remettre en question , autrement dit , sa démarche est de trouver une première vérité qui soit absolue et indubitable .

Il se demande lui-même par la même occasion , s'il n'est pas que néant et c'est alors qu'il répondra que non car selon lui , il est un être pensant , et il se pose la question .

Il dit alors « Je suis une chose qui pense » . Pour Descartes , plus communément , « Je pense donc je suis » serait son « leitmotiv » , il ne jure que par cela que l'homme a bien une conscience .

Du moment où l'homme pense , alors , il existe bel et bien une forme de conscience . Mais alors , le moi peut - il être considéré comme le lieu de la conscience ? Dans cette mesure , il nous est possible de dire que le moi fait partie intégrante de la conscience , le moi c'est la partie superficielle et extérieure , c'est la conscience , c'est donc une faculté que l'on a à s'adapter à la réalité .

On peut ainsi dire qu'une partie du « moi » est consciente , c'est la partie qui refoule et se défend .

Le refoulement fait aussi partie intégrante du « moi » . Freud , philosophe et fondateur de la psychanalyse à instauré deux étapes importantes dans l'interprétation du fonctionnement de l'appareil psychique : le « ça » et le « surmoi » .

Freud a dit « Nous donnons à la plus ancienne de ces provinces ou instances psychiques le nom de Ça ; son contenu comprend tout ce que l'être apporte en naissant, tout ce qui a été constitutionnellement déterminé, donc avant toutes les pulsions émanées de l'organisation somatique et qui trouvent dans le Ça, sous des formes qui nous restent inconnues, un premier mode d'expression psychique.

» Le « ça » est donc considéré comme la partie obscure de notre personnalité , certainement , la plus primitive .

C'est en fait ce que l'on pourrait qualifier comme le siège de toutes nos pulsions. Le surmoi en revanche , est quelque peu différent , c'est ce que l'on appelle l'intériorisation de toutes les valeurs transmises par l'éducation .

Ce phénomène à part entière commence dès l'enfance , l'enfant s'identifie donc à ses propres parents , il intègre alors l'autorité extérieure .

C'est-à-dire que cela pourrait correspondre à la conscience morale sauf qu'une part du surmoi est inconsciente et c'est en réalité une conscience morale que l'on qualifierai d'inauthentique . C'est donc pour cela que nous pouvons relever le fait que les 3 instances découlent du « ça » .

Le « moi » et le « surmoi » sont des portions du « ça » modifiées par la réalité extérieure .

Le « surmoi » , lui , peut s'allier en quelques sortes , à la pulsion de mort et donc , c'est de lui que provient ce qu'on appelle « le sentiment de culpabilité » .

C'est donc le « moi » qui se trouve confronté : aux pulsions du « ça » , à la réalité extérieure comme dit précédemment , et au « surmoi » qui leur interdit . C'est dans la première topique que Freud nous expose les deux types d'inconscients existants . L'inconscient latent susceptible de devenir conscient , autrement dit le « préconscient » , puis le refoulé , l'inaccessible , le mécanisme de défense du « moi » qui rejette hors de la conscience tout ce qui pourrait. »

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