Le monde comme il va
Publié le 30/10/2012
Extrait du document
«
donc deux fonctions : d'une part l'exotisme de Persépolis, avec la présence de Scythe Babouc et d'autre part la
merveille avec l'ange Ituriel.
Mais il ne s'agit pas seulement d'un conte mais d'un conte philosophique où Voltaire défend une thèse sur ses
idées sur la politique et sur l'importance de la vertu.
On peut voir cela par sa structure démonstrative.
Tout au
long du récit, Voltaire se livre à travers le personnage de Babouc à une sévère critique de la société occidental.
Il s'agit donc d'une apologue.
Babouc découvre brutalement Persépolis et le monde d'une façon exotique qui
amène à acquérir une certaine sagesse.
On peut trouver dans ce passage des portraits contradictoires grâce aux différents points de vue et aux
comportements.
D'abord, Téone est vu par quelqu'un d'extérieur pour instruire Babouc : « apprenez ».
On peut
remarquer que les « vieilles vestales » sont jalouses parce qu'elles sont « vieilles » : c'est un adjectif péjoratif.
Elles sont seules et inesthétiques, donc elles ne peuvent plus séduire.
Le portrait de Téone est donc une
construction négative qui met en valeur ses qualités : « elle ne commettrait pas une légère injustice », « elle
n'est occupée que de sa gloire ».
Ensuite, Babouc fait un portrait très positif de Téone qu'on peut voir par les
accumulations de ses qualités : « son esprit naturel », « aimable que bienfaisante » et le terme « belle » arrive à
la fin de l'énumération.
Le portrait de Téone est donc décrit par deux différentes personnes : par la belle dame
et par Babouc qui montre qu'elle n'est pas extravagante (elle ne se « montre pas ») et qu'elle est une femme
idéale qui sait se tenir en société.
On peut également trouver des contradictions qui sont pratiquement présentes dans tout le texte.
Dès le début
du texte, il y a une antithèse entre aimer et craindre.
Quelques lignes plus tard, on peut voir le mari « plongé
dans dans la douleur », mais il « revit sa femme avec des transports d'allégresse et de reconnaissance ».
Ensuite, la description du portrait de Téone est également contradictoire.
D'un côté elle est critiquée, elle fait
partie des gens « qu'on appelle quelques fois malhonnêtes femmes » mais ceci s'oppose à « très honnête » et à
« mérite ».
Elle n'est donc pas si malhonnête que ça.
Et vers la fin du texte, Babouc constate 3 qualités du
peuple de Persépolis « poli, doux et bienfaisant » et 3 défauts « léger, médisant et plein de vanité »..
»
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