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Le monde comme il va

Publié le 30/10/2012

Extrait du document

  L'humanité mérite-t-elle d'être sauvée ? Telle est la question à trancher dans le conte « Le monde comme il va, vision de Babouc écrite par lui-même «. Il s'agit d'un compte philosophique de Voltaire, écrivain et philosophe de XVII et de XVIIIe siècle, publié en 1748. L’Archange Ituriel hésite à détruire Persepolis et demande au Scythe Babouc d’enquêter et de rendre son verdict. Au début Babouc constate les ravages de la guerre, de l'ambition politique, de la corruption professionnelle et de l'intolérance religieuse. Persépolis est démolie, mais Babouc rencontre ensuite, des sages cultivés qui relativisent le monde de la justice avec ses idéaux, le ministre cardinal Fleury et Téone. Ils vont à l'opéra, au théâtre et partagent aussi un dîner ensemble. En conséquence, quelle conception de l'homme transmet le verdict de Babouc ? Nous verrons à travers ce conte philosophique la dualité humaine et l'apologie des Lumières.     Babouc, le personnage principal, pendant l'observation de la chute de Persépolis, rencontre des personnages simples. Dans cet extrait, il fait la connaissance d'une femme, Téone, et celle-ci détermine le choix qu'il doit faire : détruire ou non Persépolis. Babouc va donc connaître de différents sentiments dans la nouvelle communauté affective et découvrir un monde de plaisir et de la justice : « une maison où régnaient tous les plaisirs «. Les personnages sont sans épaisseur psychologique et sont en quelque sort stéréotypés : l'ange Ituriel, par exemple. Chacun d’eux est un représent...

« donc deux fonctions : d'une part l'exotisme de Persépolis, avec la présence de Scythe Babouc et d'autre part la merveille avec l'ange Ituriel.

Mais il ne s'agit pas seulement d'un conte mais d'un conte philosophique où Voltaire défend une thèse sur ses idées sur la politique et sur l'importance de la vertu.

On peut voir cela par sa structure démonstrative.

Tout au long du récit, Voltaire se livre à travers le personnage de Babouc à une sévère critique de la société occidental. Il s'agit donc d'une apologue.

Babouc découvre brutalement Persépolis et le monde d'une façon exotique qui amène à acquérir une certaine sagesse.

    On peut trouver dans ce passage des portraits contradictoires grâce aux différents points de vue et aux comportements.

D'abord, Téone est vu par quelqu'un d'extérieur pour instruire Babouc : « apprenez ».

On peut remarquer que les « vieilles vestales » sont jalouses parce qu'elles sont « vieilles » : c'est un adjectif péjoratif. Elles sont seules et inesthétiques, donc elles ne peuvent plus séduire.

Le portrait de Téone est donc une construction négative qui met en valeur ses qualités : « elle ne commettrait pas une légère injustice », « elle n'est occupée que de sa gloire ».

Ensuite, Babouc fait un portrait très positif de Téone qu'on peut voir par les accumulations de ses qualités : « son esprit naturel », « aimable que bienfaisante » et le terme « belle » arrive à la fin de l'énumération.

Le portrait de Téone est donc décrit par deux différentes personnes : par la belle dame et par Babouc qui montre qu'elle n'est pas extravagante (elle ne se « montre pas ») et qu'elle est une femme idéale qui sait se tenir en société.

On peut également trouver des contradictions qui sont pratiquement présentes dans tout le texte.

Dès le début du texte, il y a une antithèse entre aimer et craindre.

Quelques lignes plus tard, on peut voir le mari « plongé dans dans la douleur », mais il « revit sa femme avec des transports d'allégresse et de reconnaissance ». Ensuite, la description du portrait de Téone est également contradictoire.

D'un côté elle est critiquée, elle fait partie des gens « qu'on appelle quelques fois malhonnêtes femmes » mais ceci s'oppose à « très honnête » et à « mérite ».

Elle n'est donc pas si malhonnête que ça.

Et vers la fin du texte, Babouc constate 3 qualités du peuple de Persépolis « poli, doux et bienfaisant » et 3 défauts « léger, médisant et plein de vanité ».. »

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