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Le plaisir est notre bien principal et inné. Epicure

Publié le 19/03/2020

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epicure

« Quand nous disons que le plaisir est notre but ultime, nous n’entendons pas par là le plaisir des débauchés ni ceux qui se rattachent à la jouissance matérielle, ainsi que le disent ceux qui ignorent notre doctrine, ou qui sont en désaccord avec elle ou qui l’interprètent dans un mauvais sens. Le plaisir que nous avons en vue est caractérisé par l’absence de souffrances corporelles et de troubles de l’âme.

Ce ne sont pas les beuveries et les orgies continuelles des jeunes garçons et des femmes, les poissons et les autres mets qu’offre une table luxueuse, qui engendrent la vie heureuse, mais la raison vigilante qui recherche minutieusement les motifs de ce qu’il faut rechercher ou éviter, et qui rejette les vaines opinions grâce auxquelles le plus grand trouble s’empare de l’âme. »

« Une théorie non erronée des désirs sait rapporter tout choix à la santé du corps et à la tranquillité de l’âme puisque c’est là la perfection même de la vie heureuse. Car tous nos actes visent à écarter la souffrance et la peur. »

« Dans les autres occupations, une fois qu’elles ont été menées à bien avec peine, vient le fruit ; mais, en philosophie, le plaisir va du même pas que la connaissance : car ce n’est pas après avoir appris que l’on jouit du fruit, mais apprendre et jouir vont ensemble. »

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« 120 / Plaisir échoue à satisfaire ses désirs, il est heureux ou misérable.

Or le bonheur est d'abord l'absence de souffrance physique ou psychologique.

C'est pourquoi Epicure déclare: « Une théorie non erronée des désirs sait rapporter tout ~ choix à la santé du corps et à la tranquillité de l'âme 'Il puisque c'est là la perfection même de la vie heureuse: Car tous nos _actes visent à écarter la souffrance et la peur.» Eprouver du plaisir, c'est d'abord combler un man­ que: boire quand on a soif, se rassurer quand on a peur.

En soi un plaisir est toujours bon, une souf­ france, un désir non comblé,.

toujours mauvais.

Ainsi Epicure nous incite à classer nos désirs, et à adop­ ter face à eux une stratégie telle que nous serons facile­ ment comblés et rarement insatisfaits.

Il y a d'abord les désirs naturels (dont certains sont naturels et nécessaires et d'autres seulement naturels); et ensuite les désirs vains.

Les désirs naturels et néces­ saires comprennent tous les désirs tels que, s'ils ne sont pas satisfaits, nous mourons (boire, manger, dormir).

Les désirs seulement naturels peuvent être le désir de manger tel ou tel plat, ou encore le désir sexuel, etc.

Mais il importe de comprendre qu'il y a des désirs vains; désir de richesse, de gloire, d'immortalité, etc.

Ces désirs ont une 'particularité importante ; ils sont insatiables, illimités, ils n'ont jamais de fin Quand je connais un désir naturel, il cesse d'être dès qu'il est satisfait.

Une fois que j'ai mangé, je n'ai plus faim, une fois que j'ai bu, je n'ai plus soif, etc.

Ces plai­ sirs sont naturels parce qu'ils sont bornés: ils ont une limite naturelle.

A l'inverse, les désirs rion naturels peu­ vent être dits vains parce qu'ils ne seront jamais com­ blés ; ils résident dans le prinçipe du « toujours plus»,. »

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