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LE PROBLÈME DE DIEU

Publié le 24/05/2012

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"Toute morale, dit Alain, suppose des faux dieux démasqués et un vrai Dieu". - Descartes enseigne que "la vérité de toute science dépend de la seule connaissance du vrai Dieu". - Et enfin, selon Sartre, "être homme c'est tendre à être Dieu"...

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« DIEU 131 immanente (panthéisme) ou transcendante (théisme) en même temps que finale (providentialisme) du monde.

D'autre part, il garantit 1 'accord de la raison et de l'expérience, des exigences de 1 'esprit et des réalités de la nature ; 2 - Pour le sens commun il est essentiellement un être Tout­ Puissant de qui dépendent notre bonheur et notre malheur ; c'est le Dieu que l'on prie.

Il est aussi le Juste à qui rien n'échappe et qui récompense les !Jons et punit les méchants.

En résumé, Dieu est le Créateur, 1 'Architecte, le Tout-Puissant et le Juste.

- B - Origine de l'idée.

Pour Descartes, l'idée de Dieu est une idée innée: "J'ai première­ ment en moi la notion de l'infini que du fini, c'est-à-dire de Dieu que de moi-même "· - Pour Kant Dieu est «l'idéal de la raison pure » c'est-à-dire le terme dernier de l'e!Iort de systématisation de nos connaissances poursuivi par la raison.

- Ayant remarqué que Dieu est ordinairement conçu comme l'allié ou le protecteur d'un groupe social, les Sociologues en concluent que "la divinité, c'est la société transfigurée et pensée symboliquement " (Durkheim).

- Alain voit plutôt !lans les religions la transposition de l'expérience enfantine : les dieux sont pour les hommes des volontés supérieures comme Sont les adultes pour les enfants (Cf.

Dieu le Père).

Quoi qu'il en soit l'idée de divinité semble naturelle à l'homme et l'vlaurice Blondel avait peut-être raison de dire : " Il y a beaucoup d'idolâtres, mais il n'y a point d'athées "· - C - Problèmes posés par les attributs de Dieu.

Certains attributs que l'on a coutume de reconnaître à Dien sou­ lèvent des difficultés : 1 - C'est ainsi que la toute-puissance et l'omniscience de Dieu semblent difficilement compatibles avec la liberté et la responsabilité de l'homme.

Bossuet ne voyait d'autre solution que de « tenir forte­ ment les deux bouts de la chaine ,, en se résignant à ne pas voir les maillons intermédiaires qui les relien. »

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