Devoir de Philosophie

Le progrès permet-il une pacification de la société ?

Publié le 27/02/2004

Extrait du document

SOCIÉTÉ (lat. societas, association, société)

Groupe humain organisé selon des institutions culturellement établies. L'expression « société animale » semble impropre dans la mesure où les lois qui régissent les rapports des individu à l'intérieur d'un groupe animal ne sont pas fixées par convention, mais déterminées par l'instinct». De même qu'ils communiquent entre eux par un code invariable et sans équivocité et non par un langage susceptible d'interprétation (de discussion), de même les animaux occupent, à l'intérieur de leur espèce, une place déterminée par les lois infaillibles de la nature. Au contraire, la situation d'un homme au sein d'une société n'est pas naturellement nécessaire mais culturellement contingente.

« Le progrès est une autre forme de barbarie Ut·U• Le progrès, indépendant de celui de l'esprit, conduit l'homme au désenchantement.

Seul un progrès moral accompagnant la croissance économique peut améliorer les conditions de vie au sein de la société.

Le progrès accentue la lutte de classes L a s~ci~té industri el~e mamtient au pouvoir « Une classe dirigeante » •La croissance de la pro­ duction ne résout pas mira­ culeusement les problèmes sociaux et ne donne pas une raison de vivre.» Raymond Aron, Les Désillusions du progrès qui soumet à sa volonté la classe des «tra ­ vailleurs» .

Pour Ray­ mond Aron , les chances de réussite de chacun, dépendant uniquement de l'ap ­ titude à se montrer plus compétitif, sont inégales .

Cette «Concep­ tion sportive de l'éga­ lité » fait que nous avons tous le droit de prétendre à l'égalité , mais seuls «les meilleurs » y par­ viennent .

Le progrès n'efface pas le condition­ nement social L es hommes sont inégalement mar­ qués par leur envi­ ronnement familial.

Pour Raymond Aron , la liberté de décision varie d 'un individu à l'autre , en fonction du degré d'autorité que pos­ sède chaque famille .

Ainsi doit-on constater que le progrès ne pro­ fite jamais équitable­ ment à tous les membres d ' une même société .

Le progrès engendre des inégalités L es bienfaits du pro ­ grès ne sont pas uni ­ versellement répartis.

Raymond Aron fait remarquer qu'on ne peut pas pacifier un monde dans lequel la «misère scandaleuse de peuples entiers » a pour pendant la richesse sans cesse croissante de pays qui «profitent du progrès col­ lectif».

Le progrès divise l'humanité en deux.

Le progrès rassemble les hommes.

Nous souhaitons tous le développement de notre bien-être , mais un fossé demeure entre les sociétés .

Toutes ne disposent pas des mêmes moyens de réaliser leurs buts .. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles