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LE ROLE DES METAPHORES DANS LES PROGRES DE LA BIOLOGIE- Evelyn fox Keller

Publié le 06/11/2011

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biologie

a) Introduction

Dans sa quête des dimensions subjectives de l’activité scientifique , E.F.Keller explore des pistes parallèles illustrées par cet ouvrage où elle tente d’analyser la portée effective des métaphores scientifiques –avec ce qu’elles recèlent de culturel et de métaphysique- pour illustrer le rôle du langage dans la science.

b) Développement

Dans la première partie E.F.keller s’intéresse à la portée de la métaphore de l’action génique au sein de l’histoire de deux domaines majeurs des sciences de la vie au XXième siècle : la génétique et l’embryologie.

biologie

« importance pendant la première partie du XXième siècle, revient alors dans la course et prend le nom de biologie du développement . L’ironie est que ce sont les succés de la génétique au cours des siècles qui ont miné radicalement cette notion sur laquelle elle s’était fondée Dans la deuxième partie , E.F.keller s’intéresse à Schroedinger ayant introduit la notion de message codé en biologie dans les années 40 et se heurtant à la deuxième loi de la thermodynamique pour rendre compte de la stabilité de la mémoire génétique . Une remontée dans le cours de l’histoire de la physique du XIXème siècle nous ramène au démon de Maxwell, expérience de pensée inventée par James Clerck Maxwelle en 1871 et violant la seconde loi de la thermodynamique puisque, entre la promesse d’un progrés évolutif contenue dans les théories de Darwin et la menace d’un déclin et d’une dissolution , Maxwell entrevoit une troisième possibilité dans la nature de la structure moléculaire : la stabilité.

En plus de l’indivisibilité des molécules, le petit démon de Maxwell offre une résistance directe à la force de l’entropie.

E.F.keller entrevoit alors une filiation directe avec Schroedinger, soixante-dix ans plus tard. Les physiciens du XIXème siècle reprennent le démon de maxwell lui conférant non des pouvoirs surnaturels mais une intelligence fine, un libre arbitre et une extême agilité, il est aiguilleur, timonier , télégraphe...

Le démon de la Vie évolue donc sous différentes formes au XXième siècle et perdure malgré des détracteurs nombreux estimant que même ce démon produit de l’entropie. E.F.Keller ne le mentionne pas mais il est communément admis que c’est le physicien Léon Brillouin qui réconcilie le démon de Maxwell et la seconde loi de la thermodynamique.

Le démon, pour prendre les décisions de laisser passer ou de renvoyer une particule ,est obligé de l’observer ,et donc d’utiliser l’information dont il dispose, ce qui provoque une baisse d’entropie. Pour expliquer notre survie Schroedinger découvre la néguentropie, ou entropie négative.

Mais comment l’organisme fait-il pour se libérer de l’entropie ? Il ne fait pas allusion au démon de Maxwell mais il se réfère à une notion similaire.

Le deus ex machina réapparait caché à l’intérieur de la structure de la « partie la plus essentielle d’une cellule vivante », le site de la mémoire génétique, le chromosome ou le gène.

Cette molécule doit contenir d’une façon ou d’une autre les moyens de mettre à exécution un plan , il doit s’agir d’un mécanisme qui oriente, contrôle et exécute tous les événements nécessaires.

Dans son discours de l’action génique il utilise de nombreuses métaphores, il décrit l’ordre énigmatique comme un système intelligent comparable à l’armée à l’état, un système de fait assez semblable aux systèmes de commandement de contrôle et de communication. Et c’est bien cette notion d’information et de communication qui va désormais monopoliser l’attention par l’intermédiaire des ordinateurs. Dans la dernière partie, E.F.keller explore l’influence de l’ordinateur sur la représentation biologique de l’organisme dans les deux disciplines que sont la biologie moléculaire et la biologie du développement. La cyberscience s’est développé pour affronter la complexité du monde moderne d’après-guerre, pendant ce temps la biologie moléculaire identifie l’essence de la vie dans l’étude des organismes simples ce qui en fait deux mondes totalement différents.. »

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