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Le savoir peut il être objet de désir ?

Publié le 13/03/2009

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Si le savoir est la fin du désir, on peut émettre un doute à l’opposition du savoir et du désir, car, en effet, la fin du désir signifie la fin du manque, l’assouvissement final, l’accomplissement de l’être. En ce cas alors le désir serait lié au savoir, qui serait sa fin ultime. De même on peut considérer que si le désir peut avoir une fin, un but, alors il est actif, puisqu’il conduit à quelque chose, qu’il chemine, qu’il fait évoluer l’homme. On peut opposer au désir sensible le fait qu’il y ait plusieurs désirs, et que justement par le savoir on ordonne ces désirs.

     Le savoir ne peut pas être désiré si le désir est passif, car il requiert un véritable effort, c’est une recherche active de la vérité. La difficulté consiste à savoir si le désir nécessite un effort de l’homme, et peut donc avoir le savoir pour objet. Ce point peut être confirmé si l’on définit le désir comme chercheur, comme mouvement violent de l’âme. Or c’est une définition du désir que de l’appeler inquiétude, volonté inquiète, c’est-à-dire ce qui provoque chez l’homme un mouvement pour répondre à cette inquiétude. C’est la thèse de Leibniz, qui considère que le désir étant insatiable il est un manque, une inquiétude irrésolue, qui entraîne toujours plus l’homme vers l’avant, le fait de progresser. Or l’inquiétude comme le doute ou le questionnement, provoque chez l’homme une recherche, une recherche de la vérité qui comblera l’inquiétude qui en tant que crainte ne peut rester en tant que telle chez l’homme. On remarque alors qu’il existe une interdépendance du savoir et du désir et non une contradiction, et on ne se demande si cette interdépendance donne la possibilité au savoir d’être objet de désir.

« activités raisonnables et même lui donnent un prétexte à la non réflexion, les désirs qu'il faut toujours comblerdevenant des passe-temps.

Le savoir et le désir sont à ce point contraires, que le savoir et la pratique de lasagesse dans le désir sont castrateurs du désir.

C'est la thèse de Nietzsche, qui soutient que le désir spirituel n'estplus un désir.

Le désir conduit à la démesure, où l'homme se laisse faire, se laisse guider par ses désirs.

En effet le désir rendl'homme passif, et c'est-ce qui oppose désir et volonté, c'est la thèse de Descartes.Alors que la volonté est actrice de l'âme, et même l'homme à agir en fonction de ce qu'il veut, c'est une aspirationpositive, contrairement au désir qui est ici négatif pour l'homme.

Le désir est une passion de l'âme, c'est uneagitation de l'âme, et l'homme livré à ses passions et déraisonnable et démesuré, ce qui oppose encore désir etsavoir.

La passivité de l'être désirant l'empêche d'accéder au savoir, d'accumuler la sagesse puisque c'estprécisément une action qu'il faut faire, une mise en mouvement de l'âme est nécessaire à l'accès à la connaissance.

L'agitation de l'âme est causée par une cause extérieure à l'homme: c'est-ce qui fait du désir une aspiration à ununivers sensible et non intelligible.

D'après Kant, le désir appartient à la faculté d'agir et non à la faculté deconnaître, et c'est pourquoi on a tendance à assimiler désir et recherche du plaisir.

Dans la notion d'appétit du désir,on peut continuer la comparaison par le fait que le désir enchaîne l'âme au corps, l'homme n'a de désirs que ceux quilui prodiguent un bien physique momentané, ce qui le détourne de l'intelligible et donc du savoir.

Ce désir poursuit lebien apparent, celui qui est définitivement insatiable puisqu'il ne dure pas.

Le savoir ne peut donc pas être objet dedésir car par leur contradiction, le désir exclue le savoir de ses poursuites, et même le savoir amène à la cessationdu désir.

Si le savoir est la fin du désir, on peut émettre un doute à l'opposition du savoir et du désir, car, en effet, lafin du désir signifie la fin du manque, l'assouvissement final, l'accomplissement de l'être.

En ce cas alors le désirserait lié au savoir, qui serait sa fin ultime.

De même on peut considérer que si le désir peut avoir une fin, un but,alors il est actif, puisqu'il conduit à quelque chose, qu'il chemine, qu'il fait évoluer l'homme.

On peut opposer au désirsensible le fait qu'il y ait plusieurs désirs, et que justement par le savoir on ordonne ces désirs.

Le savoir ne peut pas être désiré si le désir est passif, car il requiert un véritable effort, c'est une rechercheactive de la vérité.

La difficulté consiste à savoir si le désir nécessite un effort de l'homme, et peut donc avoir lesavoir pour objet.

Ce point peut être confirmé si l'on définit le désir comme chercheur, comme mouvement violent del'âme.

Or c'est une définition du désir que de l'appeler inquiétude, volonté inquiète, c'est-à-dire ce qui provoquechez l'homme un mouvement pour répondre à cette inquiétude.

C'est la thèse de Leibniz, qui considère que le désirétant insatiable il est un manque, une inquiétude irrésolue, qui entraîne toujours plus l'homme vers l'avant, le fait deprogresser.

Or l'inquiétude comme le doute ou le questionnement, provoque chez l'homme une recherche, unerecherche de la vérité qui comblera l'inquiétude qui en tant que crainte ne peut rester en tant que telle chezl'homme.

On remarque alors qu'il existe une interdépendance du savoir et du désir et non une contradiction, et on nese demande si cette interdépendance donne la possibilité au savoir d'être objet de désir.

Si le désir a une fin déterminée, qui peut être le savoir il s'agit donc d'une projection de l'homme dans l'avenir, etnon plus seulement d'une recherche d'un plaisir momentané.

Il existe donc au moins deux sortes de plaisirs, l'ununiquement sensible et passager, et l'autre recherche progressive du Bien, de l'accomplissement.

C'est-ce quiempêche Aristote dans L'Éthique à Nicomaque de ne situer le plaisir que dans la partie irrationnelle de l'âme.

En effet le désir comme projection vers le futur est bien influencé par la raison, il est constructif.

Cela réconcilie désir etl'intelligible et n'exclue donc plus le savoir des objets que vise le désir.

On considère donc qu'il y a plusieurs types de désirs, et que certains d'entre eux mènent au savoir.

C'est ainsi queplusieurs courants philosophiques de l'Antiquité ont cherché à organiser les désirs par le savoir et de ne garder queles désirs qui mènent à la vie bonne, c'est-à-dire essentiellement ce qui mènent à la vie bonne, c'est-à-direessentiellement ceux qui mènent au savoir.

Il s'agit des courants du stoïcisme et de l'épicurisme.

En maîtrisant leursdésirs, les stoïciens parviennent à raisonner leurs craintes, et donc à ne plus être soumis au désordre du désir.

Lestoïcisme consiste à rejeter tous les désirs qui concernent des objets qui ne dépendent pas de l'homme, telles quepar exemple, els choses matérielles.

Or ce qui est matériel est sensible, et les stoïciens pour arriver à la vie bonnene gardent que les désirs qui ne concernent l'intelligible, qui dépendent de l'homme, l'esprit et le jugement.

Or l'espritpermet le savoir et le savoir permet le jugement.

En créant une hiérarchie des désirs, les stoïciens non seulementaffirment que le savoir peut être objet de désir, mais même qu'il est le seul objet de désir valable.

L'épicurisme, pard'autres moyens arrivera aux mêmes conclusions.

Le Épicuriens distinguent les désirs naturels et nécessaires lesdésirs naturels mais non nécessaires et les désirs ni naturels ni nécessaires, et ne gardent pour la vie bonne que lesdésirs naturels et nécessaires, écartant ainsi les désirs sexuels, de beauté, et les passions.

Les désirs quipermettent l'accomplissement de l'homme sont ceux qui permettent le simple bien être du corps et de l'âme, et doncdans l'âme de la philosophie et de l'amitié, l'amitié ayant pour but le partage de la philosophie.

Or la philosophiecomme recherche de la vérité correspond au savoir.

Lors de la hiérarchisation des désirs non seulement le savoir estconsidéré comme désirable, mais encore il est placé comme souverain de tous les désirs.

Ce classement des désirsqui sont multiples permet de les ordonner comme le savoir est ordonné, de mettre des limites à ce qui est illimités.Or c'est le savoir qui permet, car il est limite, d'ordonner les désirs illimités, ou plutôt le savoir est l'origine de lalimite des désirs illimités, ou plutôt le savoir est l'origine de la limité des désirs, ce qui rend les désirs et le savoirinterdépendants.

C'est encore la réflexion que propose Le Philèbe sur la préférence d'une vie de plaisirs ou d'une vie de sagesse.

La sagesse est la cause du mélange de l'illimité et de la limite, c'est à dire la cause du mélange de la viede plaisir et de la vie de sagesse.

Ici donc, c'est le savoir qui permet à l'homme d'ordonner ses désirs vers le savoir.On a parlé plusieurs dois de la philosophie comme correspondant à la recherche de la vérité et donc au désir orientépar le savoir.

D'autre part on a vu que ce sont els philosophes qui s'intéressent à l'orientation du désir vers le savoir.En effet, la philosophie est par essence le désir d'accéder au savoir, et elle est celle qui permet d'a au savoir.

Laphilosophie est le mode de vie de celui qui désire atteindre le savoir, le philosophe.

La philosophie est un effort unepersévérance obstinée vers les plaisirs de la connaissance.

Or la seule façon d'accéder au savoir est de philosopher,. »

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