Le travail de l'historien consiste-t-il à réécrire le passé?
Publié le 27/03/2005
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Si les massacres des populations arméniennes interviennent au début du siècle, ils ont pendant longtemps été considéré uniquement comme des « massacres ». Ce n'est qu'en 1987 que l'Union Européenne reconnaît l'existence d'un « génocide » arménien et que l'on trouve la mention du génocide dans les livres d'Histoire.
Pourtant les faits n'ont pas changé, que l'on parle de génocide ou de massacre on parle toujours du même nombre de morts par exemple. Le passé a donc été « réécrit », les historiens en ont modifié leur vision. On pourrait citer de nombreux exemples de réécritures similaires du passé et c'est à ce titre que l'on peut se demander si le travail de l'historien consiste à réécrire le passé.
Nous montrerons que si tel est le cas l'écriture du passé devient parfaitement arbitraire ce qui, nuisant au statut de l'Histoire car la transformant en un récit arbitraire nous poussera à étudier l'objectivité possible d'une réécriture du passé pour enfin voir si cette objectivité peut être complète.
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