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Le travail peut-il être sans valeur ?

Publié le 19/09/2015

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travail

B. La «valeur» du travail est en réalité relative aux intérêts du marché

 

Précisément, parce que la valeur du travail n'est qu'une valeur économique et marchande, elle ne dépend plus ni de la nature objective de la tâche effectuée ni de la quantité du temps de travail. Premièrement, en effet, le travail n'a plus de valeur par lui-même; ainsi, du fait de la mécanisation des moyens de production, certaines formes de travail deviennent-elles superflues (la société n'a plus besoin de polisseurs de verre, par exemple). À l'inverse, d'autres formes de travail apparaissent et se développent, telles que les métiers concernant les médias, les psychologues d'entreprise, etc.

 

Deuxièmement, il est de moins en moins possible d'évaluer la quantité du temps de travail: comme l'atteste la disparition progressive du travail posté, on rémunère de plus en plus une personne en fonction desa productivité - soit du résultat de son travail -, non des heures effectuées pour le réaliser.

 

La «valeur» du travail est donc en réalité relative aux intérêts du marché. Conclusion et transition

 

Le travail n'a pas de valeur en soi; il n'a qu'une valeur marchande, laquelle dépend elle-même des exigences de la productivité - ce pour quoi il convient d'abandonner l'idée de «faire» du travail une valeur. Une ambiguïté subsiste, toutefois, quant à la nature du travail; d'un côté, il aliène l'homme à des impératifs économiques, de l'autre, comme en témoigne le cas du travail artistique ou intellectuel, il porte l'homme à contribuer à l'œuvre de la culture en même temps qu'il est source d'épanouissement individuel. Alors, faut-il renoncer à faire de toute forme de travail une valeur?

travail

« PROBLÈME Pa r le trava il, l'hom me, semble -t-il, se réalise person nel lem ent et socia­ lemen t.

Pou rtant, il est des formes de trava il qui aliènen t l'hom me, ': l' assuje ttissent à la produc tivité.

"' :; PLAN u Introduc tion 0 Non, il ne faut pas renoncer à fa ire du trava il une valeur A -Le trava il a une valeu r soc iale B - Le trava il a une valeur morale C -Le trava il a une valeur en soi, pou r au tant qu'il est pr opr emen t hum ain 0 Il fa ut renoncer à fa ire du trava il une valeur en soi A- De fait, le trava il n'a qu'une valeur mar chande B- La «vale ur» du trava il est en réalité relative aux inté rêts du mar ché e Il fa ut renoncer à faire du trava il produc tif-non du travail créateu r­ une valeur A -L' idée de faire du trava il sa lar ié une valeur doit être abandon née, du fait de la dispa ritio n prog ressive du trava il B - Le trava il créate ur élève l'homme à la cons cienc e de lui-même Conclusion • Cor rigé (co rrigé com plet) ln trod uction1 On sera it tenté de faire du trava il une sour ce d'épa nouissemen t, le mo yen de s'affi rmer et d'exis ter socialemen t -par temps de chômage tout par ticu lièr emen t.

Le trava il dé signe en effet une activ ité conscie nte et volon tair e, d'u tilité co mmu ne.

Il a, comme telle, une valeu r à la fois soc iale et morale.

1.

Les titres en gras servent à guider la lecture et ne doivent en aucun cas figurer sur la copie .

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