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Le venin de la hiérarcie des civilisations

Publié le 06/02/2013

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Le poison de la suprématie des civilisations Le temps maussade de ces derniers jours ne m'invite pas à la promenade, mais me rend enclin à l'écriture et à la réflexion. Assise au coin d'un feu de cheminée, contemplant les flammes, je me surprends à penser aux divers sujets de controverse en ce bas monde. Une seule et unique question m'obsède et me revient sans cesse en tête. Bien qu'elle soit vieille comme Mathusalem, en passant par la conquête du Nouveau Monde, elle reste encore d'actualité de nos jours. Doit-il nécessairement y avoir une suprématie entre les civilisations ? De mon point de vue, on peut regarder une civilisation sous trois angles : ses croyances, son éducation et ses technologies. Remontons à la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, en 1492. Les Indiens, tout comme dans la Grèce Antique, adorent de nombreux Dieux dits « naturels&...

« rejoint la façon de penser des conquérants.

Il est malheureux que tous leurs écrits aient brûlé. Loin d’être ignorants, ils conçoivent le calendrier le plus précis au monde, encore même au jour où je vous parle.

Ils excellent dans le domaine de l’architecture et dans l’art de la sculpture.

Il est impressionnant de constater leur savoir médicinal.

Grâce à leur connaissance des plantes et de leurs vertus, ils sont capables de trouver un remède à une maladie inconnue importée par les Espagnols. Les Indiens ne devraient pas être traités ainsi car ils sont démunis.

Les seules armes dont ils disposent sont qualifiées de primitives, n’ayant pas de matériaux convenables.

Dans l’obligation de se battre pour survivre, ils apprennent peu à peu à se défendre.

Mais comme le dit Las Casas dans La controverse de Valladolid : « c’est un peuple ingénu ».

S’il est innocent, pourquoi doit-il subir de telles violences ? Ce peuple nouveau se contente du minimum, et n’en est pas moins heureux.

Même si leurs technologies ne sont pas évoluées comme par exemple les moyens de transports ou de meilleures constructions, cela ne les empêche pas de vivre paisiblement. En me lisant, je me rends bien compte que certains se sentiront révoltés, choqués.

Personnellement, je pense qu’il faut lutter contre ce fléau qui consiste à vouloir sans cesse dominer son prochain.

Il faut accepter les différences, car au fond, chaque peuple a un savoir.

D’ailleurs, Michel de Montaigne exprime cette même vision dans les Essais : « Qui se connaît, connaît les autres, car chaque homme porte la forme entière de l’humaine condition.

».

Chacun d’entre nous devrait faire sa propre autocritique avant même de porter un jugement sur autrui. Depuis toujours, la question de la suprématie des civilisations existe.

Heureusement, au fur et à mesure du temps, nous devenons de plus en plus tolérants.

Par exemple, on a enfin compris qu’il fallait protéger les dernières tribus primitives comme celle du chef Raoni, ambassadeur à travers le monde pour préserver la forêt Amazonienne et sa canopée.

Aujourd’hui nous cherchons à comprendre plus qu’à combattre .. »

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