L'ÉPICURISME (apports de la théorie)
Publié le 22/02/2012
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Épicure naquit en 341 avant J.-C. à Samos d'un père maître d'école et (ce qui est assez curieux pour ce futur adversaire implacable de la superstition !) d'une mère magicienne et devineresse. De 306 avant J.-C. jusqu'à sa mort en 270 il vécut à Athènes où il fonda une école... Son école était un beau jardin qu'il avait acheté 80 mines et qu'il cultivait lui-même. Ses cours consistaient en conversations amicales à l'ombre des arbres fruitiers. Ses disciples admiraient non seulement son savoir mais aussi sa gentillesse et sa frugalité. Deux siècles après lui, le poète latin Lucrèce (99-55) dira d'Épicure : « Deus ille fuit » (V, y). C'est la doctrine épicurienne qui fait le fond des Six livres du De Natura Rerum de Lucrèce. De l'oeuvre immense d'Épicure lui-même il ne reste que quelques maximes et trois lettres (à Hérodote, à Pythoclès, à Ménécée) que nous a conservées Diogène Laërce. L'épicurisme, dont les leçons s'opposent à celles du stoïcisme, procède pourtant de la même intention. Rendre l'homme heureux, lui procurer un état purifié de toute angoisse, de tout trouble, l'ataraxie.
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