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Exposé sur l'épicurisme

Publié le 23/01/2013

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L'épicurisme Intro sur Épicure, la « compétition « avec le stoïcisme Epicure est né en 341 avant JC et vécu jusque sa mort à Athènes en -271, où il fonde une école dans le jardin qu'il cultivait lui-même. Ses cours, dont il ne nous reste que trois lettres et quelques maximes, consistaient en des conversations amicales à l'ombre des arbres. I) L'épicurisme: une philosophie ==> Philosopher pour être heureux. ==> Epicure assigne à la philosophie une fin précise: nous rendre heureux. Mais comment? En n'étant pas simplement un savoir mais une médecine de l'âme qui nous permet de chasser les angoisses qui nous hantent et qui sont un obstacle à notre bonheur. Parce que en effet, nos angoisses viennent d'une fausse conception de l'univers et de nous-même. La philosophie va donc logiquement se diviser en trois moments: la canonique (ou les moyens de parvenir à la réalité), la physique (ou la théorie de la nature) et la morale (ou les buts à poursuivre dans la vie et les moyens de les atteindre). 1° La canonique: La sensation est le critère et le fondement de la vérité. SI la sensation est vraie c'est parce qu'elle nous provient des objets tels que nous les percevons. Epicure s'oppose ici radicalement à Platon: les idées viennent en effet de la sensation. Comment? En se répétant, la sensation laisse une empreinte dans notre mémoire et l'idée est produite dans notre esprit par le mot qui désigne l'objet correspondant. Si parfois nous commettons des erreurs, c'est tout simplement parce que nous interprétons mal nos sensations. Toute sensation est vraie et de cette sensation affirmée par la canonique, nous pouvons déduire les principes de la physique. 2° La physique: Rien ne vient du néant. En effet, si les chaises venai...

« n’éprouve aucune douleur, si bien qu’elle n’est plus à craindre.

« Le sage pour sa part ne rejette pas la vie et il ne craint pas non plus de ne pas vivre, car vivre ne l’accable pas et il ne considère pas non plus que ne pas vivre soit un mal.

Et de même qu’il ne choisit nullement la nourriture la plus abondante mais la plus agréable, il ne cherche pas non plus à vivre le moment le plus long, mais le plus agréable » Lettre à Ménécée, p.46 L Selon Epicure, la philosophie doit aider les hommes à les conduire à l’ataraxie ou "absence de trouble" en les délivrant de deux grandes craintes : e • La crainte des souffrances terrestres et de la mort dont nous venons de parler et • La crainte superstitieuse des puissances divines et des châtiments après la mort.

Car oui les dieux existent (preuve ontologique) « mais ils ne sont pas tel que les plus part des hommes les conçoivent » p.44.

Epicure critique une vision des dieux déformée par la foule et la pensée populaire.

« Les déclarations de la foule à propos des dieux ne sont pas des préconceptions mais des suppositions fausses » Il ne considère pas les dieux comme des agents moraux qui seraient favorables volontairement ou intentionnellement, mais ils sont favorables par la leur nature même.

La foule leur attribut tous les grands malheurs ou bonheurs, mais c’est par ignorance, car la physique nous montre que le monde n'est qu'une combinaison d'atomes et non une création divine.

En ce sens, la physique nous apprend que les dieux n'interviennent pas dans le monde.

Ex: le tonnerre, la foudre, peuvent être expliqués sans faire appel à Dieu.

/!/ Cela ne signifie pas que les Dieux n'existent pas, mais plutôt qu'ils n'ont que faire de notre monde.

Ce sont des être éternellement bienheureux, nous en avons la sensation dans nos rêves ou en imagination mais ils ne s’intéressent pas à notre monde et vivent dans le leur.

Epicure condamne toutes croyances superstitieuses envers les dieux, donc ils ne sont pas à craindre. Or, la crainte des Dieux est liée à celle de la mort.

Nous redoutons la mort parce que nous nous imaginons morts et nous demandons ce qui va nous arriver.

Cependant, la mort, en opposition à la vie, représente une absence de sensations.

Nous ne "vivrons" donc jamais notre mort.

Jamais nous ne nous dirons "je suis mort", dès lors, elle n'a rien de redoutable pour nous puisque nous ne la connaitrons pas! Elle ne sera jamais pour nous un présent.

Les atomes qui composent notre corps ET notre âme se dissoudront avant? Ces craintes écartées, l'âme peut atteindre la tranquillité.

II) La recherche du bonheur: la morale, ou les buts à poursuivre dans la vie et les moyens pour les atteindre.

La philosophie d’Epicure tend alors à nous conduire vers le bonheur, qu’il définit comme le calme du corps et de l’âme, il le nomme l'ataraxie.

C'est une absence de trouble, un état que connait le sage qui devient alors un homme comblé: il ne redoute aucune privation, vit sans souffrance et sans crainte.

Qu'est ce qu'être comblé? C'est savoir distinguer les trois types de désirs qui animent l'Homme.

Epicure a écrit la Lettre à Ménécée comme une sorte de guide qui accompagne notre désir d’être heureux.

Tous les être humains sont animés par des désirs qui peuvent nous mener à une vie bienheureuse or ils peuvent aussi semé le trouble dans notre esprit et nous faire sombrer dans l’illusion ou la servitude.

Epicure nous explique alors comme atteindre le bonheur tout en étant habité par ses désirs, ontologiques à la nature humaine, par une action de distinction de ces désirs mêmes.. »

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