Exposé sur l'épicurisme
Publié le 23/01/2013
Extrait du document
«
n’éprouve aucune douleur, si bien qu’elle n’est plus à craindre.
« Le sage pour sa part ne rejette pas la
vie et il ne craint pas non plus de ne pas vivre, car vivre ne l’accable pas et il ne considère pas non plus
que ne pas vivre soit un mal.
Et de même qu’il ne choisit nullement la nourriture la plus abondante mais
la plus agréable, il ne cherche pas non plus à vivre le moment le plus long, mais le plus agréable »
Lettre à Ménécée, p.46 L
Selon Epicure, la philosophie doit aider les hommes à les conduire à l’ataraxie ou "absence de trouble"
en les délivrant de deux grandes craintes : e
• La crainte des souffrances terrestres et de la mort dont nous venons de parler et
• La crainte superstitieuse des puissances divines et des châtiments après la mort.
Car oui les dieux
existent (preuve ontologique) « mais ils ne sont pas tel que les plus part des hommes les conçoivent »
p.44.
Epicure critique une vision des dieux déformée par la foule et la pensée populaire.
« Les
déclarations de la foule à propos des dieux ne sont pas des préconceptions mais des suppositions
fausses » Il ne considère pas les dieux comme des agents moraux qui seraient favorables volontairement
ou intentionnellement, mais ils sont favorables par la leur nature même.
La foule leur attribut tous les
grands malheurs ou bonheurs, mais c’est par ignorance, car la physique nous montre que le monde n'est
qu'une combinaison d'atomes et non une création divine.
En ce sens, la physique nous apprend que les
dieux n'interviennent pas dans le monde.
Ex: le tonnerre, la foudre, peuvent être expliqués sans faire
appel à Dieu.
/!/ Cela ne signifie pas que les Dieux n'existent pas, mais plutôt qu'ils n'ont que faire de
notre monde.
Ce sont des être éternellement bienheureux, nous en avons la sensation dans nos rêves ou
en imagination mais ils ne s’intéressent pas à notre monde et vivent dans le leur.
Epicure condamne
toutes croyances superstitieuses envers les dieux, donc ils ne sont pas à craindre.
Or, la crainte des Dieux est liée à celle de la mort.
Nous redoutons la mort parce que nous nous
imaginons morts et nous demandons ce qui va nous arriver.
Cependant, la mort, en opposition à la vie,
représente une absence de sensations.
Nous ne "vivrons" donc jamais notre mort.
Jamais nous ne nous
dirons "je suis mort", dès lors, elle n'a rien de redoutable pour nous puisque nous ne la connaitrons pas!
Elle ne sera jamais pour nous un présent.
Les atomes qui composent notre corps ET notre âme se
dissoudront avant?
Ces craintes écartées, l'âme peut atteindre la tranquillité.
II) La recherche du bonheur: la morale, ou les buts à poursuivre dans la vie et les
moyens pour les atteindre.
La philosophie d’Epicure tend alors à nous conduire vers le bonheur, qu’il définit comme le calme du
corps et de l’âme, il le nomme l'ataraxie.
C'est une absence de trouble, un état que connait le sage qui
devient alors un homme comblé: il ne redoute aucune privation, vit sans souffrance et sans crainte.
Qu'est ce qu'être comblé? C'est savoir distinguer les trois types de désirs qui animent l'Homme.
Epicure
a écrit la Lettre à Ménécée comme une sorte de guide qui accompagne notre désir d’être heureux.
Tous
les être humains sont animés par des désirs qui peuvent nous mener à une vie bienheureuse or ils
peuvent aussi semé le trouble dans notre esprit et nous faire sombrer dans l’illusion ou la servitude.
Epicure nous explique alors comme atteindre le bonheur tout en étant habité par ses désirs, ontologiques
à la nature humaine, par une action de distinction de ces désirs mêmes..
»
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