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Les besoins de l'homme relèvent-ils de la nature ou de la culture ?

Publié le 10/11/2005

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Grateloup, Philosophie TA : « La culture est ce par quoi l'individu accède à l'humanité en développant en lui des dispositions virtuelles en vue d'une fin suprême. » II. Deuxième partie : l'être humain est un animal. Schopenhauer :  « L'être humain est, au fond, un animal sauvage et effroyable. Nous le connaissons seulement dompté et apprivoisé par ce que nous appelons la civilisation ». La culture serait donc la preuve évidente que l'homme, afin, d'être humain doit être impérativement confronté à un rapport de société. Pour illustrer l'impact de l'isolement sur l'homme, il faudrait se référer au cas de « l'enfant sauvage » étudié par Jean Itard. Il s'agit d'un enfant d'une douzaine d'années, privé de toute relation sociale depuis son plus jeune âge, puis découvert par des paysans. Confié par l'administration à un jeune docteur, Jean Itard, lui-même, celui-ci tente de l'humaniser. Car pendant toutes ces années il n'a jamais su parler, jamais su pleurer, et jamais su aimer.

En un premier temps, il paraît évident que nos besoins relèvent de la nature. Tout d'abord ils sont spontanés (faim, soif), ils visent, en tant que manques provoquant une souffrance, à nous faire agir afin de préserver notre être naturel. Ensuite, ils permettent de définir notre nature propre, laquelle nous est donnée, à notre naissance (les hommes n'ont pas les mêmes besoins que les autres animaux), car ils visent à la conserver. Les besoins humains relèvent donc de la nature au sens où tout besoin a pour rôle de conserver la nature à laquelle il se rapporte. Néanmoins, la conséquence est alors de pouvoir justifier tout type de besoin, donc tout type de comportement, dès lors qu'il est inscrit dans une nature. De plus, n'y a-t-il pas des besoins non nécessaires, autrement dit des désirs ? Des manques qui n'impliquent pas la disparition de l'être s'il ne sont pas comblés ? Enfin, l'homme ne peut se définir uniquement à partir d'un donné, dans la mesure où il se distingue du reste de la nature par sa conscience théorique et pratique. L'homme, dans sa relation à une temporalité, se définit également par un projet qui le constitue, et non simplement par une nature fixée d'avance. Dès lors, un besoin « humain « n'est-il pas par définition quelque chose de relatif, de transitoire, pour autant qu'il est humain ? En pensera ici à la diversité des cultures, des modes de vies, à travers le temps et l'espace. Dans sa dimension proprement humaine, le besoin paraît relever bien plus de la culture que de la nature. Ceci fait-il alors des besoins humains quelque chose de secondaire à l'égard des besoins naturels ? Alors, les besoins de l'homme dépendent-ils de la nature humaine ou bien sont ils le fruit d'une culture ?

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« comme l'alimentation, qui est la base même de la vie et d'un autre côté tous les besoins culturels qui ne relèventpas de la nécessité.

Car les besoins naturels sont indispensables pour la survie de l'homme alors que les besoinsculturels sont presque superficiels, ils pourraient être assimilés au désir vain et non naturel dont parle Epicure dansla Lettre à Ménécée.

Les besoins culturels proviennent de l'artifice auquel l'homme aspire depuis qu'il est culturel.

Deplus Aristote dit que l'homme est un « animal politique » ce qui veut bien dire qu'il a d'autres besoins que les animauxn'ont pas, des besoins qui ne relèvent pas de la nature et du naturel mais bel et bien de la culture et surtout de lacité.

Ainsi l'homme est presque naturellement culturel.

Il n'est donc pas possible de dire si les besoins des hommessont naturels ou culturels, car l'un et l'autre semblent se fondre en lui et ne plus faire de différences.

L'homme a desbesoins et peu importe leurs natures ils existent et tendent à être réalisés. Conclusion : Chez l'homme nature et culture semblent faire un, il serait donc impossible de tracer une ligne entre les différentsbesoins des hommes.

Ce que l'on peut constater en revanche, c'est la prolifération des besoins des hommes àtravers la cité, et donc la société.

Comme si le fait d'être « un animal politique » rendait en même temps l'hommenécessiteux.

Ainsi s'agit-il en réalité des besoins de l'homme ou de la cité ? Nature Culture ce qui est inné ce qui est acquis le corps l'esprit pouvoirs du corps tels queceux que permettent les mains humaines le langage, la politesse, lesmoeurs, les traditions, lescoutumes, les règles sociales etc. besoins fondamentaux : désirs à caractère sociaux : faim, soif, sommeil, sexualité ambition, reconnaissance, pouvoir etc. ce qui est lié à l' évolution biologique ce qui est lié à un héritage culturel. »

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