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Les Gaulois dans l'art Grec

Publié le 30/01/2012

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Au IVe siècle avant notre ère les Gaulois sont très mobiles, partis de l'Europe centrale, ils vont jusqu'en Orient à la frontière de la Macédoine, en Thrace et en Asie Mineure avant de s'établir en Galatie. C'est dans les années 280-279 que les Galates – comme les nomment les grecs – deviennent une véritable menace pour ces derniers. Ils pénètrent en Macédoine, considéré comme le bouclier du monde grec, aidés en cela du chaos qui règne dans le royaume, en effet la

Macédoine est en crise, les souverains se succèdent. Les Galates descendent par la plaine thessalienne et le passage des Thermopyles comme les Perses deux siècles plus tôt (carte 1). Si les Grecs n’avaient pas pu retenir les Gaulois aux Thermopyles, ils purent tout de même sauver le sanctuaire de Delphes. Les Gaulois ont donc été vaincus devant Delphes où leur chef Brennos se suicida (tradition nationale en cas de défaite). Les Gaulois retournèrent vers la Macédoine, puis une année plus tard, ils furent à nouveau battus en Macédoine et repoussés vers l’Asie Mineure où ils subirent une importante défaite en 237 infligée par Attale Ier....

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« Au IVe siècle avant notre ère les Gaulois sont très mobiles, partis de l'Europe centrale, ils vont jusqu'en Orient à la frontière de la Macédoine, en Thrace et en Asie Mineure avant de s'établir en Galatie.

C'est dans les années 280-279 que les Galates – comme les nomment les grecs – deviennent une véritable menace pour ces derniers.

Ils pénètrent en Macédoine, considéré comme le bouclier du monde grec, aidés en cela du chaos qui règne dans le royaume, en effet la Macédoine est en crise, les souverains se succèdent.

Les Galates descendent par la plaine thessalienne et le passage des Thermopyles comme les Perses deux siècles plus tôt (carte 1).

Si les Grecs n’avaient pas pu retenir les Gaulois aux Thermopyles, ils purent tout de même sauver le sanctuaire de Delphes.

Les Gaulois ont donc été vaincus devant Delphes où leur chef Brennos se suicida (tradition nationale en cas de défaite).

Les Gaulois retournèrent vers la Macédoine, puis une année plus tard, ils furent à nouveau battus en Macédoine et repoussés vers l’Asie Mineure où ils subirent une importante défaite en 237 infligée par Attale Ier.

Ainsi finit, dans l’Asie mineure, la domination des Galates en qualité de conquérants nomades.

Ils furent donc repoussés vers la Galatie (carte 2) où ils s'installèrent.

Il faut bien comprendre la portée de cette victoire sur la réputation d'Attale.

En effet ses victoires rapides et inespérées entraînèrent un enthousiasme universel : son nom fut révéré à l'égal de celui d'un dieu.

Lui-même prit le titre de roi, qu'aucun de ses prédécesseurs n'avait encore osé porter.

Pline nous apprend qu'il encouragea les artistes à représenter ses victoires et que ce fut salutaire pour la création artistique de l'époque.

En comprenant l'histoire des invasions Galates en Grèce, on voit mieux pourquoi c'est l'école Pergaménienne qui fut la plus active dans la représentation des guerriers gaulois en sculpture – mais pas uniquement.

Ce thème permettait aussi d'exprimer tout le pathos exacerbé du baroque hellénistique.

A travers trois exemples significatifs qui sont loin de former une liste exhaustive, nous verrons quelles sont les caractéristiques particulières de ces sculptures et s'il existe un type dans la représentation des Gaulois.

Nous aborderons d'abord le monument de la victoire d'Attale Ier à Pergame, ensuite nous nous intéresserons aux sculptures offertes par celui-ci à l'acropole d'Athènes avant de nous pencher sur les représentations de Gaulois en dehors de l'école pergaménienne.

Avant de nous pencher sur le monument à la victoire d'Attale Ier, il convient de préciser que ce n'est pas le seul monument à Pergame qui comporte une représentation de Gaulois.

En effet le grand Autel de Pergame, construit aux alentours de 188 avant notre ère, bien que la datation pose problème, présente une frise dont le thème de la gigantomachie est une allégorie des combats entre les grecs et les gaulois.

Les Galates ici sont donc représentés sous les traits des géants vaincus.

Si ce n'est pas une représentation à proprement parler, il convient de noter à quel point l’allégorie est flatteuse.

Car bien que les géants soient vaincus, ce sont de farouches guerriers que les Dieux doivent affronter dans une rude bataille.

C'est donc bel et bien le monument à la victoire d'Attale Ier dressé à Pergame vers 230-220. »

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